Le SEO n’est pas une lasagne de cheval. Bien que Findus réalise un chiffre d’affaires inférieur à celui de Google en France, le SEO ne saurait confondre le bovin et l’équidé. C’est donc bien de Google Webmaster Tools dont nous parlerons. S’agit-il de bœuf, ou de cheval ?
Un outil facile et gratuit : du pur bœuf !
Que diriez-vous d’un service web taillé sur mesure ? Un outil au service de tous vos besoins, facile d’accès et gratuit par surcroît ? Un outil qui gère la quantité d’impressions, de clics, d’indexation, de temps de chargement, de backlinks, de sitemap, de 404 et autres entités nommées ?
Un outil idéal, qui analyse, synthétise et transmet toutes les informations à connaitre de son site web ? Bref, du pur bœuf, le Charal des SERPs… Un instrument de dialogue même, directement sur le canal IRC du Grand G, vous permettant de « désavouer » les liens dont vous souhaiteriez la disgrâce !
Que dire d’un tel service, sinon que sa nature inspire l’humanité, le partage, et la volonté d’améliorer le monde, d’en concentrer toutes les informations, dans un geste au service du bien commun ?
Qui ne serait pas pris alors d’un hennissement de joie ? Philanthropie ultime, il peut même proposer d’héberger une copie de votre site, (même s’il en disposait déjà d’une). Un gage de sécurité et de rapidité d’accès, à n’en pas douter.
Avec un peu de poney dedans quand même…
Revenons à la réalité de la lasagne. Google Webmaster Tools sert aussi à montrer la puissance de la filière du steak à cheval. Google montre ainsi, gratuitement, les informations dont il dispose sur votre site, y compris la mise à jour de WordPress (merci). Tremblez mortels !
Pour les plus jeunes d’entre vous qui chevauchiez encore des poneys il y a peu, le mois d’avril 2012 fut l’occasion d’une certaine mutation, les SEO’s devenant de véritables zoologues du Ying et du Yang. Dans ce laps de temps instructif, le GWT poussait vers nous des informations en masse. Combien d’entre nous, dévoués à ce service web si pratique, se trouvaient « avertis » de notre non-conformité au règlement ?
Ils modifiaient leurs profils de liens ? Coupables d’intentions trompeuses envers le Saint Algorithme. Ils laissaient faire ? Certes, mais dans un dilettantisme punissable. Pas de solution claire à une question concrète, mais une influence, qui contribue au contrôle et à la maîtrise de la situation. Bravo Matt Cutts, c’était un coup de maître.
Et si vous faisiez vos propre lasagnes ?
Le chien gras, au cou pelé, contre le loup famélique, inexorablement sans maître. Il fallait faire son choix. Assurons-nous que Google Webmaster Tools ne soit pas au SEO ce que le cheval est à la lasagne. Et peut-être même un Cheval de Troie…
La simplicité, mais surtout la gratuité, ont généralement un coût induit (technique pour le premier, financier pour le second). En quoi Google aiderait généreusement les SEO’s, quand, par ailleurs, il les désigne comme des perturbateurs ?
Si comme le veut Google, ses classements sont le résultat d’une « démocratie du web », le SEO ne jouerait-il pas le rôle de sophiste, privilégiant l’efficacité à la vérité ?
Pourquoi aider dans ce cas, celui-là même qui est le plus à l’aise pour vous nuire ? Celui-là même qui vous fait perdre des intérêts, détournant même une part du marché ? Cet outil a deux faces, celle qui vous rend service, et celle qui rend service à Google. Nos intérêts sont-ils communs ?
A chacun de voir laquelle des deux parties est-elle la plus avantagée, laquelle garde le contrôle, et laquelle change les règles du jeu quand bon lui semble, sans concertation ni préavis.
Quand votre métier est le reverse engineering, dénoncé par Google comme une exploitation vicieuse des faiblesses algorithmiques, êtes-vous surs de pouvoir le croire, le suivre et lui obéir ?
Confieriez-vous à celui qui vous combat votre prochain plan de bataille ? (Salut Capitaine Incomabord 😉 Mais l’époque où le premier SEO, l’ex journaliste Danny Sullivan, était rémunéré par Google pour prêcher sa bonne parole, est définitivement consommée (il est encore sous le choc).
La part de marché accordée par Google à l’économie de l’organique se réduit. Quand Google parle « d’optimiser » la qualité des SERPs, il propose principalement d’y substituer ses propres services web, plus performants d’après lui. Le reste est littérature.
L’intérêt des lasagnes qu’on cuisine soi-même, c’est qu’on mange bien ce qu’on voulait manger. Et merci aux Cocos Islands pour leur extension, merci aux Dorks Google et à la GHDB, merci aux caractères thaïlandais pour leur poésie verticale. Et merci au travail fait par le groupe de recherches Ippolita comme il le dit bien :
Chaque lien mène à d'autres liens. Certains aboutissent sur des pages qui vous permettent de télécharger un logiciel. D'autres conduisent à des livres publiés en copyleft par certains éditeurs. D'autres ne débarquent nulle part, ou sur quelque chose de compréhensible uniquement par des machines de Turing.
girum imus nocte dans, ecce, et consumimur igni
"Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu"
Sur ce merci et cliquez-ici ! (anchor misterioso cogitus…)
Un billet de @ContentSpinning dans le cadre de cette opération de Guest-Blogging.
Oui, il y a bien sûr un prix à payer à l'utilisation des services "gratuits" de Google. Ce billet me fait penser à celui de 4h18 il y a quelques jours. Je trouve qu'il s'inscrit dans une tendance de remise en cause de gg dans un premier temps puis finalement de SEO dans un deuxième temps : "Comment je ne fais pas de référencement...".
Dans les deux cas on se dit qu'on se passerait bien de Google et de ses outils pour retrouver une certaine... virginité, travailler des contenus, l'ergonomie, etc. Mais bien vite on y retourne, addicts.
Pour preuve, encore, les espoirs (déçus ?) et le buzz créés par Qwant : "Youpi, un chevalier blanc va venir terrasser le draggon !! Ou pas..."
Un style très littéraire, ca change ! Du coup c'est pas simple à comprendre à la première lecture mais la deuxième ça passe mieux 🙂 !
C'est vrai que la part de l'organique se réduit peu a peu, mais au final du point de vu de l'internaute c'est tout bénef. Quand il tape "meteo + ville" il n'a plus besoin de cliquer sur le premier lien. Idem pour google shopping, de toute manière l'avenir du web c'est la vidéo et ca sera encore plus cher à produire que du contenu texte :(.
Je me demandais de mon côté si c'était du lard ou du cochon 🙂
Belle prose, qui met en évidence que l'un des mots restés dans l'Adn du Seo est la soumission. Mais que faire d'autre que de tenter de surfer sur une vague. Cela peut-il amener à quelque chose d'aller contre ?
cet article c'est juste pour attiser le mode parano ?
pour les backlinks je te suis (Google n'a pas d'intérêt à nous les fournir, ça nous aide au reverse) mais pour ce qui concerne le crawl, ça l'arrange bien je pense qu'on nettoie nos sites
pour la partie mots-clés, c'est clair que c'est un argument de Google pour relativiser son foutu not provided
Plutôt intelligent la métaphore utilisé avec l'actualité.
J'utilise les outils webmaster de google depuis peu et je suis plutôt satisfaite.
Il m'a détecté les liens mort de WordPress, les articles par défaut "bonjour tout le monde"
Très joli parallèle entre les lasagnes de Google et les couleuvres que la firme cherche à nous faire avaler…
L’intérêt de gwt ? Être le téléphone rouge pour parler avec l’ennemi, sans aucun doute… Les données sont clairement incomplètes… Et la relation ne peut être que je t’aime… Moi non plus…
Je prone le contre espionnage avec le webmaster tool et les blabla de Google… Car dans tous combats… Comprendre ce que l’on cherche à nous faire avaler permet de prévoir le prochain coup….
Qui sait peut-être l'algorithme généreux de Mountain View offrira à ce pamphlet une modeste place dans l'actualité Findus 😉
Toujours aussi plaisant à lire et donnant à réfléchir.
Mais moi j'aime bien le cheval...
Lool, Sacré @contentspinning, en tout cas, c'est le genre d'article qui nous oblige à réfléchir deux fois avant de refiler notre site à Google webmaster tools...
Donc en fait, tout est question de temps ! Google réduit de plus en plus la visibilité des résultats organique, propose essentiellement des services payant ...
Il est important d'orienter sa stratégie autrement alors ...
Il est même urgent, d'essayer de ne plus dépendre de google...
Enfin bref, pour finir : un petit clin d'oeil du scandale Boeuf / Cheval
@ContentSpinning: "L'intérêt des lasagnes qu'on cuisine soi-même, c'est qu'on mange bien ce qu'on voulait manger". Est-ce que tu as des exemples d'outils pouvant offrir les mêmes services que GWT mais pas propriétaire (donc libre)? Et quand tu parles des GWT, est-ce que tu penses également à Google Analytics?
Y a un outil que j'essayerai à l'occasion : Piwik... j'ai pas encore fait le saut car il y a certaines infos de GWT et de GA que Piwik ne semble pas offrir (backlinks, click tracking).
Toutes ces petits plats dès le matin ça met en appétit !
On sait bien que lorsque c'est gratuit, c'est l'utilisateur le produit.
Ceci dit, GWT donne son lot d'informations utiles et notamment sur l'indexation.
J'ai par exemple reçu une alerte du style "attention, ce répertoire génère des pages satellites, merci de les supprimer car elles polluent notre index. Si vous ne le faites pas vous serez blacklisté..." Après on peut prendre ou pas les messages à la légère, pour la suite, quelques jours plus tard nous avons été blacklisté (pas desindexé mais bien blacklisté avec le message GWT qui le confirmait à la clé...).
Bref il est sûr qu'il faut l'utiliser avec précaution mais c'est toujours utile de l'avoir et de le surveiller.
Très beau texte, belle métaphore et une lettre à rajouter "chiffre d'affaire"...
J'aime te lire Papy.
Le gros souci aujourd'hui avec Google c'est qu'il a réussi à nous rendre dépendant de ses tools quasiment...Je prends le cas du "not provided" par exemple que très peu de personnes savent contourner. On reste aveuglé par les stats et les outils Google ont la pêche qu'on leur demande tout de même avec un brin de configuration.
Que faire de GWT, c'est la question que se pose beaucoup de monde depuis l'année dernière. D'un côté il est très utile, de l'autre il peut être dangereux, l'utiliser c'est un peu faire quelques pas de danse avec le diable, mais bon pour l'instant moi je ne peux pas m'en passer, même si j'essaie de limiter au maximum son utilisation...paranoïa quand tu nous tient 😉
Moi je suis pour le végétarisme et le bio, donc c'est un peu plus chère, un peu moins attrayant, un peu moins variés (quoi que), mais tellement plus éthique au final et au moins je sais qu'il y a pas de viande de cheval dedans.
Autrement dit si tu sais pas ce qu'un service comme GWT a derrière la tête et dont on dépend mieux vaut peut-être arrêter de le consommer.
Bonjour,
Merci pour cet article d'actualité culino-SEO... Par ailleurs, cet article m'incite à utiliser plus (ou mieux) les différents outils mis à notre disposition par Google.
Ou alors Google arrive à ses objectifs : faire en sorte que les SEOs arrêtent de trop le titiller... à coup d'algo qui font peur, de données récupérées via les outils gratuits de G ou d'exemples de dézinguages spectaculaires.
C'est du chinois pour moi.. 🙁
L'article est très vrai sur de nombreux points. Google ne donne pas accès à des outils gratuits par pur bonté, et cela lui permet de mieux traquer ce que font les SEO.
Mais il y a une chose à ne surtout pas oublier : non seulement le centre webmaster permet de mieux canaliser les SEO en traquant leurs actions (tout comme Analytics par exemple), mais est également fait pour les "webmasters" pour les aider à corriger leurs sites. Pour Google, un site internet possédant de nombreuses redirections, des erreurs 404 ou encore des sitemaps erronés, est un site qui a un coût : il faut des centaines de serveurs uniquement dédiés au traitement de ces erreurs. Le fait de les indiquer au webmaster permet donc de réduire ce coût, d'augmenter la dépendance au moteur de recherche et de traquer un peu plus ce qui se fait parmi les référenceurs.
En bref, Google est gagnant à tout point de vue...
Bientôt, on ne se demandera plus "que nous propose Google" mais "que ne nous propose-t-il pas". GWT, les not provided sur Analytics, le tout passé à la sauce du "c'est pour le bien commun des internautes", cela va nous obliger à continuer à nous creuser les méninges pour nous adapter. Mais finalement, n'est-ce pas aussi l'un des charmes majeur du métier : se lever chaque matin avec de nouveaux défis à relever.
Sacré Papy's Spinning 🙂 Je suis d'accord avec Simon, un retrouve le SEO poétique avec des envolées SEO lyriques à peine dissimulées ^^
Des problématiques récurrentes dont Google et son sbire Matt Cuts se régalent. Ils se moquent de nous. Parfois même je me demande s'ils ne jouent une grosse partie de bluff en nous regardant nous débattre ou nous noyer dans un verre d'eau... On retrouve cette idée dans le visuel d'intro d'ailleurs !
Alors ok, il y un algo, il y a des outils gratuits (avec notre esprit comme monnaie d'échange) et nous, nous avons notre bon sens. Un bon gros marché de dupes ou chacun fait semblant de ne pas se voir. Vivement le prochain animal, tiens 😉
Une autre stratégie classique de Google est d'offrir un service complet et gratuit, avant de le dégrader et/ou passer au payant: la philosophie Not Provided.
On le voit sur certains outils très utiles comme Google Alerts, qui depuis plusieurs années semble vraiment bridé... les différents "bugs" sur le comptage des liens dans GWT présagent sans doute d'un avenir radieux pour les bisounours du référencement.
Sans être naif concernant les intentions de Google, je pense que le premier but de son GWT était surtout de pousser les webmasters a nettoyer leurs sites (404, vitesse d'exploration, etc..).
En donnant les outils nécessaires à l'entretien des sites, Google s'assure d'une certaine qualité de son index et lui permet de communiquer avec les webmasters sur leurs erreurs éventuelles.
Bien sûr, à l'inverse, il peut également utiliser son GWT comme un moyen de pression et "d'autorité" sur les webmasters ( "Attention Big G voit tout" ) pour forcer les plus retissants à rentrer dans le rang.
Il applique très bien le dicton, gardez vos amis près de vous et vous ennemis encore plus près 😉
J'avoue que cet article me laisse un peu perplexe en fin de compte... Félicitation tout de même à l'auteur qui s'est lâché sur le style très littéraire ! J'en perds mon matin de référenceur...
article très intéressant et en adéquation avec l'actualité 😉 .
plutôt pas mal trouvé !
Un merci général pour l’accueil global de ce post. Pour quelques détails en plus.
@olivier « Cela peut-il amener à quelque chose d’aller contre ? »
A chacun de voir cf. la référence à Lafontaine
@Olivier « cet article c’est juste pour attiser le mode parano ? »
Ce post n’a pas la prétention de faire ce que Google maîtrise à merveille.
@Gregco
Il y en a partout, il suffit de chercher. Rien qu’à la lecture de ce blog tu devrais trouver l’essentiel.
@Réussir son droit
C’est une ancre sympathique ?
@Daniel Roch
Oui c’est un aspect non développé. Car si la déduction est rationnelle, en revanche je ne connais pas de données chiffrées et fiables. Tu en connais à tout hasard ça m’intéresse ?
Le GWT est pour moi un mal parfois nécéssaire (pas tout le temps) quelquepart et surtout cela a été une raison de prise de tete avec un client et son équipe SEO inhouse (une saga a suivre sur le muscle bientot). Je suis plus ou moins du meme avis que Papy Spinning sur le coup - personellement je préfere quand il n'y a pas de GG webmaster tool - meme si dans l'absolu je n'ai pas grand chose a lui cacher a Gégé.
Article très intéressant, dans un style particulier, mais qui change ! Merci.
En effet, Google nous donne d'un côté les outils pour faire bien les choses, et de l'autre nous montre le bâton au cas ou...
C'est un article pour caser du mot clef à la mode en ce moment pour google ou quoi ? 😀
C'est vrai qu'en ce moment avec le volume de recherche google qu'il doit y avoir sur les mots clef "viande, cheval", ça doit pas être une mauvaise idée...
Il est évident qu'une société n'a pas d"intérêt économique à mettre à disposition un outil gratuitement. En règle général, les offres gratuites servent à attirer une clientèle nouvelle. Dans le cas de GWT le but poursuivi est à mon sens différent. il créé une dépendance à son outil pour obtenir tout simplement un contrôle accru sur ses utilisateurs, et en plus permettre de limiter ses coûts d'analyse du web en donnant des recommandations permettant d'optimiser les sites de ses utilisateurs. Pour rebondir sur l'allégorie, c'est toujours plus simple de faire réchauffer un plat findus que de cuisiner ses propres lasagnes, au final les meilleurs avec un bon cuisinier reste les faites maisons 😉
J'avoue que j'ai pas forcément saisit l'analogie entre le seo et la viande de cheval mais bon ça m'a arraché un sourire alors je vais pas faire la fine bouche 🙂 Comme tu t'interroge sur le bonne volonté de google qui mets à disposition un outil qui permet d'optimiser son seo on pourrait aussi se demander si fournir ce type d'outils ne serait pas pour eux un manière de "brider" la créativité du petit créateur de site en manque de seo. Regarde, tonton google te fourni tout sur un plateau pas la peine d'aller chercher ce que des cyber flibustiers du référencement proposent, nous t'avons tout donné !
Quand je lis cet article, j'ai un pincement de lèvres : on a tendance à croire et croiser les informations récoltées depuis différents outils, en pensant -espérant- détenir La Vérité concernant le site internet dont on s'occupe.
Alors on croise, on recroise, on extrapole, on jauge, on évalue.
Mais au final, nous n'avons que les informations que des individus ont bien voulu extraire d'outils empiriques, tout en sachant que ces individus ne sont pas au parfum de la belle mécanique de google.
Au final, nous sommes perdu, car nous n'avons aucune idée de la distance entre Nos Informations et La Vérité.
Ca fait du bien, un billet qui défende l'éthique du métier SEO avec une sacrée dose de second degré. D'ailleurs c'est du réchauffé, mais la métaphore chevaline me rappelle un vieux tube du Martin Circus:
"Je m"éclate au Sénégal ( aux Bermudes pour ce qui concerne fiscalement Google)... Je vais me faire des tas de copines de... cheval"
Et que ce soit du boeuf ou du cheval, du lard ou du cochon, la métaphore est prémonitoire et fort à propos puisqu'on apprenait hier que Google, à des années-lumière de ses activités de search, lançait dans les rues de San Francisco un service de livraison de courses à domicile. Comme un épicier, hightech certes, mais comme un épicier tout de même.
Google ou le facteur cheval, et nous dans le rôle des naïfs.