Comment survivre sans pagerank de Google ?

Pagerank

Le SEO est loin d'être mort malgré le nombre de fois où les oiseaux de mauvais augure ont voulu buzzer en annonçant son décès. En revanche, je suis au regret de vous annoncer que l'un de ses copains va vraiment très mal. Il s'agit du Pagerank.

On ne sait pas vraiment ce que Google va en faire, la seule certitude est que celui de la toolbar à été mis à jour en février 2013 et ne devait pas être exporté en 2014 (dixit Matt Cutts). On constate que celui-ci a menti puisque ceci a été fait en décembre 2013. Mais entre nous, cette mise à jour sera-t-elle utile aux SEO ? Rien n'est moins sur.

Alors par quels outils / indicateurs pouvons-nous remplacer le Pagerank ?

Rappel sur le Pagerank

Le pagerank est l'un des éléments fondateurs de l'algorithme de Google. En gros le principe est de considérer qu'une page qui fait un lien vers une autre lui apporte un vote. En moulinant toutes les pages du web, on arrive comme cela à donner une note de 0 à 1O à chaque page web.

Alors depuis des années, les référenceurs tentent d'obtenir des liens à partir de pages bien notées pour que les leurs bénéficient de ces votes de qualité. C'est un moyen de faire évoluer son positionnement.

Mais Google nous présente ce qu'il veut.

À force de voir des incohérences entre la capacité des pages à se positionner et le Pagerank dont elles bénéficient, les SEO ont réalisé qu'il y avait sans doute une belle différence entre le Pagerank affiché par la toolbar (TBPR) et le véritable pagerank. D'un côté, le « vrai » est quasiment calculé en temps réel, alors que le TBPR est mis à jour entre 4 et une fois par an.

Pour aller plus loin, la plupart des SEO professionnels considèrent que ce TBPR n'est plus du tout un indicateur fiable (cela fait d'ailleurs très longtemps - 2004). On murmure en effet que l'algo utiliserait plusieurs types de Pagerank et notamment le pagerank thématique, puis tellement d'autres paramètres que la jolie barre verte ne sert pas à grand-chose en tant qu'indicateur.

Alors le Pagerank n'est peut-être pas encore mort (le TBPR), mais il a à peu près autant d'importance comme moyen de mesure que votre doigt mouillé...

Mais alors, on mesure quoi et comment maintenant ?

Bonne question ! Voyons ensemble quels indicateurs nous pourrions prendre en compte pour mesurer la qualité d'une page et sa capacité à nous transmettre de la valeur.

Le feeling :

Hein ! Gné ! Mais tu débloques là Sylvain !
Non, pas encore, même si je me dirige inéluctablement vers cette échéance.
Les dinos du SEO se rappelleront. On faisait comment en 1999 ? Le Pagerank on s'en fichait pas mal, les moteurs étaient Yahoo et Altavista, et pourtant nous étions déjà accros au trafic.
Et bien c'est tout bête, on essayait d'obtenir des liens bien placés à partir de sites populaires pour récupérer une part de ce trafic. Et bien je vous assure que ce concept est très loin d'être dépassé. D'ailleurs, si je ne devais en retenir qu'un....

Les outils

J'admets que si vous devez convaincre votre patron d'investir sur vous sur la seule base de votre feeling, ça ne va pas être facile, alors allons chercher quelques indicateurs sur des outils externes.

Mais une fois de plus, dites-vous bien que tous ces joujoux ne donneront que des indications. La vérité, la vraie, seul Google la connaît.Dans tous les cas, ces outils vont nous donner quelques mesures et extrapolations. Croiser leurs résultats peut être une bonne chose.

Bon, je n'ai pas dit non plus que le TBPR ne servait plus à rien. Si un site PR6 peut vous faire un lien, prenez-le bien sûr, surtout s'il est dans votre thématique.
Le souci, c'est juste qu'un TBPR à zéro ne veut rien dire si le site date d'après un export. Et puis contrôlez quand même d'autres aspects.

Mettons-nous dans la situation ou nous négocions un échange de lien (non réciproque de préférence). Nous souhaitons donc savoir si le site ou la page qui va nous lier va nous envoyer un peu de « jus ».

Pour l'exemple, imaginons que ce « partenaire » qui peut me faire un lien soit http://www.donna-anna.fr/ et analysons un peu la situation.

  • Avant tout, je vais voir l'âge du domaine : http://whois.domaintools.com/donna-anna.fr Il date de 2005, c'est plutôt sympa.
  • Avec https://archive.org/ je vois qu'il y a du contenu depuis 2007, pas mal non plus.
  • Et bien sûr, j'ai vérifié que la homepage fait des liens vers les derniers articles du blog, car c'est sans doute sur l'un d'entre eux que j'ai des chances de négocier un lien.
  • Je vais aussi voir si le site ressort un peu dans Google, notamment sur les titres de ses propres articles, ou plus difficile sur le début seulement des titres, ou sur des bouts de phrases dans les articles, c'est bon, c'est le cas.

Puis je vais voir plus loin avec quelques outils (je teste volontairement en version gratuite)

Ahrefs

Il est accessible ici : https://ahrefs.com/
Pour le site mentionné, cet outil m'indique :

  • un « url rank » de 19 (une sorte de « pagerank » de l'url)
  • un « ahref domain rank » de 46 (une sorte de « pagerank » du domaine)
  • Il a 63 backlinks en provenance de 45 noms de domaine. Dont 55 dofollow à partir de 40 domaines
  • Je vais voir les ancres de liens entrants. Elles sont diversifiées, plutôt dans la thématique (le bijou), un bon point.

Majestic Seo

Il est accessible ici : https://fr.majesticseo.com
Pour le site mentionné, cet outil m'indique :

  • Un « citation flow » de 25 (une sorte de pagerank)
  • Un « trust flow » de 16 (une sorte de note de confiance ou d'autorité)
  • Il a 57 backlinks de 30 domaines.
  • Je peux retourner voir ses ancres de liens entrants si je veux.

OpenSiteExplorer

Il est accessible ici : http://www.opensiteexplorer.org/
Pour le site mentionné, cet outil m'indique :

  • Une autorité du domaine de 26/100
  • Une autorité de la page de 35/100
  • 82 liens entrants à partir de 22 domaines
  • Dans l'onglet « compare link Metrics », Je vois le MozRank (5,06) et le MozTrust (5,66) (une sorte de pageank et de trustrank), je peux comparer ce site avec le mien pour voir si les écarts sont énormes ou pas.

Dois-je regarder plus spécifiquement certains indicateurs ?

Tous sont utiles, mais une des notions retiendra un peu plus mon attention, celle relative au « trust », c'est-à-dire la confiance que Google devrait accorder au site analysé. A l'heure où le fait de travailler son netlinking est devenu un sport dangereux, renforcer cette notion pourra « protéger » un peu votre site.

Mais bon, du trust sur un site qui n'a pas de jus n'est pas forcément génial non plus. Et souvenons-nous que la diversité est aussi une bonne chose.

Et alors, je fais quoi de tous ces indicateurs maintenant ?

Et bien tout d'abord, même avec des outils gratuits, on se dit que l'on a déjà pas mal d'infos qui sont plutôt plus intéressantes que le Pagerank (TBPR).

Et pour la suite, vous allez donc faire comme vous faisiez avec le Pagerank pour entamer vos tractations de marchand de tapis avec votre interlocuteur, mais vous avez des bases un peu plus solides qu'avec une simple petite barre verte. Le tout, c'est de comparer entre votre propre site et celui de votre interlocuteur.

Vous pouvez vous créer des repères en analysant votre site et ceux de vos concurrents, puis des sites reconnus, au bout d'un moment, un simple chiffre brut comme un ahref-rank ou un trust-flow sera aussi parlant pour vous qu'une note de Pagerank (TBPR).

J'allais l'oublier, mais vous pouvez aussi jeter un coup d'oeil à l'Alexa Rank (http://www.alexa.com/). On peut avoir pas mal de doutes sur sa fiabilité pour les sites français car la toolbar Alexa est peu utilisée chez nous, Mais pour des sites qui ont un volume de trafic conséquent c'est un indicateur supplémentaire.

À titre d'exemple, ce blog (AxeNet) a :

  • Ahrefs - url rank : 45 domain rank : 62
  • Majestic - citation flow : 46 trust flow : 50
  • Opensitexplorer - domain authority 58 - page authority : 63 - Mozrank : 6,17 - Moztrust : 5,94

Le blog de Matt Cutts a :

  • Ahrefs - url rank : 85 domain rank : 73
  • Majestic - citation flow : 59 trust flow : 67
  • Opensitexplorer - domain authority 87 - page authority : 88 - Mozrank : 7,01 - Moztrust : 6,23

Après, il reste encore pas mal de choses à contrôler pour voir si un échange est équitable ou si un lien vaut le coup sur un site, mais ceci fera sans doute l'objet d'un autre article un peu plus compliqué. Si vous êtes référenceur et que Matt vous propose un lien, allez-y les yeux fermés 🙂

En conclusion

Finalement, on se rend compte que l'on survit très bien sans la barre verte de Google. C'est rassurant non ? Allez, à vous de jouer, le Pagerank peut bien mourir, c'est maintenant le dernier de vos soucis !

On devra aussi s’intéresser de très près à la notion d'author rank induite par l'authorship de Google+. Pour ceux qui ont du courage j'invite à cette lecture (anglais).

Alors ? Êtes-vous allés voir les indicateurs de votre site avec ces outils ? Comment vous en sortez-vous ? Mais d'ailleurs, vous avez peut-être d'autres outils à partager avec nous...

edit : à tous les fans de Pagerank, refuseriez-vous un lien à partir de cette page qui n'a pas de Pagerank (et ne ressort donc pas dans les scrappers) -www.valdefrance.banquepopulaire.fr/portailinternet/Pages/Default.aspx

edit 2 : Tiens ! suite au dernier export, il a un PR4, il valait le coup non ?

 

 

(je recevrai un mail quand un article est publié (no spam)

54 thoughts on “Comment survivre sans pagerank de Google ?

  1. tom

    Ces outils servent aussi pour évaluer la pertinence et l'autorité d'un site que l'on souhaite... Racheter / snapper. Oups 😉

  2. Fabien

    Tu oublies juste un "petit" détail, c'est que contrairement au PR, les indicateurs ahrefs, Majestic SEO ou Opensitexplorer ne sont ni gratuits (même pour ahref en gratuit on est limité à qq requêtes par jour) et on ne peut pas (toujours en version gratuite) en récupérer les résultats via API ou autre.
    Je scrappe le PR pour automatiser certaines optimisations et sans mise à jour de cet indicateur je suis bien embêté ...

  3. sylvain

    Pour moi le plus fort indicateur est si le site rank ou pas. je prefere avoir un lien depuis un PR ? Qui rank plutot qu'un PR2 qui rank pas.

  4. Simon

    Très bonne synthèse. Cela dit encore énormément de personne connaissent uniquement le PR et l'Alexa du coup il vont juger rapidement sur ces 2 critères seulement.
    J'aimerais bien une petite maj du TBPR en 2014 tout de même, car je l'aime bien cette barre verte malgré tout 🙂

  5. cheapsitebab

    Trés bonne synthèse et comme d'autres et comme toi, je suis triste de ne pas voir de changement avant 2014 de la petite barre verte. Alors comme toi, je me référence à tous ses sites (archive.org , ahrefs.com , fr.majesticseo.com , alexa.com) mais en plus je vais faire un petit tour vers les deux sites de prédiction bluffants.
    http://www.seomastering.com/pagerank-prediction.php et
    Cela me donne des informations complémentaires par rapport aux autres (qui restent des incontournables) , une projection sur le futur et si le site continue à évoluer.
    Je te laisse juger s'ils sont utiles aussi (peut être dans un prochain article).

  6. Jérôme

    Pour rester ds les solutions gratuites, je regarderais aussi la date du cache de la hp et sur la dernière page des serp (recherche site:domaine.com) si Google indique des pages potentiellement en duplicate

  7. Christian Méline

    @Sylvain Thanks pour la mention des PageRank multiples 🙂
    Mais pour être juste, oralement, Sylvain Peyronnet en parle aussi (MasterClass par ex), de même que Laurent Bourrelly.

    @Fabien Oui, les outils sont payants, mais il faut arrêter d’être radins comme ça !
    Tu ne peux pas imaginer faire du ref sans un minimum d’outils, payants ou non.
    Vu ce que nous apportent les différents outils, il ne faut pas hésiter une seule seconde.
    Notre temps est précieux, tout ce qui nous permet de l’optimiser doit être retenu.

    Maintenant, libre à toi de t’éclairer à la bougie si tu penses que l’électricité est trop chère 😉

  8. Nico

    C'est marrant mais dans cet article j'ai retrouvé mon mode de fonctionnement pour les échanges depuis 2/3mois. Bon je ne me sers pas d'Open Site... Je trouve que Ahrefs + Majestic + Whois + Archive + Requêtes GG c'est suffisant.

    Par contre je me pose une question : La rédaction me prend énormément de temps, je pense faire appel à des plateformes de rédaction de contenu. As-tu Sylvain des retours d'expériences? Quelle fourchette de prix pour un texte de qualité de 300-400 mots qui ne demande pas de connaissances spécifiques (une fourchette)? Est ce moins cher que d'adopter un malgache 😀 ?

  9. Simon

    Pour ma part je n'utilise pas ahref, mais je trouve que faire une moyenne des indicateurs (trusflow, moz trust...) donne déjà un bon aperçu de la typologie de liens reçus.
    Pour le feeling, je suis 100% d'accord. C'est exactement le comportement qu'adopte l'internaute lambda qui ne possède pas toute une palanquée de toolbars dans son navigateur ^^

  10. Marc

    Il est évident que le Pagerank, tel qu'il est affiché, n'est plus un indicateur fiable.

    J'ai des sites à petits PR qui arrivent à avoir des positionnement corrects, et des sites à PR assez bon dont le positionnement stagnent.

    Par contre, là où je je vous rejoins Sylvain, c'est qu'il y a des indicateurs "de présomption" comme Majestic SEO ou Ahref qui permettent de rationaliser et d'initier des demandes de partenariats !

    Toujours meilleurs qu'un PR vert qui ne s’actualise que quand Dieu-Google veut !

  11. Micka

    Pour moi le PR n'a de valeur que pour ceux qui en font le "commerce" - que ce soit pour de l'EDL ou pour acheter/vendre - sorti de là l'indicateur n'avait ces derniers temps plus grand intérêt pour juger d'un site.

    Pour ceux qui veulent faire de la récupération de NDD la méthode présentée dans l'article est bonne. Mieux vaut toujours vérifier que les liens présents dans ces tools sont toujours là... Sinon le score risque d'être aussi vrai que le PR 🙂

  12. Ludovic

    L'article est intéressant mais vu que les outils sont payants j'aurai bien aimé avoir un comparatif sur ces outils en terme de rapport qualité/prix.
    (Je suis un peu exigeant ... et) J'aurai aussi aimé savoir si on pouvait avoir une recommandation d'outil pour l'analyse concurrentiel sur une ancre (histoire de savoir où aller) ?

  13. Sylvain Auteur de l’article

    @ Sylvain (l'autre)
    On en revient à mon premier critère:-)

    @ Simon
    Une vraie drogue cette barre verte...

    @ Chepsitebab
    De ton côté, as-tu vérifié si ces sites sont fiables entre deux exports du TBPR si tu les utilises ?

    @ Jérôme
    Merci.

    @ Nico
    Je suis revenu à des rédacteurs avec qui je travaille en direct pour 50% de mes besoins. Après, il y a des centaines d'offres de rédaction, cela dépend de la qualité que tu veux.

    @ Ludovic
    La partie gratuite de ces outils est suffisante pour ceux qui gèrent des sites de manière amateur.
    Après, lorsque l'on souhaite gagner de l'argent avec ses sites, la réponse de Christian Méline à Fabien me paraît juste.
    Que l'on soit en version gratuite ou payante, on en a pour son argent...

    La plupart de ces outils te permettront d'avoir une analyse par ancre de liens.

  14. Xavier

    Encore un bon article pour ce lundi matin, début de semaine. Personnellement j'utilise majestic SEO en payant et la MozBar pour avoir un indicateur direct dans les résultats de page Google, bon parfois lorsqu'on l'active, cela peut un peu faire grincer la page du site que l'on est en train de visiter, (transforme le design). Donc il vaut mieux l'éviter. En effet le travail d'indexation qu'on pu faire ces différents services permettent d'avoir un indice de confiance d'un site pour démarrer les échanges de liens.

    Franchement j'ai hésité un long moment avant de me prendre ce genre d'outils, maintenant je ne vois pas comment je pourrais faire sans! c'est juste INDISPENSABLE !

  15. Djolhan

    Il y a tout de même quelque chose qui était pas mal dans le PR, et c'est dommage de progressivement le perdre pour ca, c'est l'analyse des lien entrants, pour repérer un domaine qui se serait fait "griser" la home avec un logiciel comme scrapbox (j'en parlais dans un article de mon blog) . Quand on a une 50ene de BL, c'est moins gênant de les analyser manuellement, mais lorsqu'on a un site qui a hérité d'une pénalité, et qu'il faut analyser 5 à 10 000bl, l'indicateur PR m'aidait à supprimer pas mal de liens assez rapidement. Aujourd'hui, cette méthode commence à devenir un peu obsolète, mais reste utilisable si l'on regroupe d'autres outils ensuite pour analyser les PR grisés.

    En bref, on peu s'adapter, mais encore une fois, on a des bâtons dans les roues.

  16. Uty

    Tu marques un point.
    On se sert du PR principalement pour mesurer une popularité. Alors si Google ne veut pas nous fournir cette "note", il n'y a aucune raison pour qu'on s'arrête là. Nous sommes des Êtres intelligents après tout ! 🙂
    (Enfin je crois).

  17. Nicolas Nguyen

    La force du PageRank était de réussir à indiquer si la qualité des liens était au rendez-vous. Chose moins évidente avec les services externes (sauf Ahrefs) qui essaient de reproduire de manière empirique une notion de trust, que seul Google a le secret.

    La conséquence directe étant souvent un score d'autorité bien trop élevé attribué par ces services s'il y a du référencement de masse mais de faible qualité derrière. Score qu'on pouvait pondérer avec le PR par ailleurs.

    Bref, le PR reste un indicateur qui me semble important :p

  18. Sylvain Auteur de l’article

    @ Xavier
    Moi non plus je ne vivrais plus sans ce genre d'outils.

    @ Djolhan
    Et il y a de fortes chances pour que Google tentent de nous en mettre toujours plus (des bâtons dans les roues), comme avec le not provided par exemple.

    @ Uty
    C'est bien pour cela que j'ai de moins en moins confiance dans le TBPR. Mais pourquoi Google irait-il nous donner une information fiable alors qu'il la sait essentiellement utile aux personne qu'il combat...

    @ Nicolas
    Je trouve que Majestic permet de mieux différencier la qualité (trust flow) de la masse (citation flow), c'est d'ailleurs pourquoi je songe passer de Ahrefs à Majestic en version payante, mais si l'interface de Majestic est comparativement une horreur.

  19. Emile

    Ca fait un moment que je suis passé déjà a ces metrics. J'ai passé également pas mal de temps à essayer de trouver des relations entre trust Flow, Citation Flow et Page Rank et perso j'ai trouvé que c'était dénué de toute logique. Mais en effet je pense que ce sont néanmoins de bons indicateurs qui par contre évoluent beaucoup plus rapidement que le PR. Je pense que pour ceux et celles qui vendent et achètent du BL, ces metrics devraient être aussi importants voir plus que le PR... surtout quand on sait qu'il existe des PR4 / 5 avec 0 BL ^^

  20. Bruno

    Bonjour,

    Pour ma part, je pense que cela fait longtemps que la TBPR ne veut plus dire grand chose et qu'on peut la manipuler comme on veut. En effet, il suffit de rediriger un nom de domaine vers un autre bénéficiant d'un fort PR pendant quelques mois pour qu'il finisse par afficher ce même PR, quand bien même aucun lien ne pointera vers lui.
    Par contre ton exemple montre à quel point il peut y avoir des écarts entre les différents outils de diagnostic et je me demande comment est-il possible de trouver une telle différence, notamment en terme de nombre de liens.
    Quant au feeling, je suis plutôt d'accord avec et comme certains de mes camarades l'ont suggéré dans les commentaires, il n'est pas rare de voir des sites sans PR mieux ranker que d'autres à fort PR!

    Amicalement,

    Bruno

  21. Farid

    Avec la fin annoncé des mises à jour du PR on est obliger de se tourner vers d'autres indicateurs. Ceux de Majestic et de MOZ semblent plutôt fiables, même si le PR reste la référence pour beaucoup de webmasters de site.

  22. Rodrigue

    Au final la disparition de l'indicateur permet des échanges basés sur les premières valeurs d'un site selon Google, à savoir un contenu de qualité sur un site propre ainsi que la régularité de la mise en ligne de ces contenus et son nombre.

    Les plus expérimentés iront chercher plus loin grâce aux outils premium que tu cites et continuerons de tracker les sites pour les pister sur plus de critères.

  23. Winsiders

    Le TBPR aura de la valeur tant que les référenceurs ou webmasters en tout genre lui en prêteront. C'est là, la vraie source de sa valeur, peu importe que cela influe dans le ranking ou non.

    C'est comme Twitter, c'est côté plusieurs milliards, mais aujourd'hui en fait ça ne vaut rien économiquement 🙂 Le Pagerank est une bulle, et tant qu'elle ne pète pas, elle existe et génère un business.

  24. Fabien

    @Christian Meline : je ne suis pas et ne serai jamais référenceur, il est donc hors de question de débourser 100€ par mois pour un quelconque outil dont je ferai un usage occasionnel !!!!

  25. Jonathan

    Merci pour cet article et ces infos précieuses à garder sous le coude. Plusieurs sites qui viennent de passer en favoris.

  26. didier

    Pendant longtemps (et encore maintenant), le "PR", fameux "Page Rank", le monde de la création de sites n'a que ce mot là à la bouche. Or on apprend en effet selon certaines sources, que le PR affiché des sites n'est pas toujours exact, ni à jour (il peut varier dans le temps), et que Google notamment n'en ferait plus autant de cas qu'auparavant. Quid des autres moteurs de recherches ? Moi je voudrais pousser un "coup de gueule" par rapport à ce PR. On sait que son attribution et sa qualité sont liées à une foule de facteurs concomitants, comme un bon référencement SEO, la qualité de référencement du site dans les annuaires professionnels, la qualité des pages "Title", des tags et méta-tags et des balises "Title", "Description", et "Keywords", mais aussi et surtout, de la manière dont on génère et renouvelle le contenu de site, qu'on apporte de la "matière", de l'information nouvelle régulièrement dans les pages du site.
    Alors là où je veux en venir c'est que, je veux bien qu'il en soit ainsi d'un site marchand qui vend des marchandises, quelles qu'elles soient ! En effet, de même que dans un magasin classique, on refait souvent les rayons pour faire que l'attention du client se porte plus sur tel ou tel article que l'on mettra en tête de gondole, de même sur le site, il faut attirer l'attention sur les nouveaux produits.
    Mais s'agissant des centaines de milliers de sites marchands, mais qui ne proposent que des services ? Tenez, prenez celui d'un "Relecteur / Correcteur", ou encore celui d'un "Ecrivain public": une fois que le webmaster a défini les finalités du site, décrit les services qu'il propose, les conditions à remplir, les tarifs applicables, les mentions juridiques, franchement, que voulez-vous que les internautes qui ont créé ce genre de sites apportent régulièrement comme nouveauté de "contenu" ? Il faudrait que Google et les autres moteurs de recherche redescendent un peu sur Terre, et distinguent ces sites là, de ceux qui permettent effectivement un renouvellement de contenu. Les derniers auront quelques chances d'être "pagerankés", tandis que les premiers cités jamais !

  27. Sylvain Auteur de l’article

    @ Didier
    Rappelons quand même que le Pagerank mesure avant tout "le jus" qui se transmet d'une page à l'autre, et rien d'autre. C'est bien pour cela que c'est un indicateur un peu dépassé dans la mesure ou Google prend en compte de très nombreux autres critères pour positionner les pages.

    En revanche, pour reprendre l'exemple que tu donnes (relecteur / correcteur ou écrivain public) on parle là de quelqu'un qui passe sa vie à manier la langue française. Alors si quelqu'un comme ça ne sait plus quoi dire au bout de 30 pages, c'est assez grave.

    Quel que soit le sujet, il y a toujours des tas de choses à dire, la seule limite est le manque d'imagination.
    Je reviendrai sur des exemples déjà évoqués peut-être, mais cette page au sujet du transpalette montre qu'un sujet n'a pas besoin d'être à la mode pour rédiger un contenu très complet.
    Un autre exemple avec ce dossier sur la mode bébé qui va un peu plus loin que les sempiternels articles sur la manière de choisir une brassière ou une poussette. Et que pourrait-on dire sur des produits aussi bêtes que des cartouches d'encre ? Et bien pourtant, certains arrivent à alimenter leur blog en traitant de ce qui gravite autour de ce sujet.

    Alors bien évidement, il vaut mieux essayer de raconter des choses utiles et un tant soit peu intéressantes, mais je pense que c'est faisable quelle que soit la thématique. S'il le fallait, je serai capable de te faire un dossier de 15 page sur les clous. Et pourtant, ce ne sont que des tiges métalliques applaties d'un côté et pointues de l'autre.

    Bref, produire du contenu utile, c'est intéressant pour les utilisateurs qui cherchent des informations émanant de professionnels qui maitrisent leur sujet, et Google adore cela, alors pourquoi s'en priver ?
    Car après tout, il parait normal que Google favorise un peu les sites où il se passe quelque chose (même si honnêtement, ce n'est pas toujours le cas actuellement)

  28. Emile

    @Didier. Dans mon cas sur mon site de vente de musique libre (pas de BL merci)... j'ai aussi un blog que j'essai d'enrichir avec les interviews des compositeurs, je parle de droit, de SACEM, je compte aborder prochainement les approches artistiques... bref... y'a a faire 😉

  29. Lucie

    En effet, je ne trouve pas que ce soit une si mauvaise chose le fait que le PR "visible" ne soit plus à jour, désormais on peut juger sur la vraie qualité du site ! Pendant trop longtemps, les référenceurs n'ont regardé que ce fameux PR et nombre d'eux se sont faire berner d'ailleurs par des techniques de faux PR (cloaking par exemple...).

    Comme vous dites, il est bien plus intéressant un lien d'un Pager rank "?" qu'un lien d'un PR 3 qui rank pas sur la thématique de la page...

    Ça veut clairement dire que le PR visible n'était pas si pertinent non plus...

  30. cheapsitebab

    Réponse de : @ Cheapsitebab
    "De ton côté, as-tu vérifié si ces sites sont fiables entre deux exports du TBPR si tu les utilises ?"

    En fait ce n'est que depuis le début de cette année après le 18 février que j'ai découvert ses deux sites qui me paraissent bien moins fantaisistes que bien d'autres sites de prédiction.
    De plus, http://www.seomastering.com/ suit une certaine éthique ne donnant aucun résultat pour les sites de casino, sex, et sites parasites.
    Je peux te dire que tu restera à PR5 (par rapport à l'algo google actuel)
    + de détails :
    Real PageRank of blog.axe-net.fr 5.07/10
    TrustRank(sm) for blog.axe-net.fr - 3.44/10
    Google Page Rank 5/10
    + des indicateurs supplémentaires Alexa Ranking + Yandex CY + Yandes Rang et bien d'autres...
    blog.axe-net.fr a eu un point culminant en Real PageRank entre le 1er avril et le 1er mai dernier à 5.5/10 surement des articles plus attractifs.

    Le deuxième est plus sympa avec blog.axe-net.fr car il te place en PR6.

    Pour ma part et sans flatterie de ma part et après une visite complémentaire sur ranksignals.com et en vu du nombre de liens PR7 ET PR6 DOFOLLOW , blog.axe-net.fr est en doit être au minimum à PR6 voire PR7.
    Mais le constat final sera connu en 2014 (peut être) et programmé par Google (avec un nouvel algorithme) lors de la prochaine mise à jour du TBPR.

  31. David

    Certes ces indicateurs nous donnent des infos sur les sites web et comment ils sont jugés du point de vue qualité. Cependant, il existe une différence entre autorité d'une page et de son domaine et son positionnement dans les résultats des moteurs de recherche.
    Alors certes obtenir un lien d'une page "bien notée" apporte du jus, mais aujourd'hui quelle incidence sur le positionnement ?
    Est-ce que ces liens obtenu sont devenus mineurs dans l’algorithme de Google (contrairement à quelques années) et son pondérer par d'autres critères.
    Au final, la question serait (un peu provocatrice quand même) : est-ce que cela vaut toujours le coup de se préoccuper de ces indicateurs ?

  32. Sylvain Auteur de l’article

    @cheapsitebab
    Merci pour ça.
    Bon, pour la prédiction du PR5, ma boule de cristal disait la même chose (ça fait 3 ans que ça dure).
    Auparavant, quand ce blog était PR 6, j'avais 2,5 fois moins de visites, alors je préfère la situation actuelle 🙂
    Sinon, même si la fiabilité des infos est forcément discutable, l'avantage que je trouve à seomastering, c'est le regroupement d'information en une seule page. Merci pour cet URL qui permet un check très rapide.

  33. Stéphane

    Il faudrait (mais ça n'arrivera pas) qu'un indicateur simple émerge, y compris pour le grand public.
    C'était le PR (barre verte, bien entendu, on sait qu'il y a un autre PR dans l'algo, ce n'est pas et ça n'a jamais été le sujet), maintenant, c'est la foire, et c'est bien dommageable vis-à-vis du grand public.

    @cheapsitebab Merci, vraiment. -www.seomastering.com semble vraiment bien fait et fiable (bien que surestimant un peu le Real PageRank non ? - il accorde PR5 à notre e-commerce qui à mon avis vaut entre PR3 et PR4 ?)
    Il remet aussi les pendules à l'heure par rapport à certains de nos concurrents qui rankent devant nous avec des EDM et des sites dédiés, mais qui ne valent à peu près rien.

    Décidément, il y a beaucoup de questions à se poser sur la manière dont Google positionne les pages.

  34. Daniel B

    Un retour aux bases que l'on n'aurait jamais du écarter. Moi ça me convient. D'autres bases permettent de se passer du PR. Faut juste se donner le temps de la réflexion. Ce que n'a pas le bourrin, le charlatan Seo

  35. NRef

    Bonne synthèse.
    Tu mets en évidence la partie non rigoriste du métier SEO. Bien sûre c'est la volonté du tout puissant big G.
    A quand l'apparition d'un petit génie nous dévoilant le fameux code.
    Je suis certains que dans le monde académique, il existe des algo qui peuvent apporter des éléments de réponse; genre:
    pour une bonne SEO du site xxx il faut:
    - 4% url optimiser
    - 10% de liens renomé
    - ...
    mais le SEO est très éloigné de ce monde, pour preuve il existe pas ou très peu de formation universitaire dans le domaine.

  36. Cédric D.

    Je lis, je lis et je cherche surtout un moyen de faire comprendre à mon employeur actuel (dans le cadre de ma formation SEO) que le PageRank ce n'est plus un indicateur fiable. Aujourd'hui en cherchant divers annuaires (de bonne qualité on s'entend bien) pour référencer le site d'e-pharmacie je tombe sur jds.fr qui propose un service d'annuaire. En parlant et présentant ce site et cet annuaire entre autren, la réponse que je reçois du tac au tac "c'est quoi son PR ? , il fait des liens en DoFollow ? c'est pas forcément pertinent". (jds.fr est un site - Avec de la notoriété - sur le tourisme et sortir en Alsace, proposant en plus un annuaire bien détaillé) En gros si le site n'a pas un bon PR, j'ai la sensation que ca "plaît" pas. Seulement, étant novice dans le métier (je suis en LPRRW) je suis un peu rik-rak pour argumenter, même si je suis convaincu que le PR n'est plus un indicateur pertinent, je ne sais pas l'expliquer. J'ai envi de lui faire comprendre qu'on ne fait plus du SEO comme en 2004 mais bon... dur dur. En tout cas merci Sylvain pour ton article très intéressant.

  37. amandine

    Et moi qui me tue à répéter sans cesse que le PageRank n''est pas ce qu'il y a de plus fiable !!!!! Merci 🙂

  38. marie

    Oui j'utilise beaucoup l'outil de moz (opensitexplorer) mais les résultats ne sont pas toujours aussi fiables. beaucoup de liens n'ont pas été crawlés. Après c'est sûr qu'il s'agit d'un indicateur puissant et très fiable pour mesurer la qualité d'une page web au niveau SEO. Mais pourquoi ne pas se baser également sur le rang alexa ? Cet indicateur bien que largement dépassé aujourd'hui offre tout de même des informations utiles.

  39. référencement google

    Moi, en tout cas, je trouve le PR encore très pratique même s'il est dévalorisé par google. Il sert à atterrir dans un site de bonne qualité et évite de tomber sur des spams, voilà pourquoi!

  40. Sylvain Auteur de l’article

    @ Referencement Google
    Tu as la palme du commentaire qui m'a fait le plus rire.
    Tu ne m'en voudras pas si j'ai changé ton lien de signature j'espère, je suis comme toi, je ne veux pas que mes visiteurs sentent que les liens ne sont posés ici que pour spammer 🙂

  41. Info Mag

    Sur quoi ces outils se basent-ils pour calculer les : Trust flow et le rank, je vois pas ! En plus, chaque outil donne des valeurs différents (même pour le calcul des backlinks par ex)

  42. Alain

    Pour les petits bloggers qui n'ont pas un sou à débourser et sont à la recherche de tools gratuits je recommande chaudement NetPeak qui permet une analyse des principaux indicateurs pertinents (mozAutorithy, MozTrust...) ainsi que les moins pertinents (la vielle TBPR toute fossilisée par exemple).

  43. Ad - Expert webmarketing

    Je vais peut-ête dire quelque chose de très bête, mais pas un mot ici sur les reseaux sociaux, alors que c'est prouvé que les facebook, twitters et autres contribuent à bien positionner un site ... non ?

  44. Sylvain Auteur de l’article

    @ Info mag
    Le premier à donner des infos complètement à côté de la plaque sur le nombre de backlinks, c'est Google lui même avec une commande « link : » dont les résultats sont totalement farfelus.

    Ensuite, chaque outil se base sur ses propres valeurs et calculs bien évidemment. Mais c'est justement ce qui en fait l'intérêt. Une cohérence entre les différents outils permettra de partir sur une hypothèse solide concernant la « puissance » d'une page ou d'un site.

    @ AD
    A ce jour, rien d'officiel ni de sérieux n'a permis de le prouver de manière concrète, même si on se doute bien qu'il existe sans doute un impact (au moins pour G+).
    Les réseaux sociaux apportent aussi parfois énormément de trafic, mais l'impact sur l'algo de Google reste flou. Donc certains des outils présentés présentent quelques données sociales au sujet d'une page ou d'un site, mais à ma connaissance ne le prenne pas en compte comme indicateur pour le moment.

  45. Steve

    Bon article sur le PageRank, je suis assez d'accord avec la conclusion, on s'en sort très bien sans ; j'aurais même envie de dire que la mort de PageRank sera sûrement bénéfique sachant que des référenceurs professionnels s'en servent encore pour faire des échanges de liens ou évaluer la qualité d'une page. Il est peut être temps de s'en affranchir définitivement et établir la qualité d'une page différemment comme tu le présentes dans l'article.

    L'idée de récupérer les "trust data" des différents analyseurs d'URLs (Ahrefs, Masjestic SEO...) me parait bonne ; peut être qu'une moyenne de toutes ces données pourrait donner un indicateur de confiance d'une page intéressant.

  46. Jean-Baptiste

    En complément de ces excellents outils qui permettent d'en savoir plus sur les backlinks qui pointent vers un site de façon détaillée, a t-on moyen de se faire une idée du trafic d'un site ou d'une page donnée ? J'utilisais il y a fort longtemps la vieille version historique de google trends. Mais peut-être que ce sont tous bêtement les ahrefs et autres outils présentés qui sont là aussi pertinents.

  47. Vincent

    Le PR n'est pas mort, mais j'ai tenté de prendre un peu de hauteur dans le cadre de la rédaction d'un de mes derniers articles concernant Hummingbird.

    En fait, si on prend la suite logique des 3 dernières "grosses" mises à jour de Google, on voit bien que l'histoire du PR, qui est liée exclusivement à des "métriques web" (Combien de liens entrants, d'où ils viennent, pertinence des ancres...) ne peut pas disparaître.

    En revanche, selon moi, le PR devient un indicateur "parmi d'autres".

    Les données "techniques" vont toujours permettre de voir si la page examinée est susceptible, techniquement, d'être présentée comme résultat d'une requête. Et si le site en question est "digne de confiance" ou au contraire, s'il aura une "pénalité".

    Là où ça devient intéressant, c'est quand on se rend compte que tout commence à prendre forme du côté de chez Google. Google ne se fait plus confiance, il fait confiance aux internautes, aux auteurs. En effet, il est plus facile de déléguer l'appréciation de la qualité d'une page à des humains. Donc (grosso modo) autant noter la qualité des humains et d'en déduire la qualité des sites qu'ils recommandent. C'est plus simple et plus efficace.

    D'un côté, on a donc l'ancienne version (le PR) qui agira sans doute plus comme un acteur de pénalité.

    Et de l'autre, on a les activités des auteurs du web, desquels Google s'inspire pour ressembler lui aussi, de plus en plus, à un Humain...

    Ma réflexion complète ici :

  48. Nico

    Que le PR soit mort ne m'embête pas plus que cela en effet. Les techniques citées ci-dessus, je les utilise toutes et elles sont tout à fait pertinentes. Leur seule hic c'est qu'elles sont payantes pour la plupart et qu'elles prennent un peu plus de temps à utiliser que notre bon vieux page rank. Mais bon il faut bien s'adapter!
    En revanche ce qui m'embêterait vraiment c'est que la valeur des BL soit réduit à néant au profit des "likes" sur les réseaux sociaux et de l'analyse humaine via le croud sourcing, et cela devrait arriver avec le temps mais de là à savoir quand je n'en ai aucune idée. Probablement pas avant une dizaine d'année. Qu'en pense-tu Sylvain ?

  49. Sylvain Auteur de l’article

    @ Jean Baptiste
    Google trends donne des infos générales, pas sur un seul site.
    On pourra se faire une petite idée avec Alexa par exemple, j'en parle dans l'article, même si ce n'est pas totalement fiable.

    @ Vincent
    Je suis plutôt d'accord avec toi sur la notion de confiance accordée aux auteurs.

    @ Nico
    Je crois que Google accordera (et accorde déjà) de l'importance à ce qui se passe avec son propre réseau : Google Plus.
    Les likes et autres Tweets sont sans doute moins pris en compte.
    Pour répondre plus précisément à ta question, 10 ans c'est l'éternité à l'échelle du web. Et je ne sais même pas si les moteurs de recherche tels que nous les connaissons existeront encore.
    Pour la petite histoire, le moteur Russe Yandex vient d'annoncer qu'il ne prendrait plus les liens en compte pour le classement des pages sur les requêtes commerciales.
    Voir ici : http://www.russiansearchtips.com/2013/12/yandex-seo-deal-links/
    Si Google comme Yandex utilise plus de 800 facteurs de classement, les 50 ou 100 qui prennent les liens comme base pourraient aussi disparaître.
    Ceci me semblait impossible, car le principe du PR et du vote est l'une des couches les plus basses de l'algo, mais si Yandex le fait, pourquoi pas Google ? Wait and see...

  50. Nico

    Merci pour ta réponse Sylvain! Bien vu pour Google plus, cela me fait penser à la content curation. Mais le problème c'est qu'il faut que suffisamment de monde joue le jeu en utilisant régulièrement G+ ce qui n'est visiblement pas encore gagné.
    Je n'étais pas au courant pour Yandex, en effet s'il le fait pourquoi pas Google! Wait and see comme tu dis... En tout cas merci pour cet éclaircissement 😉

  51. marc

    Je vois ci et là des citations et des références aux annuaires professionnels, à la confiance du site d'origine …

    Est-ce à dire qu'un annuaire professionnel bien tenu, qui vérifie les numéros de SIREN ou SIRET, qui contrôle son contenu serait la source de liens la plus fiable? Evidement, je n'en doute pas une seconde...

  52. Monica

    Ben on s'en fout du PR à Noël, comme du père Noël...
    De toute façon, à l'instar du "Not Provided", tous les instruments un peu trop clairvoyants de GG sont voués à être bridés un jour ou l'autre, Adwords et C.A. obligent.

    Donc on remplace la TBPR par des outils payants (faut aussi tester SpyGlass), mais en attendant, ta science du SEO permet imparablement quel que soit le problème de montrer qu'on peut toujours s'en sortir avec un peu d'imagination.

    A ce titre, ton post un poil démago sur le PR démontre qu'un article surgi des fondamentaux peut apporter un commentaire du même auteur bien plus métaphysique et clairvoyant (voir 27) :
    "S’il le fallait, je serais capable de te faire un dossier de 15 pages sur les clous."
    Sur les clous, mais jamais dedans... Comme dab.

    (Quel plaisir de te lire jusqu'au bout des comments, bon réveillon sans PR)

  53. Sylvain Auteur de l’article

    @ Monica
    Je n'ai pas tout compris.
    Je n'ai pas été démagogique le moins du monde, je dis simplement ce que je pense, je ne crois pas que le TBPR soit un indicateur fiable. L'article serait démago si tout le monde était d'accord, mais c'est loin d'être le cas.

    Bref, sur les clous, pas dans les clous, je veux bien que tu m'expliques 🙂

  54. Monica

    Démago dans le sens où tu as l'art de teaser et d'attiser les polémiques du SEO pour faire avancer le Schmilblick, mais surtout de trouver en 5 mots des titres qui savent concerner la planète entière du référencement (et sans piques, diatribes ou polémiques, depuis les grecs, que ferions-nous?). Démago, tous les rédacteurs et journalistes du monde entier (SEO or not) se doivent de l'être un poil, s'ils veulent concerner le plus grand nombre et être lus (j'ai écrit, un poil). C'est donc tout à ton talent de savoir souffler dans les voiles pour faire avancer la galère. Par exemple un titre éditorial consensuel beaucoup moins marketing et vendeur aurait été, tiens, au hasard: "Etat des lieux et ersatz du TBPR" (Pouah! Pas cool! Hein ! Gné ! 🙂 ). Mail il y a sans doute pire.

    Surtout tes codes marketing (et la canette sur le sable est là pour signaler qu'on ne restera pas sur notre soif) sont un écrin d'autant plus précieux que les contenus de tous tes articles remodèlent avec bonheur à chaque post la perception complète du sujet abordé, voire même souvent celle du métier de référenceur dans sa globalité. Ton bien senti commentaire 27 pourrait donc être ainsi une préface d'un "Que-sais-je" sous testostérone et irish-coffee.

    Quand tu parles d'écrire un dossier de 15 pages sur les clous, je dis qu'effectivement on doit pouvoir écrire comme si c'était la première fois sur n'importe quel sujet, y compris sur les clous, jamais pour des clous, mais toujours en restant en dehors des clous, c'est-à-dire en étant original à donf et jamais convenu (Axe fresh style en fait).
    Et si pas d'imagination reste la planche à clous (et ton prochain dossier exclusif de 30 pages 🙂 )

    PS/ remarque, les fakirs dans ce métier, il y a de quoi faire un bottin en fait.

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