Google et le comportement de l'utilisateur

comportement sur un site

Il y a bien longtemps que Google tente d'obtenir un maximum d'information concernant le comportement des utilisateurs sur son moteur de recherche et sur les sites web, ceci afin d'améliorer ses résultats en étant moins dépendant des liens.

La raison est simple, les liens sont largement manipulables alors que l'algo leur accorde beaucoup d'importance. Un point contraignant, car c'est la base du principe du Pagerank (le vrai, pas le TBPR). Google se doit donc d'incorporer d'autres repères.

A ce jour Google est même obligé de se payer des humains pour contrer les actions des référenceurs. Et rien n'est plus cher qu'un humain, même quand on fait de l'optimisation fiscale... Le comportement d'un internaute pour sa part est très révélateur et moins influençable par les SEO.

Pourquoi prendre en compte le comportement des utilisateurs ?

Les actions effectuées par les utilisateurs, lorsqu'ils recherchent sur Google, lorsqu'ils surfent sur un site, lorsqu'ils utilisent des applications de Google, sont largement moins aisées à manipuler que les liens entrants ou l'optimisation interne d'un site.

À partir de ses actions, Google peut déduire des milliers de choses, par exemple :

  • Si vous avez aimé ou pas un résultat : Avec le traditionnel taux de retour. Je tape une requête, je clique sur un résultat, je reste 1 seconde et je reviens dans la SERP pour chercher d'autres résultats avec la même requête. Il y a de fortes chances pour que le premier résultat cliqué ne m'ait pas totalement satisfait.
  • Les clics sur des liens : Je visite une page, je clique sur un lien de cette page qui me mène sur un autre site, je reste un moment sur l'autre site, il y a donc des chances que ce lien soit pertinent (on en parlait ici).
  • Vos déplacements : Je cherche un magasin de bricolage ouvert le dimanche sur mon téléphone. Je visite le site du magasin. J'utilise ensuite Gmaps sur mon téléphone pour m'y rendre, il y a des chances que ce résultat m'ait plu.
  • Vos échanges de liens : Je négocie des échanges de liens avec un SEO en utilisant le navigateur Chrome pour voir ce qu'il me propose, je visite aussi le site de mon client, je  confirme notre deal au SEO en notant bien les URL dans mon email en utilisant Gmail, et 2 jours après, des liens sont faits entre les sites. Hop gaulé ! Nan, je serais parano ? Mais bien sûr, seule la NSA fait ça... Bon, elle s'aide quand même de Google...
  • Ce que vous aimez : Je lis un article comme celui-ci, je le trouve très bien (j'espère...) je m'empresse de le partager sur Google Plus et je le tweete. Sans doute un signal positif pour celui-ci, non ?
  • Ce que vous achetez : Lorsque je vais jusqu'à la page de confirmation de paiement d'un site marchand, c'est que son offre convenait à mes attentes.
  • Qui sont vos relations : Quand j'échange sur Google+, il sait qui sont les personnes avec qui j'ai des interactions, même si celles-ci sont privées.

En analysant des milliers de comportements sur sa SERP et sur un site précis, en les comparant à des moyennes, en analysant les écarts ou relations avec les autres sites positionnés sur les mêmes requêtes, Google possède un volume de données considérable pour affiner ses résultats. Il sait aussi avec qui vous échangez, qui vous "aimez", quels sites ont votre faveur.

Peut-on tenter de manipuler ou simuler les comportements des internautes ?

On peut tenter de simuler des clics en utilisant un VPN (pour varier les IP), en changeant de navigateur, et des tas d'autres paramètres. Mais mettre en place ces actions de manière massive est long et couteux (et pas garanti).

En prime, ces actions peuvent être noyées dans le volume total de celles des vrais utilisateurs (pour de gros sites), ou bien au contraire sembler bizarres en terme de comportement en regard des actions des vrais utilisateurs sur de petits sites.

Dans cette vidéo, Matt Cutts donne même l'exemple ( à priori exceptionnel) d'un site pénalisé qui drainait beaucoup (trop ?) de trafic à partir de liens nofollow (spam de commentaires sur l'ancre "annon.tc" donc à priori non optimisée). On en déduit donc que ce n'est pas  un problème de jus lié au linking qui a gêné Google, mais le fait que cela impactait le comportement des utilisateurs.
Et pourquoi punir si cette manipulation du comportement des internautes n'avait pas gêné l'algorithme ?

Quels sont les critères de positionnement d'un site ?

Les référenceurs ont aujourd'hui à leur disposition des dizaines d'outils pour évaluer et croiser des milliers de données. Une grande partie traite des backlinks, mais d'autres abordent d'autres thèmes comme les réseaux sociaux ou l'optimisation Onpage par exemple.

Tous ces outils détectent, agrègent, compilent, analysent des milliers de données sans avoir le millième des moyens de Google. Sur simple achat d'une licence ou sur abonnement, les SEO ont accès à des données qui leur permettent de supputer sur des relations de cause à effet.

Que valent ces outils ? À mon sens, ils sont un bon début pour mener une analyse, mais aucun d'eux ne connait ou ne traite les centaines de critères utilisés par Google. D'ailleurs, la sempiternelle communication de Google sur ses plus de 200 critères m'amuse un peu.
Le moteur Russe Yandex admet déjà qu'il utilise plus de 500 critères. Et Google se "trainerait" à 200 ?

Comment Google peut-il analyser les actions des utilisateurs ?

Aujourd'hui, Google a à sa disposition un nombre ahurissant d'outils pour pister le comportement des internautes.

  • Le moteur Google Search : Sans doute le meilleur outil puisqu'il permet de savoir où se situent les internautes, ce qu'il recherchent à quelle heure, et même au-delà de chez eux quand ils l'utilisent sur un mobile. Avec 90% de la recherche effectuée en France avec cet outil Google enregistre des milliards de données sur nos habitudes et actions.
  • Le navigateur Google Chrome : Avec 28% d'utilisateurs en France ce méga mouchard envoie directement à Google tout ce que fait un utilisateur en terme de navigation.
  • Les statistiques Google Analytics : 39% de part de marché en France. Rien que ça ! Avec plus d'un tiers des sites français sur lesquels la moindre action est analysée, autant dire que l'échantillon est représentatif, gare à celui qui s'écarte des moyennes.
  • Google Plus : L'ancien désert se peuple doucement, mais surement. 11% des internautes français ont des comptes. C'est toujours ça de gagné en terme de complément d'informations à recouper avec d'autres.
  • Gmail : Dis-moi d'où et à qui tu écris et je te dirais qui tu es...  Bien sûr, on me rétorquera que ces informations ne sont pas nominatives, mais savoir qu'une IP est en relation avec d'autres IP très fréquemment est déjà une bonne indication non ? En parallèle, n'oublions pas que l'analyse des mails de spam identifiés comme tel et contenant des URL de sites est probablement très intéressante.
  • Le service de DNS de Google : Quels sites visitez-vous ? Vous n'avez pas Google Chrome et avez activé la navigation privée sur votre navigateur fétiche, pas grave, si vous utilisez ses DNS Google a quand même l'info.
  • Youtube : Que dire, c'est le service de vidéos le plus utilisé au monde. Il appartient à Google et tout ce que vous y faites est enregistré.
  • Google maps : Où souhaitez-vous aller ? Quand ? Google vous détaille votre itinéraire, c'est gentil. Il sait exactement où vous vous trouvez et même si vous téléphonez à une entreprise en ayant cliquez sur son numéro dans l'application.
  • Adwords : Là, on se passe de commentaires, Google sait ce que vous voulez vendre ou promouvoir en sachant qui vous êtes...
  • Les smartphones sous android : Vous venez tout juste de l'allumer, et pouf, Google sait où vous vous trouvez... Google adore les téléphones mobiles.
  • La signature de votre navigateur :  En 2010 déjà une étude démontrait que 84% des internautes sont identifiables avec la simple "signature numérique" de leur navigateur web. Et bien évidemment, Google la connait puisque vous utilisez ses services. Regardez donc chez Panopticlick pour voir si votre navigateur est unique en cliquant sur le bouton rouge "Test Me"
  • On arrête ? : Oui, on va s’arrêter là c'est déjà bien suffisant. Avec ça Google pourrait presque vous dire ce que vous avez pris au petit-dej et quelle est la couleur de votre cravate (j'ai dis cravate...), ce qui ne plait pas toujours (cf sanction de la CNIL du 3/01/2014)

Ca fait peur ?

Oui et non. En supposant que Google n'outrepasse pas ses droits, on pourrait dire que vos données servent juste à alimenter un profil qui mélangé aux autres donne des moyennes et des tendances. D'ailleurs, je ne souhaite pas aborder ici les questions relatives à la vie privée sinon mon article va faire 50 pages..

Le but de ces exemples est simplement de vous faire entrevoir à quel point Google peut utiliser bien d'autres données que les backlinks pour affiner le positionnement d'un site dans sa SERP en fonction d'une pelletée de paramètres longue comme le bras. Ces données engendrées par des actions des visiteurs étant peu manipulables.

Même s'il reste "anonyme", le comportement de vos visiteurs lorsqu'ils accèdent à votre site par un moyen ou un autre est extrêmement riche d'enseignement pour Google qui pourra en déduire la satisfaction de ceux-ci en regard de ce qu'ils ont cherché. De là à améliorer votre position sur cette requête ou à la faire baisser, il n'y a qu'un pas que Google franchit tous les jours.

A-t-on des preuves ?

Oui bien sûr. C'est ce que Google fait déjà au quotidien avec une info basique, une simple adresse IP.

Allez un exemple.

Je vous invite d'abord à vous déconnecter de votre compte Google si vous l'êtes.
Ensuite, faites le ménage sur votre ordinateur pour supprimer les cookies que Google a installés pour surveiller votre navigation depuis 18 mois (même si vous n'avez pas de compte Google).
De cette manière vous repartirez presque de zéro. Pour ceux qui voudraient faire cela plus vite régulièrement, voir comment supprimer les cookies de Google et autres.

Ensuite, testez les requêtes suivantes :

  • agence de communication
  • photographe

Remarquez-vous que même en dehors de Google adresses, vous avez un certain nombre de résultats personnalisés en fonction de votre géolocalisation ?

C'est typiquement l'exemple de résultats qui sont directement liés à vous en tant qu'internaute lambda habitant dans telle région. Cette personnalisation impacte directement le positionnement des sites en fonction de votre lieu de connexion.

Bien évidemment, cet exemple est basique, mais il démontre à quel point Google tient compte de l'utilisateur avant d'afficher des résultats.

Si vous vous connectez à votre compte Google, vous verrez de manière flagrante que les résultats que vous avez n'ont plus rien à voir avec l'internaute lambda. Voici pourquoi de nombreux clients de référenceurs ont souvent de fausses joies en voyant leur propre site en excellente position... quand ils sont connectés.

En conclusion

Google nous serine depuis des lustres qu'il faut faire des sites optimisés pour les visiteurs plutôt que pour lui. C'est un conseil judicieux, même si de nombreux référenceurs n'y voient qu'un discours langue de bois pour les détourner de raccourcis pratiques... pour le moment.

Je suis solidement convaincu que les actions d'un visiteur sur le web prendront toujours plus d'importance pour Google. Quand on voit que des smartphones fonctionnent aujourd'hui avec de l'eye-tracking, imaginez les possibilités de recueil de données supplémentaires !

On me dira que cela fait beaucoup de données à analyser, c'est vrai, mais Google fait justement partie de ces entreprises qui ont le plus de capacité à faire cela au plan mondial.
D'ailleurs, depuis les révélations de Snowden sur la NSA, on se rend compte que la gestion de milliards de données est parfaitement possible. La limite technique s'éloigne chaque jour.

Ah, quand même pour terminer :

Que pensez-vous d'un site d'avocat, de cuisiniste ou de comptable qui reçoit 20 nouveaux liens dans le mois sans avoir rien publié de nouveau, sans qu'aucun de ses contenus ne soit partagé, alors que c'est tout juste son nombre de visiteurs quotidien (20) ?
Ça vous parait naturel ? Ça ne s'écarte pas des moyennes ? Ne serait-ce pas des liens artificiels (factices) ? On semble pourtant loin des liens naturels dont je parlais précédemment.

En comparaison, sur ce blog qui touche une communauté qui linke beaucoup, j'ai reçu des liens de 4 nouveaux domaines seulement le mois dernier, pour du contenu récent, des centaines de partages sociaux, de nombreuses interactions en commentaires (qui triplent le volume de mes articles) et 25000 visiteurs ce mois là...

Je finirai par un un proverbe japonaiseo : Le clou qui dépasse appelle le marteau...

edit du 14 janvier : On continue... En rachetant NEST, Google pourra bientôt aller chercher directement de l'information dans la maison des utilisateurs...

(je recevrai un mail quand un article est publié (no spam)

59 thoughts on “Google et le comportement de l'utilisateur

  1. Tom

    Tu as bien évolué Sylvain dans ton discours, et je pense que beaucoup de SEO dits "techniques" se rendent compte que le SEO ne se résume pas à des liens et du contenu optimisé. "Content is king", ça fait plus de 10 ans que Google le dit, et c'est une réalité, je le prouve sur des domaines ultra conccurrentiels avec une seule tactique : du contenu qui tue. Et ça, le marketing et du jus de cerveau qui ne soit pas du code, ça fait peur au développeur, c'est tellement plus simple d'appuyer sur un bouton... ce n'est pas la fin du SEO, c'est la fin du SEO bas du front.

  2. bob

    Google a beau posséder un arsenal d'outil, ce n'est pas suffisant. Ce n'est pas avec 3 clics et 1 compte gmail que Google va savoir qui tu es, c'est amusant comme certaines légendes urbaines geekounettes on la vie dure. FB peut savoir ce que tu manges au petit déj si éventuellement tu le précises sur ton mur ou dans un com, Google lui n'en sera jamais rien ou peut-être a un instant T, très trop éphémère. La capitalisation boursière de FB est fixé sur ses Big Datas, non celle de Google. Aujourd'hui comme hier Google achète des Bigs Datas à FB et à d'autres compagnies. .

    Maintenant que Google remonte dans ses résultats les envies du moment sur son outil search, tu as raison, mais ce n'est pas pour autant que l'outil fonctionne correctement: Si tu veux faire des quenelles a midi ou des pains au chocolat demain matin, je te déconseille d'aller chercher ces recettes sur Google. A moins que tu es du temps a perdre.

  3. Paul

    Hello,

    Petite précision pour Analytics, la version Premium, hébergée sur des serveurs indépendants chez Google, n'est apparemment pas "utilisée" à des fins de recoupements statistiques comme les comptes gratuits, cf. le podcast de Laurent Bourrelly et Pierre Ammeloot (source :

    Bon je sais, ça ne pèse pas lourd dans les chiffres mais c'est bon à savoir.

    La question que je me pose est la suivante : partant du constat dressé ici, où on considère que l'internaute évolue dans le "web de Google", que se passe t-il en cas de rupture ? Par exemple je surfe connecté à mon compte google, puis je décide de tout couper pour passer en mode "lambda" : Google enregistre-il les données jusqu'à cette rupture (genre session de navigation avec page de sortie XYZ) où ignore-t-il la totalité de la session puisque les données sont incomplètes ?

    Puisque nos amis d'Inde et autres pays émergents acceptent des tâches de turcs mécaniques et autres fiverrrrrrrr, je ne vois pas en quoi la manipulation ne continuerait pas. Exemple : faire une recherche sur "coiffeur paris" et choisir le résultat "coupe tiff Annie", surfer sur les pages (Analytics inside) jusqu'à la résa puis partager l'URL sur G+ etc...

    Bon, OK, c'est un peu capillo-tracté. Mais bon, c'est Dimanche. Cervelle is outside 🙂

  4. Htitipi

    Salut Sylvain,

    Très bon billet, et je partage forcément ton point de vue.
    J'ai juste 2 petites remarques techniques à faire :
    - Peut-être que je me trompe, mais pour simuler des clics, n'est-pas une affaire de proxy plus que de VPN ?
    - Chrome : je suis relativement stupéfait de la faible pénétration de Chromium chez les SEO, et paradoxalement par l’hégémonie de sa déclinaison Chrome (avec mouchard).

    C'est édifiant à quel point Google a réussi à endormir les gens. On a perdu cette vigilance et cette méfiance qu'on avait au début des années 2000, avec microsoft par exemple. Déjà pour arriver à faire prendre conscience aux SEO que toutes leurs actions peuvent être trackées et recoupées c'est pas évident, mais alors aux clients...

  5. jessyseonoob

    J’applaudis des 4 mains !

    Vraiment un trés bon article qui n'est pas centré que sur les backlinks et aborde tout l'écosystéme dont dispose google pour croiser les données.

    Je crois que j'ai rigolé il y a quelques semaines en disant que je ne croyais pas trop à l'histoire des CTR sur les résultats naturels, mais au vu de l'implémentation des clics exact reportés dans webmaster tools sur les expression, et tous les liens complémentaire que tu as mis, je me pose effectivement des questions. Vive le big data.

    C'est dommage que j'ai plus de place dans mon ordi, mais je crois qu'a part l'ip, il faudrait se faire une Virtual Machine qui réinstalle un os et un navigateur vierge pour chaque recherche.

    D'ailleurs lorsqu'on se déconnecte d'un compte pour se reconnecter avec un autre, le message de login a changé, il y a marqué "ajouter un autre compte". Je pense que google sait aussi exactement quels sont nos autres comptes google et ce qu'on en fait avec pour les mêmes raison que tu as évoqué.

  6. Philippe

    Bonjour Sylvain

    Je lis ici sans jamais avoir commenté depuis des années mais ce bel article me pousse au clavier.
    J'étais loin de réaliser qu'il existait autant d'indices que Google pouvait prendre en compte pour déterminer le positionnement d'un site dans sa page de recherche.
    J'ai relu l'article deux fois et je n'ai pas encore exploré tous les liens que tu proposes mais je suis déjà scotché.

    Sans savoir si Google utilise réellement toutes ces informations, il faut avouer qu'elles seraient riches d'enseignement pour réagir contre les techniques traditionnelles du référencement, création de liens et optimisation des pages. Le visiteur final serait alors le juge de paix et ton argumentaire sur le volume et la moyenne de ce que font ces visiteurs est imparable.

    Ton exemple sur l'obtention de liens en volume important sur un site peu visité me fait beaucoup réfléchir. Que penses-tu d'un site qui vient tout juste d'être mis en ligne et qui reçoit des dizaines de liens en provenance d'annuaires ?

    Pour l'exemple, j'ai fait tes deux tests.
    Mon navigateur a une signature unique et je réalise par ce biais que je ne suis absolument pas anonyme. Ceci veut dire que si j'accède à mon compte webmaster tool et que je vais ensuite chercher quelque chose sur Google, même après avoir nettoyé mes traces, je reste pour google le même individu ou au moins la même machine. Pas très discret quand on recherche des sites pour obtenir des liens.

    J'ai été assez surpris de la personnalisation des recherches pour les expressions que tu indiques. Même lorsque je suis déconnecté et après avoir nettoyé mon navigateur, j'ai encore majoritairement des réponses dans ma région. Ou plutôt dans celle de l'adresse IP que me donne mon fournisseur d'accès et qui étrangement est assez loin de chez moi.

    L'article me fait réaliser à quel point Google pourrait presque se passer des liens pour son algorithme. Je suis très curieux de savoir quelle est la part d'impact de ce comportement du visiteur qui est déjà effective dans les calculs pour le positionnement.
    Quoi qu'il en soit, je pense comme toi qu'elle ira grandissante car elle permet au moteur de ne plus être dépendant des tactiques seo en se basant sur une mesure bien plus fiable.

    Serait-ce à moyen terme la mort du seo tant annoncée ?

    Je conclurai en te disant bravo pour cet article qui m'a décidé à commenter. Il sort des lieux communs et je pense que tes confrères devraient parfois faire de même en avancant sur ce genre de terrain incertain.
    C'était déjà le cas de l'article de Maxime que tu as publié récemment et qui m'a donné matière à réflexion, d'où ma question sur les annuaires. Je crois que tu prends des risques avec ce type de sujet et qu'une part des "professionnels" du référencement vont venir te dire que tu délires. Mais pour combien de temps ?

  7. Laurent Bourrelly

    Cela fait des années que je tient le même discours.
    J'en ai parlé pour la première fois en public au SEO Campus de 2009 je crois.
    Les actions de l'internaute en tant que vote de confiance sont des données précieuses.
    Dans ta liste, tu oublies les espions originels : le cookie et la toolbar.

  8. Sylvain Auteur de l’article

    @ Tom
    J'ai évolué à force de fessées que Google m'a infligées 🙂
    Moi aussi j'ai fait le cochon. Quand je vois certains CP que je publiais en 2008 avec 4 liens sur des ancres hyper optimisées. Je passe aujourd'hui une partie de mon temps à aller nettoyer ce qui a longtemps bien fonctionné, mais se révèle aujourd'hui particulièrement risqué.

    On va dire que Google à aujourd'hui miné pas mal de ponts qui étaient les raccourcis que (nous) j'utilisais dans le passé.

    Je crois comme tu le dis qu'une approche marketing est aujourd'hui bien moins risquée. Même si un SEO se doit d'être toujours présent pour donner toute la puissance à ces actions, car la notion d'optimisation n'est absolument pas révolue, mais plus pérenne quand la base d'une action est saine.

    @ Bob
    Je ne faisais que blaguer sur ce point.
    Sans être Google, je sais que tu as fait tomber du café et des miettes de croissant sur ton caleçon en lisant cet article, mais ce n'est pas le sujet.
    Mon approche est plutôt de dire que tu es pour Google une entité, peut-être anonyme, mais qui effectue des actions dans la SERP ou sur des sites. Le cumul de ses actions de la part de milliers d'internautes et la moyenne de celles-ci est probablement un indicateur de satisfaction et celui-ci peut être utilisé pour influencer le positionnement de sites sur des requêtes.
    Un exemple : que déduirais-tu du fait qu'un site e-commerce draine des visites sans que personne ne mette jamais rien dans le panier ? Ce site mérite-t-il sa position ? Est-il plus judicieux d'en placer d'autres avant lui dans la SERP ?
    Je n'ai pas forcément de réponse, mais je crois que le comportement des visiteurs sur ce site est sans doute à comparer à ceux de la même thématique pour en tirer des conclusions. La question reste, Google le fait-il ?

    @ Paul
    J'aime beaucoup ton exemple. Je n'ai pas de réponse, mais allons plus loin.
    Ce serait donc des IP indiennes qui cliqueraient sur un résultat pour « coiffeur Paris » Ce n'est pas un peu louche d'après toi ?
    Pour éviter cela, nos amis indiens utiliseront donc des VPN, des proxys, qui laisseront supposer qu'ils sont en région parisienne. Ils changeront de navigateurs en faisant bien attention que ceux-ci n'aient jamais de signature unique. Ils feront attention aux heures auxquelles ils font leurs requêtes car il y a quelques fuseaux horaires de différence entre Bombay et Paris.
    Ils devront aussi aller cliquer parfois sur d'autres résultats, car il serait suspect d'avoir à chaque fois un premier clique sur ce fameux site de coiffeur qui n'est qu'en 17ème position. Etc. etc.

    Est-ce que tout ce fatras ne finirait il pas par devenir plus coûteux que de réaliser une véritable action marketing qui elle drainerait de vrais visiteurs qui viendront réellement au salon et rapporteraient du vrai chiffre d'affaires ?

    Pour la question de la rupture, la vraie question est de se dire, qu'est-ce que je laisse comme trace même si je ne suis plus connecté. Google est-il capable de continuer à m'identifier grâce à d'autres critères ?

    @ Aurélien Htitipi
    Je parlais des VPN pour changer l'IP, mais Ok aussi pour les proxys.
    Pour Chrome, je te rejoins. Je ne l'utilise jamais excepté pour des tests. Je suis plutôt fan d'IRON. J'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi les SEO utilisent ce navigateur. Mais bon, de toute façon, il y a tant d'autres manières d'être pistés que je me demande si finalement la question n'est pas « Est-il utile de tenter de se cacher ? »

    @ Jessynoob
    A chaque fois que l'on creuse un peu, on se rend compte à quel point nos actions sont recoupables sur le net. Google est actuellement sur ton épaule et regarde ce que tu fais sur ton écran 🙂

    @ Philippe
    Je vais commencer par dire merci pour les compliments. Ravi que cet article t'es décidé à commenter, reviens quand tu veux.

    Pour ta question sur les annuaires, je me la pose aussi. On pourrait considérer deux points.
    Google reste tolérant si au lancement un site fait du linking à partir d'annuaires et ceci sans jamais bourinner sur des ancres optimisées.
    Ou bien Google apprécie bien plus que les liens arrivent bien plus doucement, mais en provenance de sites ou les liens semblent plus naturels et surtout en générant de vrais clics et de vraies visites.

    Sinon, je crois que le SEO est loin d'être mort, mais qu'il doit être en partie un apport complémentaire à de véritables actions de communication. Le référenceur doit aider le marketeur à donner toute la puissance d'une action marketing en évitant de faire des erreurs grossières que l'on voit si souvent. Et n'oublions pas l'optimisation Onpage pour laquelle le SEO a encore une énorme justification.

    @ Laurent
    J'ai parlé des cookies, mais tu as raison la toolbar est aussi un espion de premier ordre !
    Déjà en 2009 ! As-tu eu l'impression que tu as fait changer quelques habitudes depuis ? Faudra-t-il des milliers d'articles comme celui-ci ou d'interventions comme les tiennes avant que ces notions soient un peu plus prises au sérieux ?

  9. Manu

    Salut,

    Moi j'y crois de plus en plus à ce regroupement d'informations pour personnaliser les SERP. Enfin il faut bien admettre que depuis que j'utilise G+ assidûment parfois les SERP sont vraiment nazes il faudrait passe un petit coup de SERP (illere) ...

    Concernant le nombre de clics dans GWT j'aimerais rectifier ce qu'a dit ce cher Jessy un peu plus haut, car en fait les liens dans les SERP sont trackes avec une URL made by Google et non le lien direct du site, encore faut il "Examinaer l'élément" avec votre bouton droit dans Chrome sinon vous n'y croirez pas.

    A propos de Géoloc, encore je te rejoins Sylvain de plus en plus de requêtes sont geolocalisées et ce sans l'aide de Google map. Allez donc vous connecter en nav privée et tapez "agence web" ou "OVS" puis forcez le changement de ville et savourez le nouveau résultat. Cette personnalisation a l'extrême de la geolocalisation est tout de même un defit SEO intéressant puisque desormais sur certaines requêtes, on va chercher les 15 plus grosses villes de France sur Wikipedia et on essaye de ranker sur chacune d'elle (le comment n'est malheureusement pas l'objet de ce commentaire vous ne m'en voudrez pas)

    C'est concernant les clics sur les liens et la finalisation d'un achat que j'ai plus de mal, en effet ceci implique techniquement que chaque site soit sous Ganalytics qui comme tu le précise Sylvain ne détient "que" 39% de parts de marché, et ces 39% j'imagine qu'ils sont basés sur le nombre de sites équipés ou non de Ganalytics et non du nombre de visites globales.
    Les gros sites ont abandonné depuis bien longtemps le système d'analyse de Google pour un système alternatif ou propriétaire, les gros ecommerçants en premier d'ailleurs, ils ne vont pas donner leurs marge à Google non plus ?

    En parlant de système d'analyse propriétaire et open source il y a l'excellent Piwik http://piwik.org qui fait tout ou presque comme GAnalytics et est open source.

    D'ailleurs il serait si simple de créer un petit buzz géant, auprès de toute la communauté SEO et Webmasters "Marre d'être pisté par Google ? Abandonnez Google Analytics et passez à Piwik!" , en accompagnant ce petit buzz d'un joli linking massif sur le mot analytics on pourrait presque remplacer le premier résultat sur "analytics" ! Bon je rêve un peu ? Quoique ... 😉

  10. Christian Méline

    Le degré d’intervention de l’ensemble de ces paramètres est notable sur les requêtes peu précises…
    D’où le besoin d’une vraie réflexion sur les termes ciblés, les constructions des pages liantes et pages cibles, et le choix des supports…
    Cela devient plus subtil, c’est bien.
    Pour l’internaute par contre, la réutilisation de ces données à d’autres fins que d’« améliorer » les SERP pose vraiment problème et cela mériterait bien plus que la complaisance complice de nos « dirigeants » !

  11. Christophe Maggi

    Hello,

    Je rejoins la remarque de Laurent, il existe beaucoup d'autres espions directs et indirects posés par Google.
    Jetez un œil aux questions posées lors de la création de compte Google Analytics et autres ... Google a récupéré votre date de naissance, un ou plusieurs de vos numéro de téléphone etc etc ... et complète sa base d'identification à chaque service... Il en sait un petit plus sur vous tous les jours.
    Au début des années 2000, j'essayais souvent d'expliquer pourquoi il fallait éviter d'utiliser Hotmail ou d'autres services de messagerie du genre. Peu de gens comprenait. Quand Gmail est sorti, j'ai dit la même chose mais en expliquant que maintenant toute votre vie pouvait être stockée, analysée etc ... et le comportement des gens est toujours le même.
    Je crois que peu de personne se rende compte de la puissance que possède Google (ou d'autres) pour analyser et recouper des informations. ... Peut être que cet article aidera certaines personnes à ouvrir les yeux...

  12. Ludo

    Ton article me fait prendre conscience que google peut récupérer bien plus de données sur nous que facebook qui n'a que son ´petit´ reseau social pour faire le travail de collecte.
    Il serait balot de ne pas les utiliser.

  13. Philippe

    A Sylvain
    Mes compliments sont sincères.

    Merci pour ta réponse même si elle n'est pas tranchée. On en revient à un principe d'acquisition naturelle de liens. C'est à méditer en effet. J'en retiens qu'un seul bon lien qui apporte des visites est probablement plus bénéfique que des dizaines de liens d'annuaires surtout au lancement.

    J'ai avancé dans ma lecture des liens de ton article et le pdf de Google sur le mobile est je pense révélateur de l'importance qu'il attache à ce moyen d'accéder au web. A prendre en compte par les sites à l'avenir si ce n'est pas déjà fait.

  14. Nico

    Le coup de la signature du navigateur fait peur. Concernant la perspective d'une manipulation de l'algo via un faux comportement d'internautes, ça me parait tellement compliqué qu'encore une fois (comme pour les liens) il reste plus rentable de se creuser la tête pour faire un contenu original/utile/ingénieux et le faire connaitre sur les réseaux sociaux. D'ailleurs, au sujet des liens, j'ai remarqué, tout comme tu le sous-entends, qu'il est beaucoup plus performant aujourd'hui d'en avoir peu naturellement, que d'aller à la pêche aux liens en nombre. Less is more.

  15. Nicolas Augé

    Hello Sylvain,

    dans l'ensemble, ton article souhaite nous poser question quant à ces histoires de tracking de données de la part de Google, sous entendu que ces milliards de données sont utilisées pour affiner la pertinence du moteur.

    Car, c'est bien ça la finalité de mettre en place un tel système. Et tant que SEO, nous voyons évidemment ça par ce coté du prisme.

    Le fait que Matt Cutts communique dessus ou que Google mette en place de façon totalement visible des SERPs différentes en fonction d'un cookie, d'une géo-localisation, ou encore du profil social n'ait à mon humble avis pas une preuve formelle qu'une couche de l'algo prenne en compte le comportement de l'utilisateur.

    Bref, nous avons tous un avis subjectif à défaut d'avoir la possibilité d'être objectif. Là où je te rejoins, c'est qu'il faut éviter de dépasser et donc qu'il est préférable de se "camoufler" au sein de la concurrence sous peine de déconvenues.

    Compte tenu des retours relatifs au Pingouin, je pense que nous pouvons affirmer que de sortir de la masse est très dangereux, là aussi aucune certitude mais elle s'appuie beaucoup plus sur des tests empiriques que nous avons pu mettre en œuvre chacun de son coté ou sur des expériences malheureuses vécues.

    Là, je suis assez dubitatif car c'est très complexe de pouvoir vérifier par le biais de test si le comportement de l'utilisateur a un quelconque impact. Pour être vraiment pertinent, cela demanderait d'avoir un énorme échantillon de données, mais là encore je peux me tromper.

    Pour finir, j'ai encore un peu de mal à me dire qu ce fameux comportement est pris en compte pour diverses raisons. Je changerais peut-être d'avis dans le futur mais pour le moment, je ne trouve pas que les infos en notre possession soit suffisantes pour se dire que c'est réellement le cas.

    Je dois être trop têtu ! xD

  16. Olivier

    C'est évident que Google tient compte dans son algo du comportement des internautes (surtout depuis Panda, voir par exemple http://www.webrankinfo.com/dossiers/techniques/4-criteres-comportement-internaute ).
    Par contre, difficile de rentrer dans les détails sur les critères potentiellement exploités.

    Au fait, quelqu'un connaitrait un article qui détaille les données effectivement récupérées par Chrome (fonction des options de paramétrage) ? Car je lis trop souvent que Google sait tout de notre surf, mais j'aimerais des preuves 😉

  17. Sylvain Auteur de l’article

    @ Manu
    Mon exemple n'avait pour but que de donner l'idée d'une possibilité, mais quand même, quand Google dit au sujet des données qu'il conserve quand on est connecté, soit ceci :

    « Par exemple, les recherches que vous effectuez lorsque l'historique Web est activé ou l'adresse de livraison enregistrée dans votre compte Google Checkout »

    On se dit que l'on peut creuser la piste...

    Et pour les 39% c'est déjà énorme non ? Combien de décisions prennent des algorithmes en n'ayant pas la moitié de ce pourcentage de données ?

    Pour ta dernière idée, ce serait amusant, tout comme une journée mondiale sans Google Search. Imagine, 300 millions de bénéfice quotidien perdu. Ouch !

    @ Christian
    Totalement d'accord sur les reqûetes imprécises. Quand à l'aspect vie privée, je préfère presque ne pas y penser.

    @ Christophe
    Les histoires de la NSA ont sans doute fait cligner quelques paupières j'espère...

    @ Ludo
    On est d'accord

    @ Nico
    On se rend compte que tricher devient de plus en plus compliqué

    @ Nicolas
    Retourne ton prisme et pose toi cette question :
    Existe t-il une seule bonne raison pour que Google n'utilise pas ces informations pour affiner les résultats ?

    Techniquement c'est possible, légalement c'est possible tant que rien n'est nominatif. Et encore, sur ce dernier point, la légalité ne dérange pas toujours Google comme tu le vois dans quelques liens qui parsèment mon article.

    @ Olivier
    Je n'ai pas d'infos détaillées en dehors des exemples donnés par Google dans le lien que j'ai mis. Mais d'ailleurs, GG parle d'exemples, on est donc sans doute loin de l'ensemble.

  18. Nicolas Augé

    Ok Sylvain mais si c'était aussi "simple", pourquoi les génies de Montain View ne l'auraient pas fait il y a de ça plusieurs années ? Pourquoi le "spam" est encore une stratégie viable ? Pourquoi ce ne sont pas mes articles qui ont le taux de rebond le plus bas qui sont le mieux positionnés ?

    Et pourquoi avoir sorti l'algo "Pingouin" et surtout pourquoi avoir sorti l'outil Disavow qui pour beaucoup est un véritable aveux de faiblesse ?

    Ainsi en étant pragmatique, je vois 2 options :
    - soit il y a effectivement un paramètre de l'algo qui prend en compte le comportement de l'utilisateur (et ça ne date pas d'hier) mais qui a nettement moins de poids que les autres paramètres comme le netlinking pour le moment.
    - soit le comportement de l'utilisateur n'est pas (encore ?) intégré à l'algo mais confié comme "stats" aux Quality Rater par exemple.

    Là, on a clairement sur le papier la meilleure option possible pour rendre les SERP plus pertinentes, non ?
    Donc, j'ai du mal à croire que les équipes de Google n'y ait pas pensé il y a déjà fort longtemps puisque cela fait déjà fort longtemps que Google lutte contre les manipulations de l'algo. 🙂

    Voilà le fond de ma pensée.

  19. JB

    C'est marrant que tu parles des 500 critères de Yandex. Aujourd'hui je cherchais une archive d'un fichier super rare et Google et Bing ne me trouvaient rien malgré que j'ai tenté tous les filtres que j'avais à disposition. Et puis j'ai tenté Yandex et bim, mon fichier trouvé en 1 minute avec une requête basique. 🙂

  20. bob

    @Sylvain
    Tu continue de confondre ce que fait un internaute avec sa personnalité. Google sait sommairement ce que fait un internaute sur internet. Mais Google ne peut pas noter l'attitude d'un internaute quand il consulte un site vu qu'il ne sait pas qu'il est. Si ton histoire est vrai, me reste plus qu'a mettre un popup sur mes sites : "interdits aux cons", mais elle est fausse. Google ne note pas un site en fonction de l'attitude des internautes, a moins que tous les internautes est la meme réaction en le visitant, ca doit etre très rare.
    Ca etant Google achète aujourd'hui des datas a FB par l'intermédiare de sociétés privées et ces clients il peut enfin les traker et noter les sites en fonction d'eux, car il sait ce qu'ils font et qui ils sont. Mais c'est infime en comparaison de la masse de clients. FB lache au compte goutte, a 100 milliards la BDD, FB va encore jouer longtemps au chat et a la souris. C'est dans son interet à Google de te faire croire qu'il s'en sort sans réelle étude comportementale, la réalité est tout autre.

  21. Sylvain Auteur de l’article

    @ Nicolas

    Probablement parce que c'est encore assez compliqué, parce que l'algo contient dans des couches très basses des critères moins pondérés comme les liens.
    Typiquement, Pingouin est justement fait pour lutter contre cette couche basse quand elle est manipulée.

    Après, je ne dis pas et je ne sais pas ce que Google utilise ou pas exactement, je ne connais pas plus que toi les secrets bien gardés de l'algo. Je constate simplement que pour certain critères, l'utilisateur final est particulièrement pris en compte. Et je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que cela ne s'accentue pas au fil du temps. A quel rythme, je n'en sais rien non plus.

    Pour l'outil de disavow c'est différent, GG joue sur la peur pour faire faire le ménage par les intéressés eux mêmes. De l'humain gratuit c'est carrément le nirvana pour Google 🙂

    Une remarque au passage, avant les révelations de Snowden, on prenait pour des fous ceux qui avançait les idées d'espionnage de grande envergure. Aujourd'hui on se rend compte que c'est notre quotidien.

    Bien sur, j'ai des tas de contre-exemples. Tapes donc « pertinence google » et tu verras un résultat de mon cher Baume Référencement en première position. Le contenu n'est qu'une bouillie débile et pourtant... Bref, je n'ai pas de certitudes, et je ne pense pas que tout ce que j'avance soit encore au point, mais je pense que cela approche à grand pas.

    @ Bob
    Encore une fois, dans mes délires prospectifs, à aucun moment je ne dis que google prend en compte des données individuelles et personnalisées. Je crois juste qu'il s'en sert pour faire des moyennes et mesurer des écarts à partir de gros volumes.
    Après, peut-être que la suite n'est aujourd'hui que très partiellement traité par des machines et que ce n'est destiné qu'à « allumer des voyants » pour qu'un quality rater aille mettre le nez plus loin.
    Mais malgré tout, algorithmiquement, Google peut déterminer des tas de choses quand de nombreux internautes ont la même attitude. Je suis d'accord avec tout ce que dis Olivier (voir le lien de son commentaire).

    En revanche, même si c'est en dehors du sujet, je ne te rejoins pas quand tu dis que google ne sait pas qui est un internaute, surtout un référenceur.

    Je vais sur le compte webmaster tools d'un client avec une IP et une signature unique de navigateur. Même si je vide mes cookies, ces données sont les mêmes quand je retourne chercher quelque chose sur Google search. Et vu que j'ai certainement accédé à mon compte G+ à un moment ou a un autre avec ces mêmes empreintes, Google sait parfaitement qui je suis.

    En complément, je n'avais même pas pensé au fait que GG achetait des données à Facebook, quelle nouille je suis. Et tu as raison quand tu dis qu'il possède donc en plus des données comportementales par ce biais. Alors imagine qu'en plus ces données soient associées à des IP...

  22. Laurent Bourrelly

    @Sylvain : les gens sont résignés. Exactement la même attitude qu'avec Prism (NSA).
    On se dit "bah je n'ai rien à cacher". Sauf que le souci n'est pas là. Ce n'est pas le profiling qui pose le plus de souci, mais l'étude des relations qui me préoccupe. D'ailleurs, même chose avec Prism qui est plus conçu pour voir qui est en relation avec qui qu'espionner vos emails. etc.

    @Olivier Duffez : oui j'ai des preuves, mais je ne peux pas en parler en public. Ce sont des sources directes de Google Labs.
    Comme indice, lisez Snow Crash (y a aussi du Matrix comme inspiration) pour avoir une petite idée de ce que les deux mégalos de Brin et Page ont dans les cartons.
    Le service Google qui préfigure le plus ce qui se prépare n'est pas un gadget comme Google Glass, mais Google Now.
    Y a aussi le contenu de la fameuse barge à St Francisco qui suggère pas mal de trucs, mais bon j'en ai déjà trop dit...

  23. Laurent Bourrelly

    Zut j'ai oublié un truc...
    J'ai parlé publiquement du truc en 2009, mais déjà en 2005 on savait des choses assez perturbantes sur le profiling de l'internaute.
    Là aussi ça venait de sources officielles (Google Dublin).

  24. Olivier

    @Laurent : ma question est très simple, je ne cherche pas à démasquer le gros scoop de la mort ! Je demande juste aux informaticiens qui lisent cet article s'ils peuvent nous dire dans quels cas précis les URL consultées par un utilisateur de Chrome se retrouvent enregistrées sur les serveurs de Google.
    Un petit coup pour renifler les sorties du logiciel devrait suffire.

  25. Loric

    "Je suis solidement convaincu que les actions d’un visiteur sur le web prendront toujours plus d’importance pour Google".

    Sylvain, je suis entièrement d'accord avec toi. Ceci implique un travail beaucoup plus large qui ne s'arrête pas à l'acquisition de backlinks comme beaucoup le croient. Demain (et même déjà aujourd'hui), il faut un site avec du contenu qui plaît aux internautes, qui est partagé, qui incite les internautes à revenir, etc... Bref, le référenceur ne doit plus seulement penser backlinks, balise H1, mots clés, etc... mais il doit avoir une forte vision marketing.

  26. Régis

    Lorsqu'on écrit un article comme celui là, j'imagine qu'à un moment ou un autre on fini par se dire qu'on va passer pour le fou criant à l'appocalypse imminente dans le hall d'une gare de province.

    Avant que tout le monde prenne consicence de ça, il va s'en passer du temps...

    Pour ma part, je suis sur le cul en ce qui concerne la signature unique des navigateurs. Je n'avais jamais entendu parler de ça. C'est dingue ce truc, et puis je viens de cliquer sur Test ME, et le résultat ne m'a pas plu.

  27. Sylvain Auteur de l’article

    @ Régis
    En effet, mais il semble que je ne sois pas le seul fou si j'en crois certains commentaires. Ça me rassure un peu 🙂

  28. Manu

    Concernant les données récupérées par Chrome
    Pas besoin d' installer un sniffer (même si ça serait intéressant de vérifier) , il ne faut pas chercher bien loin juste les Conditions d' utilisations de Chrome ici :
    http://www.google.fr/intl/fr/chrome/browser/privacy/eula_text.html
    Je vous ai sorti quelques extraits car c' est long à lire :

    6.1 Pour plus d'informations sur les pratiques de Google en matière de protection des données, veuillez consulter les règles de confidentialité de Google sur les pages http://www.google.com/privacy.html et http://www.google.com/chrome/intl/fr/privacy.html. Ces règles décrivent comment sont traitées vos informations personnelles et comment Google en protège la confidentialité lorsque vous utilisez les Services.

    6.2 Vous acceptez que vos données soient traitées conformément aux règles de confidentialité Google.

    7.3 Google se réserve le droit, sans toutefois s'y engager, de pré-visualiser, réviser, marquer, filtrer, modifier, refuser ou retirer tout ou partie du Contenu issu de tout Service. Pour certains Services, Google peut fournir des outils destinés à filtrer les contenus à caractère sexuel. Ces outils comprennent les paramètres de préférence SafeSearch (voir la page -http://www.google.com/help/customize.html#safe). En outre, il existe dans le commerce des services et des logiciels permettant de restreindre l'accès aux contenus qui vous paraissent inappropriés.

    20.1 Les conditions énoncées au présent article vous concernent si vous avez installé des extensions sur votre copie de Google Chrome. Développées par Google ou par des tierces parties, les extensions sont de petits programmes permettant de modifier ou d'améliorer le fonctionnement de Google Chrome. Contrairement aux pages Web classiques, certaines extensions disposent de droits d'accès privilégiés à votre navigateur ou à votre ordinateur qui les autorisent à lire et modifier vos données personnelles.

    20.2 Google Chrome recherche régulièrement les mises à jour d'extension disponibles sur des serveurs distants (hébergés par Google ou par des tierces parties), y compris, sans s'y limiter, des corrections de bugs et des améliorations de fonctionnalités. Vous acceptez que de telles mises à jour soient demandées, téléchargées et installées automatiquement, sans notification d'aucune sorte.

    20.3 Google identifie occasionnellement des extensions qui enfreignent des accords légaux, les lois, réglementations et règlements en vigueur, ou les conditions Google applicables aux développeurs. Google Chrome télécharge régulièrement la liste de ces extensions depuis les serveurs de Google. Vous acceptez que Google désactive ou supprime ces extensions à distance des systèmes des utilisateurs, à sa seule discrétion.

    Rien que le fait que les règles de confidentialités de Chrome soient "les règles de confidentialité de Google" vous donne une "dimension de l' infini" , ne parlons même pas du reste ...
    😉

  29. Gabriel

    Bonjour et bravo pour cet article bien écrit.
    Je ne suis pas expert, mais pour compléter voici un vieil article qui montre que Google est aussi présent dans Firefox : http://www.revoltenumerique.herbesfolles.org/2011/09/12/nettoyer-firefox-google-le-8e-passager/

    Il faut se le dire, Internet est un bel outil pour communiquer, s'informer mais n'espérez pas être anonyme même en étant prudent. C'est plutôt amusant de voir comment on peut être pudique, chercher à préserver son intimité dans la vraie vie, alors que sur internet on se met à nu sans se poser de questions.

    Courriels, navigateurs, vidéos, tablettes, mobiles... le produit, c'est vous 😉

  30. Nicolas Augé

    Merci pour ta réponse Sylvain.

    Je pense qu'au final j'y verrais beaucoup plus claire après la formation des frères Peyronnet en février ! 😉

    Là, j'ai surtout un point de vue qui s'attache trop au cartésien alors qu'avec Google le "magicien" qui envoi des satellites dans l'espace, je crois qu'il va être nécessaire d'avoir un esprit plus "ouvert" de mon coté.

    D'autant qu'au quotidien, j'attache beaucoup plus d'importance à la pertinence d'un contenu et à sa qualité plutôt qu'à un vulgaire gain de position qui n'est pour moi pas une fin en soi.

    Bref, j'en profite pour remercier tout ceux qui me permettent de faire évoluer ma façon de penser directement ou indirectement comme vous, Sylvain et Laurent.

  31. Oncle Web

    Sylvain,

    Exceptionnel article très exhaustif ! Tu aurais même pu ajouter comment Google trace tous nos déplacements avec nos mobiles et de là la possibilité d'hyper optimiser son ciblage local régional sur Android.
    Et pour ceux qui pensent que Google ne sait pas encore ce que l'on va diner..... ce n'est qu'une question de temps ! (bah oui si je dine avec mes Google Glass... il va peut être identifier tout cela.... et puis comme j'aurai la Google Watch il analysera aussi a quel heure je suis assis, puis les variations de mon rythme cardiaque a table .... et de la il en déduira si j'ai mangé un peu trop lourd type la fondu savoyarde de ce we ! et me recommandera directement dans mes Google Glass un medoc pour digérer ... qui me sera livrer ensuite par un Drone Amazon 😉
    (si on s'amusait a faire du prospectif a 5 ans..... c'est vrai que ca pourrait un peu faire peur.... mais c'est juste une question d'adaptation !

  32. Régis

    Nous sommes d'accord pour dire qu'il ne faut pas passer à côté de Google Plus.

    Mais du coup, concrètement, comment procéder pour s'y connecter sans se cramer dès la première seconde ?
    Avoir un navigateur uniquement pour utiliser ses comptes google (Plus, gmail, adwords, ... ) ?
    Se déconnecter après chaque utilisation ?
    Avoir carrément un autre PC ?? (pas la réponse que j'espère, j'ai deux PC qui ont lâché ce mois-ci alors je suis un peu short niveau PC disponibles là.)

    Paranoïa en marche.

  33. Manal

    En tant que SEO je me dis que c'est ce qui fera le référencement subtil, mais en tant qu'internaute Lambda .... ça fait peur !!!!

  34. Christophe BENOIT

    Les DNS de Google (que l'on paramètre dans les propriété de son ordi car ils sont plus rapides que ceux d'autres FAI ) : 8.8.8.8 et 8.8.4.4 pour ceux qui ne sauraient pas ce que c'est ou qui ne sauraient pas que Google est derrière.

  35. Olivier

    Merci Manu et Laurent, mais aucun des liens fournis n'indique si Google récupère la liste des URL consultées par un utilisateur de Chrome (ou alors j'ai mal lu). Ca n'a pas l'air si simple que ça de trouver cette info de manière officielle !

  36. Sylvain Auteur de l’article

    @ Nicolas

    Merci

    @ Oncle web

    Je parle du fait que nous soyons tracés avec les mobiles mais dans ma prospective, j'ai oublié les drones en effet 🙂

    @ Regis
    Pour ma part j'arrive au point ou je me dis qu'il devient impossible de se cacher...
    Sinon l'idée serait une IP par compte G+ et un navigateur neutre sans rien installé dessus afin d'avoir une signature numérique commune avec quelques milliers d'autres. Plus nettoyage de tous les cookies avant, et j'oublie sans doute des choses.

  37. Maxime

    Bonjour Sylvain,
    Je suis "sidéré" par la qualité de cet article. Je souhaiterai que tu puisses intervenir sur ce sujet au seocampus 2014 qui approche. Comme la plupart des organisateurs du seocampus sont des visiteurs assidus de ton blog et que la liste des intervenants n'est pas close, j'espère qu'ils te proposeront cette conférence. Ce pourrait aussi être une table ronde, par exemple avec Laurent (qui serait obligé d'en dire un peu plus), et, pourquoi pas la présence d'une "tête" de google.

  38. Pierre

    Par exemple en 2010 Schmidt disais déjà : "Dans un monde ou les menaces sont évidentes, il est trop dangereux de ne pas pouvoir vous identifier ..., nous pouvons prédire où vous allez aller ..."

    Google et autres sites (amazon, ...) utilise et surf sur la vague de la prolifération et l’accessibilité des données soit par le biais de ses propres services (navigateur, extensions, ...) ou par des partenariats.

    Je pense comme toi que google s'en sert pour façonner une serp selon les envies/humeur/habitudes/... de l'internaute et que le comportement de l'internaute est totalement tracké ... après à quel niveau exactement cela est pris en compte pour le positionnement, dur à savoir. ( @Laurent si tu as plus d'infos, ça m'intéresse 🙂 )

  39. Sylvain Auteur de l’article

    @ Maxime
    Sidéré ? Tu y va fort 🙂
    C'est surtout une réflexion de fond que j'ai depuis un moment et que je souhaitais partager.

    Mon souci reste le temps. Le SMX où je m'investis beaucoup, mon agence où le rôle de chef d'orchestre n'est pas de tout repos même si je suis super bien entouré. Je m'occupe aussi directement de nos clients en SEO, et à côté de cela, j'ai une femme, des enfants, des amis, bref, un peu à la ramasse sur tout.

    Du coup, difficile d'être partout ou je l'aimerais, même si un jour le SEOcampus finira par m'avoir à l'usure 🙂

  40. Florence - RaDianceConseil

    Salut à tous,

    Laurent évoquait la question en 2009 et pour notre part nous avons développé dès 2010 un bot sophistiqué qui permet de simuler les comportements en search de dizaines de milliers d'internautes via un pool de milliers de proxies et des user-agents tournant aléatoirement tout en respectant les moyennes globales (ne pas attirer le marteau). Et ça marche ! Mais il y a des conditions à réunir au préalable et il faut également que tous les métriques du site qui bénéficie de cette technologie augmentent en cohérence, c'est d'ailleurs un point que Sylvain évoque dans cet article.

    L'algo de Google tend à se rapprocher de l'intelligence humaine, c'est le fruit de sa complexité. Il est dès lors particulièrement intéressant de discuter avec des personnes spécialisées dans les sciences cognitives, cela permet de tirer des parallèles qui, avec un peu d'imagination et de créativité, peuvent être exploités dans le cadre de nos activités en tant que référenceurs.

    Grâce à tout cela et en particulier depuis Penguin, notre métier est devenu particulièrement passionnant !

    Amicalement,
    Florence.

  41. bob

    Je ne remets pas en question le fait que Google nous espionne à l'aide de logiciels espions + cookies (voir la dernière plainte déposé par Safari Users Against Google's Secret Tracking) et qui est recevable aujourd'hui par les tribunaux britanniques en dit long sur ce traking abusif de Google. Je remets en question le fait que Google utilise ces datas dans son Algo de recherche afin que des utilisateurs lambda notent des sites à leur insu.
    Faut-il rappeler qu'une enquête d'opinion se fait sur un panel d'environ 1000 personnes représentatifs de la société. Alors que dire quand il faut cibler sur une thématique en particulier. Google n'a pas ces testeurs virtuels. Ils sont aujourd'hui 100% humain, héhé!! Et tant que Google n'aura pas mangé FB et attendu au moins quelques années pour suivre l'évolution des profils, il va en couler de l'eau sous les ponts et les BLs auront toujours la part du ROI dans l'algo de Google. En attendant Google fait vivre G+ pour offrir a FB une concurrence à la con, car Google n’a jamais eu l’intention de prendre la place de FB, mais plutôt d’offrir a FB un moyen de s’étendre au maximum sachant qu’il finira par le manger. En attendant ilya des sites qui prennent la politique de Google au pied de la lettre et oblige même leurs fidèles lectures à mettre des liens sociaux FB ou G+ dans leur signature. Google won 🙂 again
    BOB

  42. Romain B

    Maps : pour indexer votre position
    Calendar : pour indexer les positions de vos futurs déplacements
    Drive et Gmail : pour indexer votre propre mémoire (je n'ai pas osé "cerveau")
    Suggest : pour valider votre profil
    News : idem
    Et il manque Picasa : pour indexer les visages....

  43. Tymotv

    Article très intéressant, mais une question me vient à l'esprit, comment fait on pour un site qui ne distribue que des vidéos pour faire un référencement naturel intéressant. En l'orientant pour l'utilisateur, inutile de mettre beaucoup de texte, au contraire ça poserai problème, pourtant sans texte, ou très peu, comment faire des liens naturels, il n'y a quasiment aucune occasion ??
    Exemple sur mon site -http://tymo.tv j'ai fait le contenu pour les utilisateurs, ce sont essentiellement des vidéos, avec une petite description, je n'ai aucun intérêt à rajouter plus de textes mais du coup je me retrouve un peu coincé pour faire le référencement.

    Une idée ?

  44. Le Juge

    Ola,

    Tiens ca faisait longtemps que j'avais pas spammé chez toi tiens ... Je suis plus mitigé que toi dans mon approche - est ce que GG a acces a toutes ces infos - OUI - est ce que GG les utilise... hmmm m'est avis que non - en tout cas pas efficacement et probabblement pas toutes - mais ca va venir doucement mais surement et j'espere que ca va venir plus doucement que surement deja parce que meme si je suis un "resigné" comme le souligne laurent et bien ca me fait un peu ch*er que GG sache tout de ma vie et peut etre meme plus que moi meme et puis surtout que comme dis plus haut dans les comm' les données internautes snt beaucoup plus difficile a manipuler et que si cela devenait la base de l'algo GG et bien nombre d'entre nous pourront mettre les clés sous le tapis et rentrer chez mémé (tu me diras ca me donnera l'occaze de monter mon restau de BBQ.... )

  45. Sylvain Auteur de l’article

    @ Florence
    Le tout dans la conception de réseau de robots, c'est d'être très critique sur celui-ci, et de prier pour ne pas avoir de bug.

    Tout à fait d'accord sur l’intérêt du métier quand les règles se durcissent (enfin, elles ont toujours été dures, mais maintenant on se fait choper).

    @ Bob
    Je pense que Google à beaucoup d'ambition pour G+, c'est une arme redoutable pour eux, ils ne sont pas près de lever le pied là-dessus.

    @ Romain
    Merci de compléter mon « Etc. »

    @ Tymotv
    Pour les sites vidéo, ont fait globalement comme pour les sites de photographes https://blog.axe-net.fr/conseils-referencement-site-photographe/

    @ Le Juge

    Le pire c'est qu'il en sait plus que toi sur ta femme !

    Je ne sais pas ce qu'il utilise déjà, je ne sais pas ce qui est utilisé algorithmiquement ou bien ce qui sert juste à allumer des voyants pour qu'un humain s'en occupe, mais l'avenir c'est Big Google et ce sera pire que Big brother. Parce que le Big data ce n'est pas que des mots en l'air.

    Par contre, je suis moins pessimiste que toi, le SEO ça n'est pas que des liens, et je sais que tu es le premier à le savoir.

  46. Le Juge

    @Sylvain
    Bien entendu le SEO ce nèest pas que des liens mais SI GG commence a SUR utiliser les données utilisateurs (de la meme m aniere quèil SUR utilise les liens en ce moment ... Il me semble que nos leviers SEO vont fondre comme neige au soleil - ou bien que notre taf va ressembler de plus en plus a du marketing ... euh classique on va dire

  47. Jordan

    Bonjour Sylvain, pensez vous que les fautes dans les commentaires peuvent influer sur la façon dont google regarde votre site et le mettre dans la colonne des sites pas sérieux ?

    Je m'explique mes pages contiennent uniquement des titres et une 20taine de photos et le reste c'est environ 2 à 20 commentaires, la plus part avec beaucoup de fautes.

    J'ai un référencement très important dessus qui n'arrête pas d'augmenter (38K v/j) donc je ne veux pas me prendre une claque à cause de ça, j'ai stoppé la validation des commentaires en attendant, j'en ai 270 en attentes dont la plus part avec des fautes... Beaucoup de fautes ! (pas quelques unes comme les miennes dans ce mail)

    GG interprète t-il les commentaires différemment que le contenu textuel du site et dans ce cas pas de soucis la dessus ? Ou alors faut-il ne pas être naturel sur ce point la et corriger toutes les fautes dans chaque mail ?
    Merci.

  48. Sylvain Auteur de l’article

    @ Jordan
    Je commencerai par une logique "visiteurs". A la longue, les textes truffés de fautes, on n'a pas envie de les lire, donc on reste moins longtemps sur la page et Google le sait...

    Donc si tu peux corriger le plus gros, c'est mieux. Après, je pense que quelques fautes ne sont pas forcément très gênantes, en revanche fait quand même attention à la syntaxe.

  49. Jordan

    Ok merci je vais faire ça !
    Concernant l'article je suis tout à fait d'accord et ça fait 2 ans que je ne fais que du marketing seo, je ne fais jamais de lien et ne m'occupe pas du tout de mon réf, je fais uniquement de l'amélioration sur l’expérience utilisateur... les résultats sont énormes mais ça prends du temps de ne pas tricher et surtout il faut avoir de solides bases en marketing, création de marque, ton rédactionnel, fidélisation, etc...

    Seule question que je me pose c'est l'utilisation de google+, je ne l'utilise pas, j'ai par contre un facebook pour ce site, j'ai bien peur qu'un jour GG me fasse une "crise de jalousie" pour cela et je n'ai pas du tout envie d'utiliser G+, mon public n'est pas présent dessus ou alors très peu, il ne sera pas super actif et j'en suis certains qu'il risque de ne pas être très actif et peut être renvoyer une mauvais image à GG.

    Je bute sur cette question depuis pas mal de temps...

    ps : je déconne sur la "crise de jalousie" mais on se comprend la dessus je pense. En gros qu'il boude ceux qui ne le suivent pas dans cette aventure et qu'il applique une pénalité plus ou moins importante, je pense pas que ça arrivera demain mais d'ici 2 ou 3 ans c'est fort possible, non ?

  50. Sylvain Auteur de l’article

    @ Jordan
    Alors je te conseille vivement de lire mon prochain article (dimanche 26 janvier 2014) 🙂

  51. Jordan

    Ah... ça va parler de la relation google/expedia ? Les humeurs de GG...
    A dimanche 😉 Merci.

  52. Monica Médias

    J'ai fouillé tout partout jusqu'à la mi-février, mais faut se rendre à l'évidence, l'article ci-dessus avec sa mine d'or de commentaires est bien le meilleur du mois de janvier (et donc le premier en lice pour l'année 2014 :-).
    Sacrebleu,tout y est! Une compression nerveuse de l'histoire du SEO et donc de GG: vous savez ce moteur dit d'abord de recherche avec son apolitique PageRank, devenu insensiblement moteur de solutions via le knowlegde graph et surtout ses sites maison et adwords, puis se muant (à la surprise pas très générale) en moteur de surveillance traquant et fichant ses propres visiteurs, via la pléthore d'outils tous aussi gratuits que mouchards.

    Bref bravo pour cet inventaire doublé d'une prospective à faire retourner Orwell back to 1984. Par plaisir cynique, j'ajouterais à la fresque, après la livraison de médocs par Drone Amazon prédite par Oncle Web, le bouclage de la relation client avec un ultime service GG et de leur filiale Boston Dynamics, tel que par exemple, l'envoi aux mauvais payeurs de ces fameux chiens-robots et autres monstres courant plus vite qu'Usain Bolt.
    Car, "le clou qui dépasse appelle le (robot)-marteau" (ou bien la NSA)...

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