Dysgraphie, dyslexie et référencement

Dysgraphie, dyslexie et indexation sur les moteurs de recherche

Nous ne vous ferons pas ici un cours de graphothérapie, ce n'est pas le sujet (et nous n'en avons pas les compétences), mais une métaphore avec ces troubles de l'écriture et leur transposition sur le web, ainsi que sur leurs impacts en référencement.

La dysgraphie :

La dysgraphie est une anomalie dans la capacité à créer des traits et des courbes. Le résultat visuel est une écriture peu lisible. Les espaces ne sont pas respectés entre les mots. Les troubles de dysgraphie provoquent une écriture peu soignée dans sa présentation.

Si on transpose la dysgraphie dans le codage d'un site, on pourra dire que le code est mal conçu, non conforme aux recommandations du W3C, les balises s'imbriquent de manière désordonnée.

Quel est l'impact de cette « dysgraphie du codage » sur le référencement ?

Hormis le fait que l'absence de balise TITLE dans le header, ou de balises H1, H2,...ou ALT, sur les images défavorisera le positionnement d'une page web, sa non-conformité W3C n'aura quasiment aucun impact en terme de positionnement. Dans la pratique, combien de fois voyons-nous des pages, codées comme des cochons, occuper les premières places sur des requêtes pourtant concurrentielles?

On peut toutefois dire qu'un codage propre facilitera sans doute la lecture par les robots qui passeront moins de temps à lire et enregistrer les contenus. Mais le codage de cochon passe encore très bien pour le positionnement dans les résultats de recherche. L'impact sur le référencement est donc plutôt très faible.

Bien sur, nous ne discuterons pas de l'utilité d'un codage « propre » qui nous semble évidente, notamment par respect des handicapés, par exemple, ceux qui utilisent des logiciels de reconnaissance vocale pour lire les pages web.

Et la dyslexie ?

La dyslexie est un trouble de l'écriture qui se visualise couramment par l'inversion des lettres dans un mot. Autant, le texte reste lisible pour l'humain (voir le texte à droite), autant la compréhension pour un moteur de recherche devient un supplice.

Cette dyslexie peut toutefois être utilisée volontairement. En effet, être positionné sur des mots comportant des fautes de frappe peut être un choix délibéré, surtout lorsque cela permet de drainer même seulement 2 % du trafic sur une requête !

Attention toutefois, la stratégie de dyslexie volontaire est a gérer au coup par coup. En effet, si nous prenons Google comme exemple, nous voyons que dans de nombreux cas, celui-ci propose la requête corrigée en haut de ses résultats de recherche. Un exemple sur le mot « dysgrapjie » pour lequel nous avons remplacé le « h » par un « j » puisque les lettres sont voisines sur un clavier « azerty ». Au passage, nous aurons l'occasion de voir si google indexe cette page sur l'erreur de frappe dysgrapjie car à ce jour, il ne donne aucun résultat.

La question suivante est de se demander si l'internaute va cliquer sur la proposition de correction par Google, ou cliquer malgré tout dans les résultats de la page, ci ceux-ci semblent lui convenir. Pour notre part, nous avons souvent constaté dans nos statistiques qu'un certain nombre d'internautes cliquait malgré tout dans les résultats, mais dans quelle proportion ?

La dyslexie peut donc être une tactique de référencement. Reste à savoir si les fautes de frappe volontaires passeront ou pas aux yeux de l'internaute. Sur un site de sonneries de portable, cela ne posera sans doute aucun problème du fait du type de lectorat de ce genre de site. Sur le site de l'Académie française, cela fera sans doute un peu plus désordre.

Pour ceux qui au-delà du référencement s'intéresserait au sujet de la dysgraphie et de la dyslexie, voici de la lecture : https://web.archive.org/web/20190814000345/https://www.reseau-normandys.org/

(je recevrai un mail quand un article est publié (no spam)

9 thoughts on “Dysgraphie, dyslexie et référencement

  1. Sylvain

    Cette page à été indexée en moins d'une heure par Google sur l'erreur de frappe "dysgrapjie", un rapide celui-là !

  2. jm

    Rapide... et efficace : il propose même un adword en plus de la seule réponse sur dysgrapjie étonnant ? non 😉

  3. Guillaume

    A cette date-ci, il y a même 2 adwords... adaptation autoamtqiue au traffic créé ?

  4. Andy Z. Lehrer

    Cher Messieurs,
    Je connais une personne (avec le titre de docteur en entomologie) qui ne peut percevoir les différences entre deux figures dessinées dans les livres d'anatomie ou d'entomologie. Ainsi, il dit que deux figures différentes sont identiques ou que les différences sont seulement l'expression de la "variabilité individuelle" d'une certaine espèce (qui est un délire d'interprétation). Donc, il ne s'agit pas d'une dysgraphie normale, mais on peut dire que cette pathologie est une sorte de dysgraphie. Je désire savoir s'il y a une définition scientifique de ce fait et lire en plus sur ce sujet. J'attends avec intérêt votre réponse. MERCI!
    Andy

  5. Sylvain Auteur de l’article

    @ Andy
    Vous l'aurez sans doute compris à la lecture de notre article, nous faisons des comparaisons avec la dysgraphie et la dyslexie dans le but d'illustrer des techniques de référencement de sites Internet. Nos connaissances de ce sujet sont bien trop limitées pour nous permettre de vous répondre. Nous vous invitons plutôt à poser la question sur un forum spécialisé.
    Très cordialement

  6. Mélanie

    Je suis à la recherche d'un article scientifique (incluant méthodologie, interventions et bibliographie) sur la dysgraphie pour un travail universitaire.
    Connaissez-vous un tel site?
    Merci

  7. Location vacance

    Bonjour Sylvain,

    Pour ma part j'utilise les fautes depuis plusieurs années, c'est une fabuleuse technique de positionnement pour générer du trafic, les proposition de Google ne sont pas Systématique.

    Pour te donner un exemple concret, nous somme 1er sur vacance .

    Merci pour ton article

    Fabien

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