Le référencement c'est 30% de technique 70% d'analyse 100% de bon sens.

Comme chaque créateur de site ou spécialiste du référencement, très régulièrement, on me pose la question « Comment faire pour apparaître en 1ère page de Google ?».

La rédaction de cet article va sans doute m'aider à mettre mes idées en ordre, car plus j'accrois mon expérience, plus le référencement me semble simple, et plus j'ai du mal à l'expliquer.

La principale difficulté vient probablement du fait que la plupart du temps, je doute !
Et c'est certainement ce doute qui m'amène à la remise en question permanente qui fait de moi un référenceur pas trop  mauvais (si j'en crois la satisfaction et les résultats de mes clients).

Les techniques de référencement :

En fait, la technique, c'est sans doute l'aspect le plus simple.
Je ne dis pas qu'il est rapide de l'acquérir, c'est même relativement long et parfois fastidieux,  mais cela reste relativement simple sur le fond, car les informations sont très largement disponibles sur Internet.

Sur ce seul blog, la plupart des techniques de référencement ont été abordées, voire décortiquées. Lisez et comprenez tous les précédents articles, et globalement, vous aurez quasiment autant de technique que moi.

Bien sûr, il existe bien d'autres sources très pertinentes (sinon plus), ne vous cantonnez donc pas au blog AxeNet. Fouillez, cherchez, triez, et vous deviendrez un bon technicien du référencement.

Mais est-ce suffisant ? Non !

Analyser les situations

Si la technique suffisait, je serais un très bon cuisinier.
Si si, je vous jure. D'ailleurs, ma femme m'a acheté un excellent livre de recettes, mais voilà, j'ai beau faire tout ce qu'ils écrivent, je ne recueille pas souvent de compliments pour les rares petits plats que je prépare.

Dans ce superbe livre, quand ils disent de touiller la sauce, et bien je touille.

Et là, ma femme arrive (je vous la fais façon Colombo) et me dit : « attention, tu vois bien qu'elle coule ta sauce, elle ne tient pas ! ».
Eh bien non, je ne vois pas, moi je touille, comme les pros ont dit de faire, mais repérer une sauce qui « coule », je ne sais pas !

En référencement, c'est pareil, lorsque l'on touille, il faut surveiller la sauce, savoir doser ses actions.

  • Faire des échanges de liens en footer, oui, mais pas trop.
  • Récupérer 1000 liens d'un coup, oui, mais pas sur un jeune site.
  • Bourriner sur la même ancre pour des dizaines de liens entrants, oui, mais pas au début.
  • Modifier ses title, oui, mais à petite dose en suivant les changements
  • Etc. etc.

En fait, je comparais le référencement sur Google à du jardinage il y a quelque temps. J'aime les analogies alors cette fois, je vous la fais façon cuisine, mais globalement, la logique est la même, c'est l'analyse de chaque situation qui est importante. Évidemment, je me trompe parfois aussi, car le référencement n'est pas une science exacte, c'est de l'alchimie et du travail, pas de la sorcellerie.

Savoir faire preuve de bon sens

Quand on débute en référencement et que l'on découvre une technique au hasard d'un blog, d'un forum, ou d'un test fructueux, on se sent pousser des ailes et on fonce sur cette solution. Et puis un jour, telles celles d'Icare, les ailes brulent sous le soleil des référenceurs (vous voyez de qui je parle)

On appelle cela l'expérience. On se rend compte que parmi les centaines de leviers qui peuvent aider à propulser un site au firmament des SERPs, on a un peu trop forcé sur un au détriment des autres.

Mais alors, c'est quoi le bon sens en référencement ?

C'est sans doute cette capacité à doser ses actions. Telle la grand-mère qui réussit si bien sa célèbre mousse au chocolat que tout le monde rate alors qu'elle a donné la recette, le référenceur expérimenté saura, par exemple, juguler son impatience, s'imaginer dans l'autre camp (celui des moteurs), pousser les leviers en fonction de l'age du site, de sa maturité.

Le bon sens c'est aussi comprendre son environnement

Quand j'utilise le mot « référencement », je le fais plutôt comme les canadiens qui y incluent aussi bien les notions de SEO que de SMO, avec une touche de rédactionnel, de marketing, de gestion de communauté.

Cette vision globale de l'environnement d'un projet web est importante lorsque l'on travaille sur l'acquisition de trafic d'un site. Certains leviers seront sans doute plus utiles à certains sites qu'à d'autres (Twitter, affiliation, etc.), il est donc particulièrement utile d'avoir une vision générale des possibilités. Ceci permettra souvent, justement, de varier l'utilisation des différents moyens.

En résumé :

J'ai fini d'écrire cet article, et le référencement ne me semble toujours pas plus facile à expliquer.
En fait, sa complexité évolue avec son environnement, et le web est un environnement qui bouge vite.

Reste que les bases du SEO n'ont finalement pas tellement évolué au fil des années.
Une bonne architecture, du contenu et des liens entrants, et on a tout dit. Cela demeure la base immuable. Ensuite, chaque situation est à prendre dans son propre environnement, et c'est à ce stade que votre expérience ou celle d'un professionnel fera la différence.

(je recevrai un mail quand un article est publié (no spam)

35 thoughts on “Le référencement c'est 30% de technique 70% d'analyse 100% de bon sens.

  1. Aurélien

    Certaines astuces apparaissent, des MAJ de Google vont et viennent (nofollow par exemple), mais les bases restent les mêmes et on en revient à l'excellent article sur le jardinage, mon préféré. 🙂

  2. V-R

    Bonjour Sylvain, commençons par ton titre, personnellement j'aurais peut être même encore poussé les % plus loin du style 20% pour la technique et 80% pour l'analyse.
    Les techniques de ref sont globalement connues de tous, mais la différence se fait sur leur utilisation en fonction de la situation particulière.
    C'est d'ailleurs pourquoi je dis qu'il n'y a pas un référencement mais des référencements. Ce qui est vrai pour un site peut ne pas fonctionner sur un autre. Et ça on le sait grâce à sa capacité d'analyse et son expérience. Cette dernière s'acquiert parfois par le système bien connu de l'essai/erreur qui est très formateur.
    Bref je trouve que ton billet reprend très bien un précédent comme quoi le référencement n'est pas une science mystérieuse, voire vaudou connue des seuls référenceurs.
    C'est comme en cuisine, il suffit de mettre le bon ingrédient, dans la bonne recette au bon moment.

  3. Djolhan

    Effectivement, la base est immuable, mais la multitude de tous petits levier qui permettent d'améliorer son référencement sont souvent à prendre avec des pincettes comme tu le dis si bien suivant l'ancienneté du site.
    J'ai souvent des "connaissances" qui viennent me voir en disant, boarf, le référencement, c'est simple, il suffit de répéter les mots clef et de soumettre sur les annuaires... "Et bien fais donc" 😉 lool

  4. Robin

    J'ai adoré ta comparaison avec la cuisine ! Et si la sauce ne tient pas, il faut mélanger plus fort 😉

  5. Jere

    Hello,

    Très bon article, je suis entièrement d'accord avec ta façon de voir les choses et la comparaison avec la cuisine était exquise !!

    J'ajouterais que chacun doit avoir sa touche personnelle dans le référencement (comme le cuisinier reconnu dans le monde) et pour moi c'est ça qui fait la différence !!!

    Merci 🙂

  6. nicolas

    Rendez-vous hebdomadaire du raisonnement SEO 😉

    Alors je suis d'accord avec toi Sylvain sur l'ensemble du billet et notamment avec le commentaire de Djolhan, néanmoins je te renvoie du coup à ton https://blog.axe-net.fr/premier-sur-google-pourquoi-pas-moi/ .

    En plus de notre devoir "d'éducation des clients", il y a un vrai (de moins en moins heureusement) problème de reconnaissance du métier, dans lequel tu résumes par les 70% toute la technicité et l'apport d'un pro comparer à un ref lambda.

    Là ou par contre je te rejoins complètement c'est sur l'aspect qu'un SEO ce doit d'être complet, en faisant un clin d'œil à la bonne conf de O.Andrieu au SEO campus, le référencement n'est plus une histoire de positionnements sur 2-3 termes génériques (si toutefois il l'a été un jour ?), du coup moi je dirais qu'en plus de l'aspect SMO, e-reputation, un SEO est sans conteste webmarketeur et webanalyticien (?) sans quoi il ne peut que mal ajuster sa stratégie SEO en ne relevant pas les domaines qui vendent.

    Je finirais sur un exemple qui m'a été très porteur :
    Un client vend des jeux de société, jeux de 7 familles qui conçoit lui même, il m'est donc impossible de le mettre sur monopoly et ces créations n'étant pas connu, aucune vente de notoriété à été faites. Du coup un référencement sur des termes générique à été opéré (jeux de société, jeux de 7 familles) en ajoutant des termes de sécurité routière et éducatif des jeux, bilan, beaucoup de visites aucune vente. Alors maintenant on opte pour une solution à mot d'action qui devrait nettement mieux marcher, du coup le trafic ne fait pas le CA on ne le répètera jamais assez !!

  7. joe

    Bonjour,

    Je suis toujours très attentif quand on parle du bon sens, c'est tellement rare qu'il est toujours agréable de voir qu'on s'y réfère encore parfois.

    Je suis entièrement d'accord sur le fond de cet article.
    Ceci étant, il reste important à mon avis de ne pas commencer à se focaliser sur les 70% d'analyse (pour les débutants). Ces 70% réveilleront le potentiel des 30% de technique qui reste les ingrédients de base de la recette.
    Tout le savoir faire d'un chef étoilé ne résoudra pas le problème du comment bien réussir sa soupe aux choux... sans chou.

  8. Nicolas L.

    Oui vous avez raison, l'analogie est bonne pour ce qui est de savoir touiller ou pas et exprime bien le fait qu'avec la même recette, certains s'en sortiront bien et pas d'autres.

    Par contre, le référencement, comme le jardinage, n'est jamais fini ! Il ne faudrait pas croire que le référencement est comme la cuisine, une fois le plat préparé et réussi : c'est fini !

    Savoir positionner un site, c'est bien, savoir le maintenir en pôle position, c'est encore mieux !

  9. greg

    Pas du tout la même analyse que toi en plus tu n'as aucune contrainte de concurrence quand tu prépares une recette de cuisine.

    Le référencement se base sur des suppositions de résultat.
    Une recette de cuisine sur un résultat concret

  10. LaurentB

    Dans 99% des audits que je réalise, le plus gros chantier consiste à simplifier les embrouilles.

    Il y a aussi les questions du genre :"comment profiter de la Longue Traîne en intégrant des notions de LSI tout en prenant garde de ne pas forcer sur la densité?" Sauf que le site propose des TITLE qui sont deux mots clés séparés par une virgule.

    En d'autres termes, les petits leviers prennent le dessus sur l'essentiel et du coup ça devient un espèce de sabotage en règle.

    Non seulement il faut du bon sens, mais surtout restez simple : "la simplicité est la solution de 99% des problèmes."

  11. Sylvain Auteur de l’article

    @ Aurélien
    Je suis d'accord, c'est pour cela que je faisais référence à cet article.
    @ V-R
    Je veux bien te suivre sur ce coup, je ne chipoterai pas sur les pourcentages, nous sommes d'accord sur les principes 😉

    @ Jere
    Pour moi, pour la cuisine, c'est mal barré, je vais en rester au référencement.

    @ Djolhan
    En effet, c'est là que la petite pincée d'origan au bon moment va faire la différence.

    @ Nicolas (iphone)
    On risque d'avoir à le répéter longtemps (ta dernière phrase). Mais les SEO sont souvent pris (et payé uniquement) pour l'apport de trafic.

    @ Nicols L
    En effet, c'est bien pourquoi j'insistais sur cette vision des choses dans https://blog.axe-net.fr/referencement-google-et-le-jardinage/

    @ Joe
    Tu as raison, l'analyse doit se faire une fois les techniques maîtrisées.

    @ Greg
    Bein moi, j'ai une sacré concurrence avec ma femme quand je fais la cuisine 😉
    En même temps, une première place dans les SERPs, c'est concret, non ?

    @ Laurent
    Yesss ! Que ce soit en référencement ou ailleurs d'ailleurs, restez simple arrange souvent les choses.
    Quand je parlais de bon sens, c'était notamment en y intégrant la hauteur de vue permettant de recentrer les objectifs et se consacrer avant tout à l'essentiel.

    Une vision externe permet souvent de se sortir de bricolages et de redonner un cap. Ça permet aussi de mettre plus facilement de coté les diverses influences chez le client, et surtout, de mettre en place des reco avec un plan d'action qui permettent à chacun de savoir ce qu'il a à faire (SEO, production de contenu, etc).

  12. Marie

    J'ai cru qu'on parlait de cookies et mousse au chocolat mais non, on en revient toujours au SEO!

    Mais en SEO comme en cuisine, à chaque plantage on progresse, l'expérience est indispensable et parfois peu d'ingrédients bien dosés peuvent aboutir à un succès 😉

  13. Seb

    Totalement d'accord avec ta vision Sylvain : la valeur ajoutée d'un référenceur (comme tout métier d'ailleurs), c'est son expérience.
    Tout cyber-bricoleur saura se débrouiller pour faire du référencement mais pour ce qui est du positionnement sur des mots clés concurrentiels, là c'est du haut niveau et donc, les bases ne suffisent pas : l'entrainement, la capacité de se remettre en question, la curiosité nous poussant à fouiner le web et tester de nouvelles techniques.

    Les bases n'ont effectivement pas changé depuis le début : les trois principaux du référencement restent le contenu, la structure et les liens.

    Ce qui change, ce sont les moyens pour y arriver.

    L'expérience d'un référenceur lui permet de trouver le bon dosage des aliments à mettre en œuvre pour réussir sa recette et j'aime assez ton analogie avec la cuisine.

    Je me permets de proposer un article que j'avais rédigé il y a de cela quelque temps :

    Une agence de référencement a en plus des atouts supplémentaires par rapport à un référenceur in house ou freelance : une vision globale.

    Gérer plusieurs projets de référencement lui permet de trouver des solutions nouvelles et de s'adapter à chaque projet.

    Une agence web a encore un atout supplémentaire : une vision encore plus globale.

    En plus de gérer plusieurs projets, elle a une vision du référencement de A à Z : la stratégie de référencement intervient alors de l'amont du projet à son aval.

  14. nicolas

    @Seb : Je ne suis pas totalement d'accord avec ton point de vue...

    Tout d'abord, certains webmaster sans être passé par la case référenceur pro s'en sorte parfois mieux que des "pros" avec des techniques, des maillages interne de folies et vu qu'ils ont que quelques sites, ils font un pur ref.

    Concernant les agences de référencement et agence web, je ne suis pas forcément d'accord, la logique voudrait en effet qu'au vu du nombre d'intervenant il y est une meilleure réflexion mais c'est vraiment loin d'être le cas partout...

    Parfois même c'est l'effet inverse, une boite avec trop de personnes va se ralentir car tout le monde aura une spécialité différente et personne pour les réunir...

    Même si les moyens de R&D sont plus limité pour les référenceurs solo, je pense que tu as beaucoup plus le temps de faire de la veille, un travail contentieux pour suivre clairement les effets de tes optimisations et autres sur le trafic par exemple, plutôt que d'avoir différents secteurs qui souvent, ne se mettent que peu en relation...

  15. clic-cheval

    Encore un excellent article ! plein de bons conseils et de logique. Mais il manque un truc essentiel... la recette du bon sens ! Dommage, si c'est 100% de la réussite de cette cuisine ! Doser les actions, juguler son impatience, etc. c'est un tour de main... comme pour la mousse au chocolat, mais la vraie recette du bon sens... J'imagine que c'est top secret ? 😉

  16. xav_

    Ah le fameux "bon sens" !

    Perso, je m'en méfie de plus en plus

    Le sens de logique ? La logique ? Le sens ? Je n'ai pas réussi à me positionner encore...

  17. francois

    Je pense aussi que la taille d'une agence de ref, n'est pas forcement un avantage.
    Je connais quelques agences, de belles tailles, ayant une armada de commerciaux, roi du "one shot", qui signe des tas de "petits" professionnels...
    Le référencement ce n'est pas que le contenu et liens à gogo, mais certaines agence propose à des coûts défiant toutes concurrence des places incroyables.
    La pole position, pour 100€ quand on fait appel à un "pro" je n'y crois pas...
    Internet est le foyer de milliers d'idées et de gens compétents, mais aussi l'antre de plus de voleurs et de mécréants...

  18. pouetpouet

    Beaucoup de blabla quand meme

    un grand referenceur se la ramene pas pour dire qu'il est bon pour commencer

    ensuite, referenceur ce n'est pas un metier ni une passion ni rien du tout

    c'est juste mathematiques, poser la bonne equation avec le bon nombre d'inconnues pour en sortir le meilleur de votre site web

    A bon entendeur

    pouet pouet le referenceur

  19. Sylvain Auteur de l’article

    Bonjour Pouet,

    Je te tutoies et t'appelles par ton prénom, tu ne t'offusqueras pas ?

    Je suis d'accord avec toi sur deux points :

    1 / je suis un grand bavard. Tu as tapé dans le mille.

    2/ Je ne suis pas un « grand référenceur », juste un référenceur parmi d'autres qui tente de partager ses connaissances et sa vision du référencement. Pour ce qui est de mon efficacité, je préfère être jugé sur mes résultats de positionnement.

    Par contre, je ne te suis pas sur les trois autres points que tu mentionnes.

    3 / Référenceur, c'est bien un metier si j'en crois le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche :

    4 / Le référencement peut tout à fait être une passion, comme la Capillabélophilie, le dépôt de commentaires anonymes ou la construction de monuments avec des allumettes. Tu sais, une passion, c'est rarement rationnel.

    5 / Je ne limiterai pas le référencement aux mathématiques.
    Les algorithmes des moteurs de recherche obéissent à des règles mathématiques, j'en conviens tout à fait. Mais le travail du référenceur s'effectue souvent bien plus en jouant sur les mots, et donc la langue du site concerné.

    C'est d'ailleurs un excellent sujet d'article. Je ferai un peu de bla bla à ce sujet un de ces jours.

  20. Boris S

    merci pour l'article Sylvain,
    je suis tellement d'accord avec cette phrase : "le bon sens en référencement est cette capacité à doser ses actions."
    Et pour cela, il n'y a qu'un secret, comme tu le dis : l'expérience. Après avoir travaillé sur plusieurs sites, réussis certaines choses en référencement et en avoir raté d'autres, on commence à avoir un FEELING de ce qui peut marcher et à quelle dose.

    C'est pour cela qu'un référenceur expérimenté peut avoir beaucoup de valeur pour une entreprise : au delà du savoir( que plus ou moins tous les référenceurs ont), il possède de l'expérience !

    merci aussi à Laurent pour son commentaire qui rappelle une règle qui à mes yeux se vérifie maintes fois en reft : keep it simple. Penser 20/80 et ne pas se perdre dans des détails ou des techniques/logiciels tarabiscotés et à faible impact.

  21. Pierre

    Bonjour,

    Le bon sens, oui, à 200% je dirais!
    J'ai testé toutes les techniques possible et imaginables, j'ai touillé, j'ai changé d'ingrédient, j'ai fais tous les livres de cuisine pour finalement envoyer tout ch... et m'en remettre à mon bon sens.
    Et cela dès la phase de conception. Je ne cherche pas la concentration des mots clef, je rédige pour l'internaute, en faisant attention à bien structurer ma page. Cela reste identique à la rédaction papier, mais en écrivant un texte lisible sur internet.
    Ensuite, je tisse des liens entrants et sortants au fur et à mesure des opportunités, mais sans forcément appliquer une stratégie bien définie.
    En gros, je ne prend plus la tête, j'y vais au feeling. Comme une recette de cuisine quoi 🙂

    Pierre

  22. Referencement

    Merci pour le topic, je trouve une part de vérité. Je vous souhaite une bonne continuation.

  23. Greg

    Donc si je comprends bien, le référencement doit évoluer avec le site ? Je dois rajouter des liens sortants/entrants au fur et à mesure de la maturité de mon site par exemple ?

  24. Greg

    @Sylvain

    Oui j'avais lu qu'il n'était pas bon d'avoir trop de liens sortants. Peut-être faut il avoir un bon ratio entre sortants et entrants ?

    Je ne suis pas trop éclairé sur ces questions.

  25. Sylvain Auteur de l’article

    @ Greg
    Continuer à obtenir de nouveaux liens entrants durant toute la vie du site est indéniablement une bonne chose 😉

    Après, pour les liens sortants, les paranos du PagRank diront que c'est mauvais. Ce blog a pourtant des milliers de liens sortants, et ne s'en porte pas plus mal...

  26. modou

    Le référencement est un grand ensemble simple et compliqué à la fois. Je ne suis pas un professionnel du référencement mais l'intérêt que je lui porte me permet relever certaines difficultés.
    Le bon sens est la clé du référencement mais il doit s'appliquer à un site dès sa conception. Problème, dans beaucoup de cas on ne pense au référencement d'un site qu'après son développement

  27. Sylvain Auteur de l’article

    @ Modou
    Un peu comme si on s'occupait de savoir si on va faire de la Formule 1 ou le Paris Dakar après que la voiture soit construite. Un peu ballot 🙂

  28. modou

    @ Sylvain
    c'est exact. Sauf que le temps qu'on refasse de nouvelles "retouches" ( ou refontes) la course aura déjà démarré

  29. Sylvain Auteur de l’article

    @ Modou
    Je ne trouve pas que l'analogie soit valable.
    En référencement, on est pas sur du sprint, mais de la course d'endurance. Il est souvent préférable de repartir de zéro avec de bonnes bases. Les résultats seront meilleurs à terme et surtout moins couteux.

    Il est bien plus facile de booster un site correctement conçu et optimisé que de mettre des rustines sans arrêt pour pallier aux déficiences de l'outil initial.

    Alors, bien sûr, au départ, cela peut sembler plus cher puisque l'on met à la casse le site mal foutu, mais à terme, l'investissement se révèle souvent rentable (si la refonte est correctement effectuée, bien sûr).

  30. Lionel

    Bonjour Sylvain,

    Analyse pragmatique, sobre et juste. Cet article est excellent. Les bases SEO à respecter, procéder par petites touches et analyser ses évolutions dans les résultats naturels.

  31. frank

    Bonne analyse Sylvain, il est vrai que souvent on privilégie un levier de référencement et on oublie les autres, je dois ainsi m'attaquer ce week end à la rédaction de plusieurs communiqué de presse à caractère publi-informatif pour mon site et les poster sur les différents site de communiqué de presse gratuit, j'espère que c'est bon pour de backlinks de qualité.
    A ce propos, est ce que pour un ecommerçant, inscrire un bon de reduc sur les différents sites de promo/reduc, est ce une bonne tactique seo?

  32. Sylvain Auteur de l’article

    @ Frank
    Je pense que les bons de réduction sont plutôt une bonne action marketing que SEO.
    Sinon, si les communiqués ne sont pas dupliqués, et s'ils permettent d'obtenir des liens dofollow sur des ancres utiles, c'est une très bonne chose.

  33. links of london

    A ce propos, est ce que pour un ecommerçant, inscrire un bon de reduc sur les différents sites de promo/reduc, est ce une bonne tactique seo?

  34. Manu

    Comme tu dis les bases du SEO sont les mêmes, mais elles évoluent c'est pourquoi ont doit perpétuellement aller à la recherche de nouvelles connaissances sur le sujet. Je pense que l'un des meilleurs points pour s'améliorer et de faire des testes et si on se plante, même si on passe en sandbox un certain moment, on apprend énormément de ses erreurs et ça, ça n'a pas de prix.

  35. marion

    Excellent article! Conseils clairs et efficaces.
    Le bon sens reste le plus dur à trouver ! L'expérience en est surement la clef.

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