Save the PageRank !
Depuis que Google a supprimé l'affichage de la répartition du PageRank dans ses outils pour webmasters (Google webmaster tools), la blogosphère SEO s'est empressée de relayer la nouvelle à corps et à cris, en finissant d'enterrer ce pauvre PageRank alors qu'il bouge encore.
D'ailleurs, la mise à jour du PageRank de la Google Toolbar ce 30 octobre dernier a fait couler pas mal d'encre une fois de plus dans les forums, malgré cette mort annoncée. Le pauvre PR n'en finira-t-il donc pas d'agoniser pendant plusieurs années ?
Mais d'ailleurs, de quel PageRank parle-t-on ?
N'y aurait-il pas un PR multifacettes chez Google ?
Vous l'aurez compris, ce titre « Il faut sauver le soldat PageRank » est avant tout humoristique. Les experts en référencement n'accordent plus vraiment d'importance au PR depuis bien longtemps, car le positionnement d'un site ne se joue plus sur ce critère unique.
Mais qu'est-ce que le PageRank ?
En fait, les discussions vont bon train, car on constate que la définition du PageRank est souvent interprétée. La communication multidirectionnelle de Google ne facilite pas les choses.
Au départ était LE PageRank. Le vrai, le pur, l'idée de génie des fondateurs de Google qui consiste à dire que l'on peut tirer parti de l'interconnexion entre les pages constituant le web pour définir la popularité de celles-ci. Pour ceux qui voudraient approfondir, nous vous invitons à relire cet article reprenant entre autres le calcul du PageRank.
Sur le fond, ce PageRank la est loin d'être mort. Il est même en pleine forme dans la mesure ou cette partie de l'algorithme de Google lui permet d'aller vers ce qu'il souhaite avant toute chose, minimiser l'impact des webmasters sur l'algo en donnant moins de poids au contenu et à toutes les techniques permettant de l'étoffer artificiellement ou non.
Alors bien sûr, la contrepartie, c'est qu'il donne beaucoup de poids aux liens entrants d'un site, les fameux backlinks. Les spammeurs référenceurs ont vite compris le système et sont rapidement partis à la pêche au backlinks (annuaires, échanges de liens, ainsi que d' autres pratiques bien moins honnêtes aux yeux de Google). Mais pour quoi faire si le PR n'a plus d'importance.
Le référenceur n'est pas à une contradiction près.
À voix haute, il annonce que le PageRank est mort depuis bien longtemps. À mots couverts, il vous demande un échange de lien pour une page au PR au moins équivalent à celle qu'il vous propose (d'ailleurs, souvent, il vous propose une page à PR grisé contre l'une de vos pages à PR 6, jamais l'inverse 😉 )
Mais pourtant, le référenceur n'est pas bête, alors pourquoi fait-il cela ?
En fait, on peut considérer qu'il y a deux sortes de PageRank :
- Celui servant de socle à l'algorithme, c'est un calcul de popularité (voire de pertinence) de base au milieu de centaines d'autres paramètres. Celui-ci ne mourra sans doute jamais tant que Google existera ! Que celui qui pense qu'un jour Google ne prendra plus les liens entrants en compte lève la main.
- Celui que Google nous affiche au travers de sa barre d'outils. Passons sur le fait que celui-ci est actualisé tous les 36 du mois. Zappons sur le fait qu'il n'est pas fiable, car il n'affiche pas les chiffres après la virgule. Oublions le fait qu'il serve à Google à punir les webmasters qui auraient vendus des liens, et que reste-t-il ? Hein que reste-t-il ? Pas grand chose à ma connaissance.
Le PageRank de la toolbar est une monnaie d'échange.
Il a longtemps (et encore maintenant) servi de critère de prix pour la vente de liens.
Il permet de valoriser son propriétaire aux yeux de ses confrères ou concurrents.
Il permet au moins de s'assurer que la page concernée est visitée et indexée par GG (bien d'autres critères le permettent pourtant)
En ce sens, un peu comme la valeur de nos jolis billets (Euros, Dollars, etc.) qui ne repose plus du tout sur son équivalent en or, la valeur du PageRank de la Toolbar ne repose plus sur grand-chose de concret que nous puissions maîtriser.
- Le PR en tant que mode de fonctionnement ou critère de l'algorithme est donc encore bien vivant.
- Le PR affiché dans la Tolbar par Google n'est plus un repère suffisamment fiable pour déterminer la qualité d'un site.
Pourquoi le PageRank affiché ne veut-il quasiment plus rien dire ?
Parce qu'il n'est pas mis à jour en temps réel comme le « vrai PR »
Parce que l'on constate que c'est globalement une alchimie entre le contenu et les liens qui vont permettre le positionnement d'une page, pas son PR.
Parce que, rapporté à une requête le PR affiché d'une page ne pèse quasiment rien. Il suffit pour s'en rendre compte de contrôler les PR des premières pages de réponses d'une requête.
- Au moment ou j'écris cet article, pour la requête « creation de site internet », les PR des 20 premiers sont dans l'ordre: 5, 5, 4, 5, 6, 4, 5, 3, 6, 5, 5, 3, 3, 3, 4, 5, 3, 6, 6, 4,
- Pour la requête « vetement bebe», les PR des 20 premiers sont dans l'ordre : 4, 3, 4, 5, grisé, 4, 5, 4, 4, 2, 3, 4, 3, 5, 2, 3, 4, 3, 0, 2
Le PR est donc loin d'être le critère de classement principal.
Mais alors, tout fout le camp ?
Non, pas complètement. Pour deux pages qui auraient 1 an d'existence, celle qui a un PR 6 possède sans doute un poids supplémentaire quelque part dans l'algorithme, qu'une page de PR 2. On constate toutefois que ce poids est un critère qui devient de moins en moins prépondérant en terme de positionnement même si la popularité d'une page compte encore.
On pourrait dire qu'un PR élevé signifie aux robots de Google "Vas-y, tu peux crawler et transmettre "le jus", c'est du fiable". Un PR grisé signifierait "Contrôle bien partout, il y a peut-être un loup, mais pas sûr".
Google doit-il continuer à afficher le PageRank dans sa barre d'outils ?
Mon premier réflexe serait de dire non, et pourtant...
Il suffit que ce critère peu compréhensible, mais très visible disparaisse pour que les référenceurs et webmasters se jettent sur un autre. L'autre sera-t-il plus fiable ?
Si j'étais Google, je conserverais donc ce jouet que je maîtrise et avec lequel je peux gérer une part de ma communication. Ce serait bête de laisser filer ce levier chez un concurrent quelconque.
D'ailleurs, j'imagine que chez Google, la bataille doit faire rage entre les techniciens qui voudraient sans doute le supprimer, et le marketing qui doit répondre "pas touche à ma communication".
En conclusion.
Un petit PR qui travaille vaut mieux qu'un gros PR qui ne fait rien...
Il est préférable de se focaliser sur de nombreuses autres étapes lors de la création d'un site Internet.
Si un fort PageRank facilite sans doute les crawls et d'autres bricoles à court terme, on sait que ce court terme n'est pas l'objectif d'un bon référenceur.
Le PageRank est un indicateur parmi d'autres, il reste donc utile mais comme dans les exemples mentionnés ci-dessus le démontre, il n'est plus le critère principal, loin s'en faut.
Liens connexes :
http://oseox.fr/referencement/pagerank.html
http://s.billard.free.fr/referencement/?2009/10/29/576-le-pagerank-est-bien-vivant-si-si
5 pages de posts sur Wri au sujet du dernier export de PR...
Et pour finir, une longue histoire de PR
Et vous, vous avez une grosse barre...verte ?
J'ai bien aimé cette phrase "On pourrait dire qu’un PR élevé signifie aux robots de Google « Vas-y, tu peux crawler et transmettre « le jus », c’est du fiable ». Un PR grisé signifierait « Contrôle bien partout, il y a peut-être un loup, mais pas sûr »."
Je pense que tu n'es pas très loin de la réalité et comme tu le signales, il n'a pas disparu, même s'il n'est plus présent dans le GWT. En parlant de disparition du PR, Google parle encore de PR plusieurs années après sa création. N'est ce pas là une vraie réussite marketing de leur part encore une fois ?
Je n'en ajouterai pas sur le pagerank car je pense exactement la même chose que vous.
Je voulais juste vous signaler que chaque dimanche matin c'est un plaisir d'allumer mon PC pour venir lire ce billet dominical.
J'aime le design simple et efficace de votre blog, les illustrations toujours bien choisies, le ton sur lequel vous abordez vos sujets.
Vous m'excuserez de rester anonyme, je travaille chez l'un de vos concurrents et je ne voudrais pas que mon patron que j'apprécie ne me prenne pour un vendu 🙂
Voilà éclaircie toute la schizophrénie du référenceur ! Et quand on ne l'est pas (référenceur) et bien on veut la garder la belle barre verte... et même qu'on préférerait en avoir une grosse ! parce que mine de rien, ça fait plus chic pour draguer l'internaute !!!
Alors on veut bien entendre que ça n'est pas très signifiant, mais c'est quand même bon de savoir que nos SEO préférés y tiennent aussi ! 😉
"Un petit PR qui travaille vaut mieux qu’un gros PR qui ne fait rien" et "Et vous, vous avez une grosse barre…verte ?"
ça c'est la version lite ou politiquement correcte, isnt'it ?
Bonjour,
Bien sur que le pagerank est bien vivant, surtout pour les référenceurs, car c'est pour l'instant l'indicateur de référence à la disposition des référenceurs (même s'ils disent le contraire), et bien qu'il ne reflète ni la qualité d'un site ni son volume de visiteurs, il sert de base faute d'avoir mieux sous la main.
Moi qui était jusqu'alors totalement pour la disparition de cette barre verte pour cause de ses nombreux désavantages, je change légèrement d'avis. Je regrette cependant qu'elle ne soit pas mise à jour un peu plus souvent. En tout cas, cet article fait bien le point, encore bravo !
« Un petit PR qui travaille vaut mieux qu’un gros PR qui ne fait rien » résume la position que j'ai depuis des années, mais certains sont vraiment entêtés et ne veulent pas le comprendre...
Ce que j'aime dans tes articles Sylvain, c'est qu'ils apportent une vision construite et logique du référencement.
Je trouve ton approche très saine et je partage ta conclusion, et notamment "Le PageRank est un indicateur parmi d’autres, il reste donc utile mais comme dans les exemples mentionnés ci-dessus le démontre, il n’est plus le critère principal, loin s’en faut."
Je suis complètement d'accord avec ta vision du PR.
Je trouve ton article très bien rédigé et le principal est repris.
Jer suis d'accord avec toi j'ai des sites avec un gros Pr et il reçoive moins de visiteurs que ceux moins gros. Après tout dépend de se que cherche le visteur. Il est vrai que pour les échanges de liens la norme reste le PR mais je préfére avoir une échange avec un pr 1 dans la même thématique que un pr 4 sur un site qui ne correspond pas.
J'adore ton titre Sylvain 😉
Et effectivement, tu as fait un bon rapport entre le pr encore utile et le pr "marketing" en nommant ca le PR multifacettes. Pour une fois, je suis indirectement nommé dans ta liste, ca fait chaud au cœur lol
Quelque part, est-ce qu'on ne peut pas se dire que le référenceur agit un peu de la même manière décrite plus haut, face à une page grisé et une page "verte" en se disant, je préfère apparaitre sur la verte car on ne sais ce que cache ce gris...
Bonjour.
Avant tout, félicitations pour ce blog et la bonne qualité de ses échanges.
Il me semble qu'une notion est quand même un peu absente des réflexions, c'est celle du noeud relationnel : pour une même recherche sur Google, les résultats ne sont pas identiques pour tous les utilisateurs; un lien présenté sur une page de résultats affichée sur le poste d'un internaute, peut être totalement absent de l'écran d'un autre utilisateur ayant lancé la même requête au même instant.
A partir du moment où on prend vraiment conscience de l'ampleur de ce phénomène, on s'interroge sur la fiabilité du PR et sur beaucoup d'autres indicateurs mis en place par Google.
Il y a sans doute un PR multifacettes, mais il y a peut-être aussi beaucoup plus simplement un Google multifacettes.
Encore une bonne encre qui coule 🙂
C'est marrant, alors que beaucoup de personnes dénigrent et cherchent à enterrer le PR, j'aime toujours autant courir un peu après, peut-être parce qu'il est toujours là. Actuellement je ne pense pas qu'il sert à faire guirlande de Noël sinon il ne serait plus présent sur aucun support. @Djolhan, je suis d'accord avec toi sur "je préfère apparaitre sur la verte, car on ne sait ce que cache ce gris…". C'est là, toute la force manipulatrice de l'effet marketing PR sur l'internaute avisé, car en tant que référenceurs, nous sommes quand même plus attirés vers une longue barre verte et soyons clair, thématique similaire ou pas qui ne rêve pas d'un BL de la NASA sur une bonne ancre 😉
Il est sur que personne ne refuserait un backlink d'un PR9, quelle que soit sa thématique. 😉
Je ne dois pas être normal puisque depuis bien longtemps je ne fais pas attention au PR, et sa disparition/masquage ne me fait ni chaud ni froid...
Mais paradoxalement je fais attention à mon linking...
PS : un concurrent qui vous félicite !! Wahou !
Sylvain, ton humour devient de plus en plus douteux je trouve (et c'est pour ça précisément que je l'adore 😀 )
Très bon article qui résume bien ce qui est en place depuis bien longtemps. Google a annoncé la mort du PR comme nous le connaissons mais il est mort et enterré depuis bien longtemps celui-là 🙂
C'est marrant de voir que le PR était quasiment parvenu au rang de devise chez certains webmaster.
Néanmoins la mort annoncé du page rank n'a pourtant pas entamé les appétits de certains collègues qui lors d'un échange de lien mettent en avant leur Page Rank dès lors qu'il est supérieur au votre et prétendent que ça ne compte plus dès que votre PR est supérieur...
@ Matthieu Verne
Tu préfére un pr 9 d'un site pédo ou du front national ? 😉
Oui bon, peut-être pas n'importe lequel finalement 😉
D'un autre coté Malin, quand tu présentes une page PR grisé face à une page PR5... il semble logique pour beaucoup de demander au moins une page qui présente pattes blanches et est un minimum coloré ... C'est plus simple et efficace à priori pour la recherche de BL. Même si il est évident qu'il y a de nombreux autres critères à prendre en compte, celui la est le plus visible et rapide à identifier 😉
Bon et pour les référenceurs du dimanche, les petits webmasters comme moi qui font des échanges de lien sur la seule base qu'ils connaissent : la barre verte, vous leurs conseillez quoi pour trouver des sites intéressants ??
Outre l'affinité thématique, comment est-ce qu'on peut mesurer l'autorité d'un potentiel partenaire ? On prend le mozrank ? ou on checke la réactivité du site sur ses requêtes cibles ?
de nouveaux algos voient le jour : MDR, PTDR... 😉
@ Anonyme,
Je t'avoue que j'ai rougis en lisant ton commentaire qui me va droit au coeur. Nous avons essayé de mettre en pratique nos conseils consistant à mettre en valeur le contenu...Car à priori, c'est pour celui-ci que viennent les visiteurs (en plus des BL ;-))
ps : je ne donnerai ton IP à personne.
@ Mapics,Djohlan
Concernant les échanges de liens, j'adhère totalement à ta vision des choses, et comprends celle de Djolhan concernant "l'assurance" que représente le PR d'une page.
@ Google spleen,
Les cas que vous citez s'appliquent en cas de connexion à son compte Google lorsque l'internaute en possède un et potentiellement aussi en fonction de la géolocalisation.
Pour la plupart des internautes qui ne possèdent pas de compte Google, ce paramètre n'interviendra pas.
Votre réflexion sur un Google multifacettes est toutefois très juste, c'est même une tendance lourde.
@ Simon
En complément de l'indicateur Alexa que propose Mathieu, ma démarche initiale est plutôt de taper tout simplement les requêtes que je vise ou requêtes connexes. A partir de là, je tente des échanges avec les sites eux-même bien placés. C'est basique, mais d'une efficacité redoutable puisque Google leur accorde déjà sa confiance en les positionnant correctement.
La difficulté consiste juste à trouver des "partenaires" qui ne soient pas directement concurrents, mais ça reste jouable avec des activités connexes ou une localisation géographique éloignée par exemple.
@ Tous, merci pour vos participations sur ce sujet qui usera encore beaucoup de touches de clavier.
Même si on m'a toujours pris pour un anti-PR, mon point de vue a toujours été clair :
il faut prendre le PR comme un indice et rien de plus ni rien de moins.
C'est un indice parmi tant d'autres, donc ce n'est pas intéressant de focaliser dessus ni utile de l'occulter.
Conclusion : je ne suis pas pour la disparition du PR. Je préférerai l'élimination des cons et des boulays, mais c'est encore plus utopiste 😀
Une chose est sûre, Google ne se débarrassera jamais du PR Réel car il fait partie intégrante de son algo et il est pris comme un indice - paramètre parmi tant d'autres - exactement comme il faut le prendre.
@Simon
Pour avoir une idée de ce que vaut un potentiel futur partenaire de façon très simple, je pense que la meilleure solution est de regarder son rang Alexa.
En effet ce rang classe les sites en fonction de leur trafic. Donc plus le chiffre est petit, plus le site reçoit de visiteur.
Cela signifie donc que ton lien recevra potentiellement davantage de visites, et que le site est sans doute bien référencé s'il attire beaucoup de visiteurs.
+ d'infos sur alexa.com (il y a quelques stats utiles sur les sites que tu analyses en plus).
@ Publika
Parce que je ne suis pas le seul à valider les commentaires et que mon mot d'ordre est maintenant de ne valider l'url que si le commentaire est suffisamment complet (passe ton curseur sur l'image "Dofollow" juste sous l'article). Ça passe pour cette fois 😉
Un article est prévu à ce sujet d'ici quelques semaines.
@ Simon,
J'utiliserais plutôt Yahoo site explorer (bien plus complet) pour voir les BL de mes concurrents. C'est aussi une très bonne piste.
@ LaurentB,
Je m'étonnais de ne pas avoir encore vu de commentaire de ta part 😉
euh Sylvain , pourquoi j'ai pas mon lien ? 😉
@Sylvain @Julien Verne merci pour les infos. Pour Alexa je suis assez sceptique sur sa capacité à mesurer le trafic des petits sites et puis pour les gros sites, Google Ad Planner est vraiment top. Pour le linking, une petite requête "link:" dans GG peut aussi être pas mal non ?
@Simon, moi c'est Matthieu, pas Julien lol.
Pour Alexa, même si ce n'est pas une estimation précise (?), ca donne quand même un ordre d'idée de la fréquentation du site.
Pour la commande link de Google, elle ne donne pas tout les résultats, il vaut mieux se servir de la commande link: ou linkdomain: de yahoo qui est plus complète et/ou de google webmasters tools
@ Google spleen
Il me semble que vous parlez de l'affichage des liens commerciaux. Dans ce cadre, je suis tout à fait d'accord, de nombreux paramètres viennent interférer sur l'affichage d'une annonce (budget, géolocalisation, IP, cookies, etc.).
Je me permet d'ajouter pour les moins initiés que la qualité de votre référencement naturel ou votre PR n'aura aucun impact sur cet affichage. Il n'y a dans ce cas qu'un seul critère majeur, les pepettes !
Concernant le positionnement des résultats organiques (ou naturels), les seuls écarts que j'ai pu constater et vérifier étaient relatifs à l'interrogation de datacenters différents.
@Sylvain,
Je persiste. Google ventile les liens dont il a connaissance sur des portions distinctes de son audience, et ce phénomène d'envergure passe effectivement inaperçu. Pour l'organiser, Google doit trouver des critères corrects et régulièrement renseignés. Cela passe par le fait de repérer les relations qui se construisent autour de chaque ordinateur, que l'on soit connecté à un compte, mais aussi et surtout comme la plupart du temps si l'on n'est pas connecté à un compte.
C'est difficile à admettre et à concevoir, masi c'est à mon avis le coeur du problème avec Google.
(Modération pub ?)
Si vous voulez des éléments de démonstration :
PS : Je me souviens d'une campagne publicitaire montée il y a quelques années par une web agency, où le client de l'agence lorsqu'il rentrait à son domicile et recherchait le mot-clé ciblé ne voyait pas sa publicité s'afficher, alors qu'elle apparaissait sur l'ordinateur de son bureau. Ces petites erreurs ont peu à peu disparues, ça faisait désordre...
@ Mathieu,
Tu as raison, j'avais oublié que je virais les cookies pour ne pas avoir ce problème.
@Sylvain:
Dans les résultats organiques aussi les résultats peuvent dépendre d'un ordinateur à un autre.
En effet, si vous visitez souvent votre propre site à partir d'un même requête alors que ce site est en 2eme page par exemple, Google va comprendre que ce résultat est le plus pertinent pour vous, et vous verrez votre site apparaître en 1ère position (ou au moins remonté). J'en est fais l'expérience avec un de mes sites.
J'ai parlé de cela dans un article que j'ai créé pour le coup sur mon blog.
Donc si je suis autorisé, je poste le lien de l'article:
-http://www.referenseo.fr/blog/personnalisation-resultats-google/
Vous y retrouverez des explications plus détaillées ainsi que des parades.
Mais cela va avec le temps, les recherches vont être de plus en plus personnalisées...
Conversation intéressante, je ne sais pas si c'est l'endroit, ou l'heure, mais...
Google dispose d'indicateurs fiables qui lui permettent de mesurer l'attractivité et la pertinence réelle de chaque lien affiché sur ses pages, à titre gratuit ou payant, en fonction de l'analyse statistique des pratiques des internautes.
Il est un peu difficile d'imaginer que Google puisse décider de maintenir durablement sur l'ensemble des pages de résultats correspondant à une recherche un lien gratuit qui excéderait les performances de ses annonces publicitaires. Comme il y a un dispatching sur les publicités sur certains mots-clés, il y a aussi fatalement un dispatching sur les liens organiques les plus convaincants.
@ Google spleen,
Tu auras pu constater dans mes précédents articles que je ne suis pas toujours tendre avec Google, même si l'histoire de l'entreprise et la qualité globale de ses services me laissent assez admiratifs.
Concernant le positionnement naturel, je suis peut-être un peu trop naïf, mais j'aurais tendance à penser que Google ne prendra pas le risque (pour le moment) de déclasser des sites de qualité (j'insiste sur cet adjectif) parce qu'ils chatouillent d'un peu trop près les liens commerciaux du haut de page.
Le risque serait, si ceci est trop visible, de perdre beaucoup de crédibilité. Les blogueurs, la presse, la télé, se feraient un malin plaisir à relayer ce type d'information négative. On sait à quel point Google fait attention à son image.
Je connais de très nombreux sites commerciaux de très bonne qualité qui squattent les 3 premières places depuis de longues années et n'ont en parallèle jamais dépenser un centime d'adwords.
Maintenant, comme tu l'as peut être lu ici https://blog.axe-net.fr/seo-et-si-les-regles-du-jeu-changeaient/ je fais aussi des projections et ne me fait pas forcément trop d'illusions sur du long terme.
Le tout est de mesurer à quel point l'appât du gain peut être supérieur à la déontologie pour Page et Brin.
Tant que Google cavale avec la croissance qu'on lui connait actuellement et que les rennes (et les actions) restent majoritairement entre les mains des fondateurs, je pense que la déontologie devrait avoir une petite chance, mais après...
@GoogleSpleen : je ne saisis pas du tout le prétendu scandale de vouloir cibler au mieux les publicités. D'ailleurs, nous sommes encore à la préhistoire de ce qui va venir par rapport à ce concept. Le vrai problème concerne le profilage plus ou moins secret, mais par rapport à la technique utilisée pour afficher au plus serré les liens commerciaux, il n'y a pas de quiproquo.
@Sylvain : tu es loin d'être naïf 😉 Tu as raison de souligner la pression du commerce vs. le maintien déontologique. D'autres se sont fait débarquer pour moins que ça (voir Steve Jobs). Google reste avant tout une entité commerciale et tout le reste n'est qu'enrobage. Un peu comme les programmes TV qui servent à meubler entre les pubs, il faut bien comprendre que toute la synérgie Google est centrée uniquement autour de ce but commercial. Qui peut encore croire que les services gratuits de Google sont offerts pour rendre service ?
Quand je vois ca, je ne me fait plus trop d'illusions sur les objectifs de google :
Âpres, je ne sais pas comment cela serait accueillit en France, mais perso, je vois ca d'un assez mauvais œil 😉
@Sylvain.
Oui, j'ai lu ce billet et d'autres. Et j'apprécie vraiment ton approche. Ce qui doit nous faire réfléchir, c'est l'énergie déployée pour comprendre les règles de Google, tendre à les respecter, pour se rendre compte qu'en fait, bien souvent, ça ne fonctionne pas exactement comme on s'y attendait. A mon avis, parce que d'autres principes non-affirmés sous-tendent aussi la gestion des affichages. Et que ça, Google n'a pas décidé de nous en parler.
Tu mentionnes des webmasters qui pensent être en tête des résultats de référencement naturel depuis longtemps. C'est possible dans certains secteurs, mais attention toutefois aux apparences. Sur le mot clé "création site internet", il y a plus de 400 annonceurs actifs sur Adwords. Je suis assez convaincu que la plupart d'entre eux, lorsqu'ils payent leurs factures à Google, sont a peu près certains que leur publicité apparaît sur la première ou la deuxième page de résultats de l'ensemble des recherches établies sur cette requête. Mais ça n'est mathématiquement pas possible.
@Matthieu Verne. La personnalisation des recherches, avec ton très bon exemple. Je ne suis pas sûr que la plupart des utilisateurs de Google ait conscience qu'en faisant une recherche, les résultats sont personnalisés. Je pense même que le fonds de commerce de Google repose sur l'idée que les résultats sont triés en fonction d'une pertinence impartiale, destinée à faire découvrir Internet de manière neutre et efficace. Ce lien qui remonte sur l'écran de l'utilisateur, il prend la place d'un autre lien, sans doute plus pertinent, tel que Google aurait pu le produire.
Mais qu'est ce que ça peut faire ? Merci d'occulter mon commentaire, mais je ne vois toujours pas le fond du problème !
Google affiche des publicités différentes selon l'internaute. Et alors ?
C'est dingue d'écrire un livre sur un truc qui ne pose absolument pas de quiproquo tout en essayant de le tourner de manière négative.
Je suis le premier à tirer sur Google, mais le ciblage publicitaire n'est pas un vice rédhibitoire moralement, techniquement ou n'importe comment.
@ Google Spleen
Tu reviens à nouveau sur les liens commerciaux. L'article traite du Page Rank et de son impact sur le référencement naturel et les résultats organiques...
Je rejoins d'ailleurs LaurentB dans la réponse qu'il t'a fait (37).
Plus largement, je pense que la plus grande partie des utilisateurs de Google pensent qu'il faut payer pour apparaitre dans les résultats de recherche. La quasi totalité de mon entourage et de ma famille le pensait avant que je ne leur donne plus d'explications. Une grande part de nos prospects le pense lors de nos premiers contacts.
A part les pros et quelques initiés, je ne suis pas certain que la question de l'impartialité de Google chiffonne grand monde.
Pour en revenir à la personnalisation des résultats naturels, l'idée de base me semble plutôt bonne (même si elle me casse parfois les pieds en tant que référenceur). Si je tape la requête « horaires cinéma », je trouve plutôt intelligent que l'on me propose de rentrer mon code postal pour avoir les horaires des cinémas de ma région. Idem pour la météo et des dizaines d'autres services. Cette logique va plutôt dans le sens d'une meilleure adéquation entre les réponses de Google et les recherches de l'internaute.
Concernant les résultats naturels, je maintiens ce que j'ai dit plus haut.
Les seuls exemples ou je me suis fait jeté comme un malpropre étaient liés au fait d'avoir positionné de gros MFA sur la première page pour des requêtes ultra concurrentielles relatives au crédit et au rachat de crédit. Quand on sait que certains dépensent 5 à 8 millions d'euros d'Adwords par an sur ces requêtes, mes pages de gros filou avec un CTR de 70% sur les adsenses n'ont pas du plaire à tout le monde. Par contre, pour des sites de qualité, même commerciaux, je n'ai jamais vu de variations illogiques des résultats naturels, telles que tu le laisse entendre.
Bien sûr, je me pose parfois certaines questions, notamment dans le cas de cet exemple qui ne semble pas isolé. Mes pistes de réflexions sont dans les commentaires de l'article cité.
Sur le fond des choses, aux extraits que j'ai pu lire de ton livre, je te rejoins sur un point, c'est la gratuité perçue des services « offerts » par Google. Peu de choses sont gratuites en ce bas monde et Google, en tant qu'entreprise commerciale, ne fait pas exception à la règle visant à générer du profit. Maintenant, si les gens lisaient les licences avant d'installer des toolbars et autres gmail...
@ Djolhan
Mais, non, ne t'inquiètes pas, il reste un petit résultat organique bien caché tout au fond 😉
c'est bien ce qu'on disait en décembre 2008 😉
-http://www.ya-graphic.com/2008/12/le-pagerank-est-mort-le-pagerank-est-tout/
On se rejoint sur le fond du problème qui n'est pas ce que fait Google sur sa page.C'est SA page quand même; personne n'a le couteau sous la gorge pour l'utiliser. Si c'était pas pertinent, il faudrait moins de temps pour que les utilisateurs switchent plutôt qu'un pet foireux ait le temps de parcourir une toile cirée.
Encore une fois, le vrai problème est cette foutue utilisation des données relatives à notre utilisation d'Internet en général et en détail.
Quand je lis la réponse laconique de TOMHTML à mon commentaire du billet suivant, je me demande si je suis sur la même planète ou plutôt le même Web
-http://www.zorgloob.com/2009/11/google-dashboard-quest-ce-que-google.asp
Question du journaliste :"comment je sais que vous effacez l'information à mon sujet que je désire ?"
Réponse de Eric Schmidt : "parce qu'on vous dit qu'on le fait!" et il rigole...
@ Laurent,
En effet. D'ailleurs, il dit "Vous pouvez effacer ces informations ou bien nous demander de ne pas les conserver".
Au delà du fait que j'ai la vague sensation qu'il joue sur les mots sans bien comprendre pourquoi, je n'ai jamais vu de formulaire permettant de faire ce type d'action chez Google. Et vu qu'ils ne répondent pas aux mails, je me demande comment c'est possible. Il faut envoyer un recommandé ?
@LaurentB, @Sylvain. Donc, je tente de reformuler car je vois que nous parlons à peu près de la même chose sans nous comprendre.
Si j'ai évoqué la publicité, c'est parce que certains chiffres y sont plus accessibles qu'en matière de référencement naturel. Et ces chiifres permettent de prendre un peu mieux la mesure des choses. Plus de 400 annonceurs actifs en France sur le même mot-clé, cela veut dire :
1) 400 annonceurs qui voient apparaître leur propre lien sponsorisé sur leurs écrans respectifs alors qu'il n'y a qu'une vingtaine
d'enmplacements publicitiaires disponibles sur les pages de résultats de Google,
2) 400 annonceurs qui gagnent des prospects grâce à la solution pour accepter de s'y maintenir.
Pour que cela soit possible, et en simplifiant, Google doit obligatoirement diviser son audience totale sur ce mot clé en 20 paquets accueillant chacun 20 publicités.
Oui mais alors, comment est organisé ce partage ? Tous les paquets d'audience sont-ils comparables en volume ou par le profil des internautes qui y sont rangés ? Y-a-t-il des paquets qui regroupent plutôt des étudiants, plutôt des particuliers, plutôt des professionnels... ?
Dans le même temps, on imagine le nombre de candidats au référencement naturel sur le même mot-clé, et le nombre de personnes appelées à réfléchir sur ce qu'ils voient apparaître sur leurs postes (résultats, indicateurs...), en sous-estimant fatalement ce qui se passe sur le reste du réseau.
Avec la plupart des indicateurs proposés par Google, la question est autant de savoir comment ils sont construits pour essayer d'améliorer ses propres indices, que d'apprécier la manière dont ils peuvent impacter réellement la gestion des affichages. Dans une campagne Adwords, le CTR (taux de clic sur la publicité de l'annonceur) passe généralement pour l'indicateur crucial, et en matière de référencement naturel, on fait encore parfois confiance au PR. Comme tu l'as écrit Sylvain, le PR est sans doute un jouet proposé et soutenu par le service communication de Google. Et, je rajoute, le CTR, c'est pareil. En matière de gestion d'affichage, le PR ou le CTR ont un impact mineur, pratiquement négligeable dès lors que les minima requis sont en place, car Google s'est organisé de façon complètement différente depuis un bon moment pour encadrer toutes les intiatives que pourraient avoir les responsables de sites.
Non, LaurentB, je ne pense pas que Google en soit exactement à la préhistoire du micro-ciblage. Les questions que tu te poses sont les bonnes.
Que les clients t'entendent 😀
Bonjour,
J'ai pas l'impression que le PR affiché ait réellement changé depuis le début. La petite barre verte est toujours le reflet de la popularité d'un site par rapport à son linking, comme Google l'a défini il y a des années. Ce qui change de plus en plus c'est que Google a développé d'autres critères inconnus qui peuvent avoir un poids plus important que le PR pour "donner du jus" à un une page... Et c'est pas nouveau ..
@ Sylvain : exactement. Je voudrais bien voir une première expérience de de référencement complet de Google (sans être proprio des domaines concernés).
Egalement, voir le coup de gueule de Murdoch. Je cite "Google est un kleptomane"
@Google Spleen : je persiste à dire qu'on ne parle pas de la même chose. J'ai tout à fait compris de quoi tu veux parler, mais le roulement d'affichage des annonces n'est qu'un demi mystère. D'accord pour dire que leur système n'est pas dévoilé, mais il est bien précisé dans la console Adwords que les annonces seront affichées selon un "certain" roulement.
Encore une fois, ce n'est pas la régie pub de Google qui me pose un souci.
@alain : "critères inconnus" ? Je vais te rassurer tout de suite. Tu fais Title (on page) + Anchor Text des backlinks qualifiés (off page) et t'as déjà un bénéfice énorme. Tout le reste est bonus, mais y a pas de mystère sur ces 2 fondamentaux immuables.
Ou alors, explique moi comment mes pages PR 0 grattent tous les PR 7 que tu veux sur les SERPS
@ Allain : En effet, certains critères sont inconnus. Par contre, pour positionner une page correctement dans les SERPS, de nombreux critères sont parfaitement connus. Ils sont même détaillés dans les "conseils aux webmasters" de Google. Pour faire plus simple, ils sont repris ici : https://blog.axe-net.fr/referencement-retour-aux-bases/
80 % des sites que je visite ne remplissent pas ces critères...
@ Googlespleen : Je reste persuadé que nous ne parlons pas de la même chose.
Pour être plus clair, car au bout de trois fois, je me dis qu'il faut détailler :
- TOI : Tu parles des liens commerciaux, aussi nommés liens sponsorisés. Ce sont les liens qui apparaissent sur Google en haut de page dans un encart jaune, ou à droite de la page.
Pour être présents dans ces espaces, les annonceurs payent Google au travers de la régie nommée Adwords.
- MOI : je parle du référencement naturel et des résultats naturels. On nomme parfois ceux-ci les résultats organiques. Ces résultats ne dépendent absolument pas d'un montant que le site paierait à Google puisque l'on ne peut pas payer pour y apparaître. Ces résultats apparaissent dans la partie gauche des résultats de Google, sur fond blanc.
Rassure-moi, est-ce clair ?
En fait, ce qui me gêne dans ton argumentation, c'est que tu pars d'exemples tirés de tes analyses sur les liens commerciaux pour subrepticement appliquer ces théories sur les résultats naturels.
A mon avis (partagé par la plus grande partie des référenceurs, je crois bien), on ne peut absolument pas transposer les constats de l'un sur l'autre. La gestion des affichages des deux est totalement distincte. Je t'ai donné des explications dans mon commentaire 41.
Pour revenir sur ton argumentation sur les affichages des liens commerciaux, je ne me prononce pas avec autant d'aplomb. Du peu que j'ai pu lire sur tes pages, tu sembles avoir une connaissance et une maîtrise du sujet bien supérieure à la mienne. Je suis pour ma part spécialisé dans le référencement naturel, tu l'auras compris.
Si je m'écarte du sujet de l'article et pour résumer un peu nos échanges et plus spécifiquement ceux de Laurent, toi et moi :
- Je crois qu'aucun de nous n'est dupe. Google est une entreprise commerciale et américaine de surcroit, elle existe avant tout pour faire de l'argent. Jusque-là, c'est très compréhensible.
- Ce qui te gêne, c'est visiblement un manque de transparence sur la manière dont sont gérés les affichages des liens commerciaux. Je comprends bien que ce sujet soit « chaud » dans la mesure ou un annonceur est en droit de connaître ce qu'il achète de manière détaillée.
- Laurent et moi n'adhérons pas à l'amalgame que tu fais entre les liens commerciaux et les résultats naturels. Je pense pouvoir dire que nous ne sommes pas les plus mauvais en terme de connaissance sur le référencement naturel, et tu devras nous apporter des preuves sacrément solides si tu veux nous ouvrir les yeux à ce sujet.
- De manière plus spécifique, la crainte de Laurent et moi-même porte plutôt sur la conservation et l'utilisation des données « privées » enregistrées par Google au travers de ses multiples outils. La communication de Google n'est pas très claire à ce sujet, voire quasiment opaque. Ce point me choque bien plus que les relations commerciales entre Google et ses clients (les annonceurs Adwords).
@ Laurent,
j'espère ne pas m'être trop engagé en ton nom.
@ Tous,
Je n'ai pas voulu écarter les autres participants aux commentaires souvent très judicieux.
La discussion semble prendre une voie très différente du sujet initial de l'article, mais ceci ne me gêne absolument pas, vous pouvez y ajouter votre grain de sel 😉
Nan c'est bon, tu as très bien dévoilé ma/notre pensée.
Si on veut recentrer le sujet tout en élaborant sur la discussion Spleen, je pense qu'il réside une énorme illusion à afficher un PR différent sur la Toolbar par rapport au Réel.
Sachant que le PR Réel est décimal, il est facile de comprendre qu'un PR 3,9 n'est pas assimilé de la même manière que PR 3. D'ailleurs, on ne sais pas si PR 3,9 s'affiche 3 ou 4, puis si ça s'affiche 4, ce n'est pas viable non plus car c'est 3,9.
Encore une fois, cette mise à jour du PR est une fumisterie car quelle est la correspondance ? De quand date le PR généreusement partagé par Google ? Baser une stratégie de netlinking ou autre là dessus est une illusion... même plus c'est une connerie.
@Sylvain, @Laurent. Oui, liens sponsorisés payants, liens organiques gratuits, c'est parfaitement clair.
Là où nous ne sommes pas d'accord visiblement, c'est sur les facteurs déclenchants véritablement les affichages. Dans les 2 systèmes, les indicateurs sont différents, les méthodes, les discours, les outils ne sont pas les mêmes, si bien qu'il y a 2 métiers. Toi, Sylvain, tu dis que comme il y a des règles distinctes, la gestion des affichages s'organise en fonction de ces règles dans chacun des 2 systèmes. Je suis d'accord, en partie : je pense que de façon complémentaire, Google s'est aussi structuré pour analyser les performances des liens payants et gratuits sur des bases identiques, pouvoir les comparer, et décider de leur affichage ou pas sur l'écran des internautes.
Wow! Dire que c'est une connerie, je ne m'avancerais pas trop, je ne dis pas qu'il est utile de courir après, mais passons n'est-ce pas ? Avant que cela ne devienne une affaire d'État. Il y aura toujours des personnes qui seront ou pas d'accord sur le "PR Majax" et puis il faut savoir parfois tirer sa révérence, rien que pour l'e-réputation histoire de ne pas passer pour des têtes de mules 😉 Vos propos sont fondés, mais ils font trop formels et après tous, ni vous, ni moi ne travaillons chez GG, donc tout n'est qu'hypothèses sur le PR, ne faisons pas d'un simple, mais magnifique article une thérapie de groupe sur ce que doit être le PR. En tout cas, ça fait longtemps que je n'ai pas été spamé par vos commentaires dans ma boîte mail, c'est tout à ton honneur Sylvain 🙂
@ Google Spleen
En effet, nous ne sommes pas d'accord, mais je reste tout ouïe.
Selon moi, le classement des résultats organiques est effectué selon des règles dont j'ai pu observer et valider le fonctionnement durant plus de 10 ans. Quoi qu'en disent certains, je pense sincèrement que les bases n'ont pas beaucoup changées sur les 5 dernières années.
Je donnais à Alain, dans mon commentaire 50, ces règles de bases qui me permettent toujours de placer les sites sur les meilleures position dans les SERPS. Google diffuse d'ailleurs bon nombre d'informations à ce sujet. Ensuite, le "secret", c'est le travail ( https://blog.axe-net.fr/zero-astuce-referencement/ ). Bien sûr, je n'ai pas la prétention de connaitre les quelques 200 paramètres de l'algo de Google, et encore moins leur pondération.
En ce qui concerne les liens commerciaux, le positionnement se joue (au delà du choix des mots-clés, géolocalisation, etc.définis par l'annonceur) en fonction du budget de l'annonceur.
Maintenant, si tu as des exemples très concrets de bases de classement identiques entre les liens sponsorisés et les résultats naturels, cela m'intéresse vivement.
@ Referenceur web
J'avoue ne pas avoir vraiment compris au sujet des spams de commentaires ou mail.
Le spam, quel que soit sa forme, n'a jamais été dans mes habitudes.
@Sylvain.
Bien noté. Je vais te faire passer ces éléments.
Merci pour ces échanges, qui pourront peut-être sembler déconnectés du sujet de ton article, mais qui, à mon avis, ne le sont pas du tout.
@ Référenceur,
Oula, je n'étais pas réveillé alors, je comprends mieux.
Bien sûr que non, ce n'est pas du SPAM de recevoir le fil des commentaires par mail. C'était juste pour dire que cet article génère beaucoup de réactions et je n'ai jamais mis en cause ton professionnalisme 🙂
@ Google Spleen
Courrier reçu 🙂
Un grand merci ! Je reviens vers vous par mail ou ici après lecture.
Effectivement, étant donné qu'il n'est plus un indicateur fiable, le PageRank de la toolbar ne devient plus qu'une monnaie d’échange de Backlinks.
Je ne regarde pas le PR quand je fais du netlinking mais la thématique.
Cependant, on est toujours content quand ils font la mise à jour, c'est comme voir une promotion ou une prime sur le bulletin de salaire :p
@ Greg
Si tu t'attaques un jour à des thématiques très concurrentielles, tu verras que le contenu est un socle solide indispensable, mais pas suffisant pour apparaitre dans les premières pages. La différence se fera alors avec le netlinking.
Les 2 sont en effet indissociables !
cela veux t'il dire que le PR n'est plus qu'un passe temps futile pour les SEO. j'en douterais
le travaille d'un référenceur est aujourd'hui d'autant plus difficile qu'il faut prendre en compte plusieurs parametres en même temps et on ne sait pas forcément lequel sera le plus déterminant.
Je suis bien d'accord avec Modou.
Ce que je me demande c'est si le PR venait à disparaitre comme ferait-on pour savoir quelles pages passent du jus quelles pages n'en passent pas ? Sur quelle base faire des échanges de liens ? Bref la disparition de la petite barre verte serait quelque peu troublant...
@ Modou @ ejp,
Comme précisé dans l'article et dans les nombreux commentaires, le PageRank n'est qu'un indicateur.
Il est préférable de baser ses échanges de liens sur d'autres critères.
Le thème, la richesse rédactionnelle, le positionnement sur des requêtes voulues, de la page sur laquelle ont souhaite obtenir un lien sont des critères bien plus utiles que le PR. Ensuite, commence la négociation de l'emplacement de ce lien.
Bien sûr, si la page a un PR élevé, c'est toujours bon à prendre.
je suis d'accord avec votre réponse Sylvain. Après, les facteurs qui influent sur le positionnement sont tellement nombreux qu'il faut éviter de donner trop ou trop peu d'importance à certains d'entre eux au risque de faire un travail incomplet.
cette remarque ne vise pas votre article. c'est juste une mise au point qui peut servir aux non-initiés comme moi.
Pour trouver de bons partenaires ne cherchez pas les forts PR.
Cherchez plutôt vos mots clés dans google et regardez du coté de la première page c'est une bonne base pour trouver des partenaires non ?
Même si ces sites ont des PR de 2 ou 3 donc faibles mais en attendant ils sont en première page donc pas mal "trusté".
Perso je prefere un PR 2 en première page que un pr 6 en page 2 et vous ??
Notre soldat... comme chez Adidas, il nous faut trois bandes.
En dessous de PageRank 3, on n'obtient pas grand chose dans le référencement (votre recherche est d'ailleurs significative)
Dès PR 3 : le contenu et l'ancre des liens peut faire des miracles !
Pas vrai ?
stephane
@ Stéphane.
Oui et non (surtout non).
Le page rank n'aide en rien au positionnement (mais je ne vais pas refaire l'article, c'est écrit dedans).
Sylvain je vais nuancer les propos...
Avoir un PR 4-5 ne veut rien dire, par contre avoir un lien d'un PR 6-7-8 avec peu de liens sortant qui à un vrai PR avec une ancienneté de 6-7 ans et plus sur une ancre optimisé aura quand même énormément de poid 🙂
Donc on va radoter :
Le PR est un indice de notoriété uniquement !
Avoir beaucoup de liens vers son site = gros PR, avoir très peu de liens mais hyper bien PRanké = gros PR.
Par contre être positionner sur une niche qui rapporte énormément ne demandera ni gros liens ranké ni d'avoir 100 000 liens pourtant il fera 10x plus de CA qu'un site à trafic par exemple...
J'ai été assez clair ?
Bonjour,
Je suis assez d'accord avec ceux qui disent qu'il faut se méfier du Page Rank. Les indices fiables de qualité reste le classement google sur la requête principale du site, son ancienneté, sa progression du nombre de backlink (Majestic Seo)...
++