Grosse réédition de cet article suite à un courrier d'avocat mandaté par Convertible de France.
Le 14 décembre dernier, je publiais ici un article relatant la manière dont un acteur du web se positionnait sur Google avec le programme Adwords sur des marques concurrentes.
J'y précisais que la pratique est totalement légale, mais Home Concept Paris (propriétaire de l'enseigne susmentionnée) n'ayant pas apprécié certaines tournures de phrases, voici donc l'article remanié ce 27 janvier. Tous les jugements de valeur ou interprétables comme tels ont été supprimés.
La question se pose donc ainsi : Peut-on acheter une marque concurrente sur Adwords ?
La réponse est : Oui.
La guerre du canapé convertible
Est-ce l'augmentation des prix des surfaces habitables qui en est la cause ? En tous cas, la thématique du canapé convertible permet d'assister à une véritable guerre sur Google au travers des annonces Adwords.
En effet, depuis la mise en œuvre de Google Shopping, Adwords est devenu la seule manière d'être visible au-dessus de la ligne de flottaison sur bon nombre d'ordinateurs.
Comment se placer sur le nom de ses concurrents avec Adwords
Pourquoi se limiter à acheter une expression descriptive d'un produit quand on peut acheter comme mot-clé sur Adwords la marque de son concurrent ? Une seule contrainte à cela, ne pas afficher le nom du concurrent dans le texte de son annonce. Cette méthode est parfaitement légale et cette légalité confirmée plusieurs fois par la jurisprudence comme en témoigne ces quatre exemples :
Un client Adwords qui par étourderie ne contrôle pas les mots-clés qu'il achète peut se retrouver avec une marque concurrente parmi ceux-ci. Est-ce le cas des exemples ci-dessous ? Peut-être. Mais même si la méthode est faite en connaissance de cause, elle est autorisée légalement. Pour preuve un des concurrents en exemple ci dessous a déjà attaqué en justice Convertible de France sur ce point en 2013, et comme le démontre le fait que Home Concept Paris à gagné en justice, cette pratique est je le répète parfaitement autorisée. Elle ne constitue en aucun cas un acte de parasitisme.
Les exemples concrets à titre d'illustration
Conformément à mes habitudes sur ce blog, j'aime être concret et montrer des exemples, je reprends donc ceux de l'article initial. Je précise à l'attention du cabinet ACBM-avocats que ces copies d'écran faites sur Google sont le reflet d'une pratique légale d'achat de mots-clés et je n'apporterais donc aucun jugement de valeur personnel sur celle-ci (ce que j'avais pu faire précédemment).
Notons donc que Google propose souvent de lui-même l'achat de marques concurrentes dans un univers thématique donné. En général, on supprime ces marques des listes proposées par Adwords par fair-play vis-à-vis de ces dernières. Quand on oublie, on acquiesce souvent à la demande du concurrent qui en fait la demande, ceci m'est d'ailleurs arrivé récemment pour un client, le site LaRedoute (que je remercie) a supprimé la marque de ma cliente en 2 jours de sa liste adwords.
Exemple n°1 requête "Topper"
Sur la requête "Topper", une enseigne spécialisée dans les canapés et fauteuils (voir le site).
En tapant cette requête, vous verrez que le site convertibledefrance.fr apparaît en Adwords premium au-dessus des résultats naturels. C'est possible en achetant le mot-clé "Topper" sur le programme Adwords, ce mot-clé peut d'ailleurs être proposé par Google comme mot-clé connexe à un autre comme "canapé convertible". Le client Adwords n'a qu'à valider cette proposition globale.
Exemple n°2 requête "Mobeco"
On continue avec la requête "Mobeco" un autre acteur du marché du canapé-lit et de la literie (voir le site).
On constate que le principe est le même, en repérant un moyen très judicieux d'orienter le visiteur vers le second résultat premium Adwords (le premier étant celui de la marque tapée en requête) grâce à une accroche proposant -60% sur les convertibles. Bien joué !
Exemple n°3 requête "La maison du convertible"
Un autre exemple avec la requête "La maison du convertible" un autre acteur du marché du canapé convertible (voir le site)
Pas de changement dans la technique employée. Toujours la proposition d'une offre à -60%. Mais dans ce cas, l'annonce premium de "Convertible de France" passe au-dessus de celle de "La Maison du Convertible". Pas de chance pour cette dernière qui verra sans doute facilement partir vers d'autres horizons des visiteurs qui avaient pourtant tapé sa marque dans Google. Une fois de plus, bien joué, surtout en ayant réussi à se placer au dessus de la marque tapée dans la recherche.
Existe-t-il des exceptions ?
Oui ! Mais il faut être gros, très très gros. Et on retourne dans le monde du canapé (entre autres) avec Ikea. Avez-vous remarqué qu'il n'y a jamais aucune annonce Adwords en tapant la marque seule ?
Idem pour la marque Vuitton avec laquelle Google a passé un accord après 10 ans de bataille juridique.
Et dans cette bagarre, devinez qui gagne à tous les coups en profitant des budgets destinés à se rendre impérativement visible en haut des résultats ?
Comment éviter de se positionner sur des marques concurrentes ?
Si vous constatez que Google vous propose le nom de concurrents parmi les mots-clés connexes à ceux que vous avez choisi, vous pouvez vous assurer de ne pas vous rendre visible sur ceux-ci en appliquant ces explications simples de Google : https://support.google.com/adwords/answer/2453972?hl=fr
Pour aller plus loin sur le sujet
Un article de Raphaele Rivais du Monde sur cette pratique dans hôtellerie.
Avant de commenter
Merci à tous de n'être désobligeant envers personne quand vous commentez cet article...
J'ai du supprimer les précédents commentaires pouvant être jugés comme tel.
Même chose avec les concurrents de Dukan http://www.tubbydev.com/2014/12/la-r%C3%A9alit%C3%A9-de-lachat-de-marque-comme-mot-cl%C3%A9-google-adwords-exemple-avec-dukan.html
Excellent article !
Venant du "monde de l'ameublement", j'ai déjà constaté ce phénomène lorsque je fais des campagnes adwords. Mais il faut dire que c'est adwords qui te propose les mots clefs de tes concurrents.
Je vends des lits en forme de voiture pour les enfants et les mots clefs qui me sont proposés sont par exemple : lit voiture but ou lit voiture conforama.
Bref la boucle est bouclée.
Notre agrégateur de flux en a fait les frais avec un concurrent à lui un peu agressif sur le marché. Ils se sont expliqué mais je pense qu'en effet comme rien n'y fait niveau légal, c'est peine perdu. En tout cas la perte de trafic est évidente.
j'ai tapé tes mots clés mais je ne vois pas les annonces des concurrents 🙂
je pense qu'il se peut ....parce que tu navigues sur différentes en relation avec l'ameublement et que tu as visité les sites des concurrents ...alors adwords te montre les pubs des concurrents sur ces mots clés .....une sorte de retargeting facon criteo mais par google adwords
qu'en pense tu ?
essayes en utilisant un navigateur en mode caché car avec les cookies tes recherches sont différentes
Je trouves cela immoral.
@ Tubbydev
Merci pour cet autre exemple.
@ Sébastien
Pas étonnant en effet, Google a tout à gagner avec ces pratiques.
@ Rodrigue
Personnellement je trouve étrange que des juges acceptent cela, mais bon, la loi est la loi.
@ Greg
Il y a longtemps que je ne me fais plus piéger avec ça 🙂
Et puis une campagne Adwords, on l'arrête et on la reprend quand on veut, c'est pour cela que j'ai mis des copies d'écran.
Ce matin, c'est "laboutiqueducanapelit.fr" que je trouve sur la requête "topper", c'est visiblement une pratique courante dans cet univers. Copie écran ci-dessous :
@ PA
Je ne pense pas que la morale soit un mot très utilisé chez les marchands de canapés 🙂
Après, l'éthique... Il suffit de voir ce que racontent certains vendeurs de canapés dans certaines enseignes sur la nationale proche de chez moi...
Merci Sylvain pour les liens vers la jurisprudence, je pensais que c'était illégal.
En tout cas pour ma part j'estime que c'est immoral.
Il faut remarquer que dans la plupart des cas où l'annonce d'un concurrent apparaît malgré la présence d'une marque, c'est que ce concurrent a acheté des mots en ciblage trop large. J'en ai déjà parlé à Google lui-même qui apparait sur certaines requêtes avec ma marque WebRankInfo 😉
@ Olivier
Comme toi je croyais que c'était illégal, mais Florian Marlin (spécialiste es Adwords) m'a confirmé la légalité de la démarche. Voila pourquoi je suis allé cherché des jugements pour vérifier ce qu'il en était concrètement.
Hello,
C'est sûr que c'est 100% immoral et 100% biz.
Ce qui se fait aussi est de contacter l'annonceur concurrent et de négocier avec lui afin qu'il retire (mette en négatif) ton nom de marque. Dès fois le SEA retire assez vite le KW.
Ce que je peux dire c'est que tu n'as pas forcement de bon taux de conversion en faisant cela, tu ne valorises pas ton image et en plus les CPC explosent, sauf si tu vas jusqu'à faire des pages d'atterrissages spécialement conçues pour cela, légalement pour moi très moyen...
Donc perso ok ils le font mais est ce rentable ?... à voir j'aimerais avoir l'avis d'un expert tel que Florian Marlin pour savoir ce qu'il en pense.
Bonjour,
article simple et efficace. je pense que tout le monde à compris.
C'est une pratique que j'utilise depuis bien longtemps. Mais de moins en moins. En effet, c'est arrivé fréquemment que la marque lesée s'en rende compte. Puis alors se manifeste par e-mail ou téléphone, avec même parfois les PDG qui s'appellent entre eux. Et généralement, cela se termine par un mail qui rappelle que nous étions parfaitement dans la légalité, tout en signalant que par pure courtoisie, afin d'entretenir de bonnes relations de concurrence, nous avons retirer ces annonces.
Finalement, il faut avoir un moyen de faire pression. Il suffit parfois demander le retrait, en signifiant que dans le cas contraire, il sera pris act du refus et de la position prise par le concurrent, pour que l'annonce soit retiré. La crainte d'une représaille tout autre suffit à faire faire machine arrière.
Mais j'avoue, quand on en est la "victime", cette pratique adwords est moins rigolotte.
Bonjour,
Pour répondre à 256 couleurs:
Je confirme qu'en règle générale, ce n'est pas rentable. Mais il y a des exceptions, comme d'habitude il faut tester et regarder le ROI de ta campagne où tu cibles les marques concurrentes. Mais ce qui est sûr c'est que ton Score de Qualité sera faible (en tout cas plus faible que celui qui possède la marque), tes coûts par clic seront donc plus élevés à position égale.
Et cela fonctionne beaucoup mieux si le propriétaire de la marque n'est pas présent sur Adwords.
La meilleure parade à cette stratégie, c'est de contacter directement le squatteur et de lui demander de mettre en exclusion les mots clés de la marque en exact et expression, sans quoi tu lui expliques que tu feras exactement comme lui (et que les CPC de sa campagne Marque vont donc bien monter). S'il a un minimum d'intelligence, il le fera car d'un point de vue rentabilité, ce n'est absolument pas dans son intérêt.
Mon article d'il y a 2 ans sur le sujet reste toujours d'actualité !
http://www.conseil-adwords.fr/confirme/conseil-adwords-se-placer-sur-une-marque-concurrente.html
Après, dans certains secteurs, la bataille doit faire rage et il faut reconnaître que c'est difficile de contacter et de s'entendre avec tous les concurrents, comme dans l'exemple choisi par Sylvain.
Merci Alex pour tes précisions et le lien vers ton article très explicatif.
re bonjour, c'est encore moi...
Une réflexion sur la raison de la légalité de la chose.
Le fait de tout autoriser permet de traiter tout le monde sur un même pied d'égalité, et d'éviter deux écueils.
1° Premier problème, minime je l'accorde. Acheter le mot convertible permet de ressortir sur la maison du convertible. Mais comment savoir pour la maison du convertible, si le concurrent achète la marque en entier ou juste un mot. Ils font comment pour se renseigner avant de porter plainte ? je l'avoue, cet argument est bof.
2° Second problème (les connaisseurs diront que je suis naïf en n'écrivant pas deuxième problème) : Si l'achat d'une marque est interdit. Alors comment faire si demain une entreprise s'ouvre avec pour enseigne "Le Convertible" ? on ne va pas interdire tous les mots du dictionnaires non plus. Ou si j'ouvre une société table-basse.com, je ne vais pas empêcher mes concurrents d'acheter "table basse".
Il parait donc plus simple de laisser les vannes ouvertes.
J'espère avoir fait avancer le schmilblick..
@ Régis
Sans vouloir m'avancer de trop, on ne peut pas déposer une marque sur un nom commun si on exerce dans le domaine d'activité de ce mot. Par exemple, Orange a déposé ce mot comme marque et c'est autorisé car il ne vend pas d'oranges.
Bon dans les faits,tu peux déposer le nom, mais les juges t'enverront balader si tu intente un procès en contrefaçon.
Tiens, de quoi t'amuser ici : 🙂
Très bon article, sur un sujet pour lequel on m'interroge toutes les semaines.
Cette pratique ne date pas d'hier, mais dans beaucoup de cas, l'éthique et la morale jouent heureusement ! Dans de nombreux secteurs, une règle implicite de non-débauchage des clients via le nom de marque est en place tacitement : "Tu ne viens pas sur mes plates-bandes, je ne vais pas sur les tiennes".
Comme je l'explique dans le Guide des Liens Sponsorisés, c'est le comportement que je recommande. Et si un concurrent se retrouve sur votre nom de marque, la discussion intelligente permet souvent une résolution à l'amiable, et une mise en négatif des deux côtés. Car oui en effet, Google propose parfois les noms de marques concurrentes comme mots clés dans ses "opportunités", que des annonceurs peuvent ajouter par mégarde, et dans ce cas-là, il n'y a pas d'envie de nuire.
Par ailleurs, il est vrai que l'achat d'un mot générique en ciblage Large peut entraîner l'affichage d'une annonce sur une marque concurrente, notamment si cette dernière contient ce mot générique. Enfin, avec son système d'affichage "basé sur la session", AdWords peut par lui-même décider d'afficher des annonces qu'il juge pertinentes si elles sont liées à des mots clés en Large, et ce y compris sur des marques. Donc attention avant de crier au parasitisme volontaire de marque !
Une fois que c'est dit, il y a certains comportements qui relèvent évidemment du parasitisme de marque souhaité, comme c'est le cas dans l'exemple cité. Et dans ces cas hélas, on ne peut pas faire grand-chose, et hélas, c'est efficace pour le concurrent (souvent moins important que la marque visée", qui certes ne réponds pas à la requête de l'internaute, mais qui avec une annonce bien calibrée, et surtout des prix ou une offre plus intéressante, peut faire mouche auprès du client ! Donc certes les taux de clics et de transformation n'ont rien à voir avec des noms de marque classiques, mais c'est souvent rentable (pour te répondre 256 couleurs). D'autant plus qu'un client piqué à la concurrence est plus valorisé qu'un client qui n'y était pas auparavant.
Il n'y a pas de solutions miracles hélas, à part travailler son annonce marque pour qu'elle soit placée en 1er résultat devant l'annonce concurrente (texte d'annonce, CPC...). Plus votre annonce sera performante, moins le sera celle du concurrent et son Score de qualité en pâtira (et donc ces coûts augmenteront). Et important : protégez au moins l'apparition de votre marque au sein des textes d'annonces, c'est déjà ça (comme ne l'a pas fait Mobeco).
Je signale au passage, comme le souligne le blog d'Ads Up, qu'il est cependant possible de protéger l'achat d'une marque protégée sur Bing Ads, car la régie n'a pas (encore) subit les foudres d'un jugement. Source de l'article : http://ads-up.fr/blog/bloquer-lachat-marque-possible-bing-ads/
Au plaisir de vous lire 🙂
@sylvain
ok, j'entends bien tes arguments. Mais donc je vends mon service de réparation, et mon entreprise s'appelle Chocolat. jusque là, tout est normal.
Donc si la loi se mets à interdire le "parasitisme de marque" , je vais me retrouver à faire un procès car un concurrent à acheter le mot chocolat sur Google Adwords. On est pas loin d'atteindre le burlesque tout de même.
Au final, je crois que c'est une technique qui fonctionne très bien tant que "pas vu pas pris" par le concurrent. Puis qu'une fois que le pasitisme est remarqué, alors dans 90% ça se conclut par une poignée de main virtuelle. "Tu ne viens pas sur mes plates-bandes, je ne vais pas sur les tiennes" comme le dit Florian.
Mais l'article n'en demeure pas moins très intéressant 😉
@ Régis
Là où tu as raison, c'est que dans le cas que tu cite, Google ne peut clairement pas faire la police.
Par contre, les jugements m'étonnent, mais bon, dura lex sed lex.
Sylvain: mais de rien
Je confirme que lorsque tu veux envoyer le formulaire de protection de marque Google Adwords (qui permet uniquement, comme Florian l'a dit, d'empêcher un concurrent de communiquer sur ta marque dans les textes d'annonces), Google se réserve le droit de le refuser si la marque est trop générique, j'ai déjà eu ce cas.
Immoral oui certes, mais il faut savoir que même le conseiller Google Adwords le conseille à ses clients...
Là où il y a du fric, il y a moins d'éthique :p
+1 Fabrice : c'est vrai que dès qu'on parle de fric, on oublie tout cela.
J'ai vu une fois un affilié-keyworder qui surenchérissait sur un nom de marque. Quand on regarde l'annonce, il mettait même la mention "Boutique Officielle" et il imitait la vraie annonce.
Bonjour,
Ca fait un moment que ca existe et ca tend à se développer avec les strategies dites "guerilla" proposées par des acteurs comme TVTY. L'idée etant d'acheter la marque des concurrents lorsque ceux-ci sont en TV. C'est du RTB sur AdWords déclenché via un contexte offline. C'est encore bien plus vicieux que de bider au hasard sur les concurrents. Après l'interet est a confirmer...
Adwords, c'est un peu la foire à ce niveau là. On peut venir de fait parasiter à son tour ou en parler directement avec les concernés. Google a fait le ménage sur l'affichage naturel, mais pas sur Adwords : enjeux de légalité et d'argent. Maintenant, se pose quand même la question de la conversion sur ce type de mots-clés.
Attention aux accusations faciles, j'ai parfois fais la même chose sans le vouloir, suffit d'acheter convertible en large, et on se retrouve positionné sur la maison du convertible sans le vouloir.
Un annonceur ne se doit pas de connaitre toutes les marque existante, cela dit dans mon cas dès lors qu'un concurrent me contacte pour me signaler ce type de présence, je met le mot clé de la marque en négatif. Tout ça pour dire qu'on peut être de bonne fois en faisant cela. On peut pas non plus acheter que des mots en exact. Et dans mon cas les quelque fois ou ça m'arrivait, je constatait que les marque concurrente ne m'apportait aucune conversions de toute manières alors c'est pour dire....
Enfin bref, je trouve ça moyen de mettre au bûcher ces marque publiquement sans savoir ce qu'il en retourne réellement...
Désolé pour le double poste.
Cela dit j'admet que pour mobecco et topper, difficile d'y être par hasard. Par contre nous on à déclarer notre marque chez google par le biais d'un formulaire, et quand c'est fait, impossible d'apparaître sur le mot clé unique de la marque, il faudrait que chaque marque le fasse, parce que le deuxième truc quand on gère une campagne adwords, c'est que si on gère beaucoup de mot clé on est vite tenté d'ajouter en exact certain nom de marque sans savoir que c'est des marques, on s'imagine que c'est des termes technique ou du moins une recherche qui converti donc on l'ajoute. A chaque marque de se protéger aussi, encore une fois impossible de faire des recherche sur chaque mot clé pour être sur que ça ne concerne pas une marque.
@ Mitsu
Je n'accuse personne, surtout pour une pratique légale. C'est juste un constat.
Et sinon, comme tu le dis dans ton second commentaire, l'achat en adwords des marques topper et mobeco ne sont pas un hasard. Après, acheter un nom de marque sans savoir que c'est une marque me semble bizarre pour un professionnel, non ?
Oui en effet, pour le coup, difficile de le faire par hasard dans ce cadre là, d'ou mon double poste pour corriger, je m'étais empresser de répondre avec l'exemple "maison du convertible". Surement du fait que je me suis déjà fait limite insulté pour ce genre de délire ou j'apparaissait à cause d'un mot clé en large.
Sinon tu ne vas pas ajouter un concurrent que tu connais bien dans ton secteur ou un géant type Amazon ou Cdiscount par hasard. Par contre quand tu bosses pour un gros annonceur (beaucoup de produits => beaucoup de mots clés) seul sur Adwords, tu fais beaucoup de traitement par lots, du coup tu peux facilement faire une connerie sur un mot clé. Ajouté à cela qu'il y a des marque assez générique qui ne font pas marque au premier coup d'oeil. Maintenant comme l'a dit Florian, si l'annonceur est de bonne foi, tu le contact, il met le mot clé en négatif sur le champ. Dans la majorité des cas je pense on se rend compte qu'il n'y a effectivement pas intention de nuire.
Mais bon effectivement ici ce n'était pas le bonne exemple pour s’exciter, mea culpa.
@ Mitsu
Il n'y a pas de mal, d'ailleurs, j'apprécie les commentaires comme les tiens qui permettent d'avoir des avis personnels qui partent d'une véritable expérience.
Salut,
Ce qu'on remarque sur le cas que tu mets en lumière, c'est le manque d'optimisation des campagnes de Topper, Mobeco résiste beaucoup mieux en prenant une bonne part de l'espace attribué.
En protégeant leur mots clefs de marque avec une campagne Adwords optimisée convenablememt, on fait d'une part monter les enchères, puis on prend plus de place sur la page, liens de site avec extrait, extraits enrichis (locaux, sociaux, téléphone, site web, CTC...)
C'est difficile d'avoir un bon quality score sur une marque concurrente ça peut coûter. Ça peut ne pas être pertinent de citer la marque dans l'annonce, la page de destination ne sera pas en rapport avec le mot clef, ils s'appuient en fait sur un possible bon CTR grâce à l'offre promotionnel clair. Mais si on prend l'espace on va faire baisser leur CTR, leur quality score et faire monter leur budget, me semble-t-il?
En tout cas ça me semble essentiel de se positionner sur la concurrence si le nom de marque est pertinent (soit connu et ne souffrant pas d'équivoque).
@+
Ola Sylvain!
Eh oui le parasitisme de marque c'est une plaie surtout quand il ne s'arrete pas uniquement au concurrent - Sur mes sites japonais tres recemment j'ai du batailler avec les affiliés - mais bon maintenant c'est fini on a blindé nos conditions d'affiliations.
Sinon le parasitisme c'est quelque chose que je connais bien depuis que je suis dans l'optique - dans la mesure ou on se tire la bourre entre gros en plus - a priori la situation a plus ou moins été réglée entre "gentlemen" on va dire - avec un accord plus ou moins verbal sur le fait de ne pas faire d'encheres sur les Marques des copains - Sauf si la marque est un mot clé (par exemple glasses.com ou glasses-usa.com).
D'un point de vue purement business - a priori - mais ca peut dépendre de la thématique (d'ailleurs ce serait interessant d'avoir des chiffres) - je ne pense pas que ca ait un impact fort sur tes ventes a partir du moment ou ta marque est bien implantée - ca fera monter les CPC un poil maisen termes de perte de trafic / pertes de business - pour moi par exemple c'est a la limite du négligeable (mais je suis un gros, au canada ma marque est connue) - quand tu es plus petit... la ca peut probablement poser plus de problemes effectivement.
D'un point de vue personnel j'ai toujours recommandé de ne pas faire de pub sur les marques des concurrents - juste pour ne pas les voir eux faire de la pub sur le mien - et d'ailleurs je pense que si une partie des gens concernés par la strategie de "convertible de france" commencait a faire la meme chose sur leur marque, ils se calmeraient - sans compter qu'avec un peu de buzz cet article risque de venir les chatouiller au niveau organique...
Depuis que j'ai su que l'on pouvait acheter des mots-clés pour apparaitre dans les 1ère position, je ne clique plus sur les résultats "annonce". Mais trop peu de gens le savent. Les fautifs sont autant ceux qui achètent les mots-clés pour détourner le trafic, que le moteur de recherche qui trompe l'internaute en donnant des résultats faussés.
Immoral ou pas, peu importe, il faudrait au moins que tout le monde connaisse cette pratique pour cliquer sur un lien commercial en tout état de cause.
La pratique est légale mais certains ne l'appliquent pas de manière correcte.
Il suffit qu'une annonce contienne le balise Keyword (dans le titre) par exemple, et tu vas te retrouver avec le nom de la marque concurrente dans le titre. J'ai déjà eu le cas de certains concurrents qui me disaient qu'aucune annonce ne contenait la marque de mes clients, sur le fond c'était juste, mais si tu intègres cette balise ce n'est plus le cas.
C'est l'équivalent de la N13 mais sur le waibe 🙂
"Bref, tout ça pour dire que je voudrais etre bien qu'on me considére en tant que tel "
@ Partick
Merci de l'info. Les utilisateurs Adwords doivent donc faire particulièrement attention à ce qu'ils valident.
@ Axel
Pas compris
@ Perceval
Ou que l'on ne me confonde pas 🙂
Ce genre de redirection de trafic devrait être illégale ...
@ Akrem
La jurisprudence montre que les juges considèrent aujourd'hui systématiquement que c'est parfaitement légal.
Bonjour,
La jurisprudence confirme sa position extrêmement libérale, y compris pour les requêtes larges:
A mon sens, le débat portera plus sur la rédaction de l'annonce ou la présentation du site de l'annonceur que sur le choix ou la suggestion des mots-clés en tant que tels.
Est-ce qu'il y a un risque de confusion entre son site et celui de son concurrent ou bien entre les produits vendus?
Peut être dois tu préciser le cadre pour lequel ce fournisseur a le droit de faire du parasitisme … parce que pour moi s'en est, c'est la définition même … se nourriture au dépend de … qui n'a d'ailleurs pas qu'une connotation négative !
Bref …
On a le droit d'être positionné sur les mots clés de la marque d'un concurrent à condition de ne pas induire en erreur la personne sur la destination du clic.
Ici canapé convertible est clairement identifié et on fait bien la différence avec Tonner …
Il ne peut y avoir de confusion. Donc c'est légal …
Sebastien
Bonjour,
je relance ce poste avec une légère nuance.
Je souhaite savoir comment est considéré un site qui vend des produits de plusieurs marques différentes. Peut-il utiliser des mots-clés de type : nom de marque dans ses annonces ? Est-ce une bonne pratique ?
Quel est votre avis ?
Pour reprendre l'exemple avec Amazon, je ne trouve pas d'annonce de leur part associée à un nom de marque exclusivement. Y a-t-il une raison (autre que le fait qu'Amazon n'a pas besoin de ça) particulière ? Ou est-ce que cette pratique pose un problème quelconque ?