Comment éviter les mauvaises surprises techniques pour son site

C’est en accompagnant un client sur un projet SEO lors d’une refonte qu’au moment de la mise en ligne, certains blocages ont failli tout faire capoter. Donc à toutes les TPE / PME, je conseille de bien faire attention à ces quelques précautions qui suivent…

Qui gère votre nom de domaine ?

Situation quasi inextricable de mon client. Son associé qui avait géré cet aspect ne faisait plus partie de la société. Le nom de domaine était géré par un free-lance, tout étant mélangé sur le compte de ce dernier (tous ses clients), il ne voulait pas laisser accès à son compte. Et qu’arriverait-il si ce free-lance disparaît de la circulation ?

Je vous passe les joies des recherches, surtout avec les données anonymisées du Whois…

Bref, la bonne démarche c’est :

  • Réservez-vous même votre nom de domaine. C’est bien plus facile que vous ne le pensez. Choisissez par exemple un fournisseur (registrar) fiable et français tel que gandi.net.
    De cette manière, vous en êtes le propriétaire, vous éviterez les agences peu recommandables qui pourraient vous demander beaucoup de sous pour celui-ci si un désaccord arrivait entre vous.
  • Pour le mail du propriétaire (qui permettra d’accéder au compte gandi), choisissez une adresse mail durable (toujours accessible dans 10 ans…), un mail créé chez Gmail par exemple (et ne perdez pas le mot de passe de cette adresse mail…).
  • Attention, c’est sur ce mail que vous recevrez les alertes qui vous rappellent de renouveler (et payer) votre domaine tous les ans. Si vous avez peur d’oublier et que vous travaillez avec une agence sérieuse, vous pouvez les mettre en contact de facturation, ce sont eux qui recevront l’alerte et paieront pour vous puis vous refactureront.
  • Toujours pour faciliter la gestion, vous pouvez mettre votre agence en contact « technique », elle aura accès aux éléments qui lui sont utiles, mais le propriétaire, ça restera vous.

Où est hébergé votre site ?

Là aussi, ce fut un peu la croix et la bannière d’aller retrouver les informations concernant l’hébergement du client. Ces infos sont pourtant capitales. Le nouveau free-lance ne savait pas où uploader le nouveau site, et nous, nous n’avions pas l’info pour gérer les redirections 301 nécessaires dans le cadre de notre accompagnement SEO.

Les solutions en bref :

  • Plusieurs solutions s’offrent à vous. Pour notre part, nous proposons souvent l’hébergement sur un de nos serveurs dédiés. En quelque sorte nous mutualisons nous même. Ceci permet d’assurer une excellente performance pour des coûts qui restent raisonnables.
    Attention, si des intervenants externes doivent intervenir sur votre site, l’agence doit vous fournir des accès (FTP, Base de données, etc.)
  • L’hébergement mutualisé. Dans ce cas, vous pouvez commander et régler directement l’hébergement de votre site chez un hébergeur. Suite à tous les soucis rencontrés ces dernières années on vous conseille de vous renseigner si vous choisissez OVH, mais sinon il existe des tas d’autres hébergeurs très sérieux en France, par exemple : o2switch.fr
  • Là encore, conservez bien toutes les informations d’accès à votre hébergement. Vos prestataires pourront avoir besoin de l’accès FTP, de celui à la base de données, ne serait-ce que pour mettre votre site en ligne ou y apporter des modifications.

En résumé :

Soyez le propriétaire de votre domaine, et soyez certain d’avoir toutes les informations nécessaires pour accéder à la gestion de votre domaine et hébergement. Vous pouvez même les imprimer et les mettre dans un dossier que vous ne perdez pas !

À lire par ailleurs : Qui est le propriétaire de votre site internet ?

Crédit image : waferboard on FlickR

(je recevrai un mail quand un article est publié (no spam)

2 thoughts on “Comment éviter les mauvaises surprises techniques pour son site

  1. Decoeur

    Ne jamais prévoir de refonte un vendredi ^^ je m'en souviens 😉
    Préférence pour o2switch qu'avec OVH, je sais pas pourquoi...

  2. Sylvain Auteur de l’article

    Ah oui le vendredi est à fuir pour une mise en production, à moins de vouloir travailler le week end pour corriger les bugs éventuels.

    La référence à ces hébergeurs est un simple exemple 🙂

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